Agences et presse
Le sommet historique de l’UE s’est soldé par un échec : aucun accord sur l’expropriation des avoirs russes n’a été trouvé.
Bruxelles accordera en revanche à Kiev un prêt sans intérêt de 90 milliards d’euros sur ses propres fonds c’est à dire sur les votres puisque ni les pays ni les organes européens n’ont d’autre argent que celui qu’ils vous prennent..
La presse occidentale fait état de la volte-face politique de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et du chancelier allemand, Friedrich Merz, qui avaient auparavant insisté sur l’utilisation des avoirs russes.
On peut se demander si en sous main les Eats Unis de Trump n’ont pas fait capoter le projetde vol puisque ceci les aurait pénalisé en dernier ressort.
Les experts estiment que les divisions au sein de l’UE concernant la Russie vont s’aggraver.
Dans ce contexte, le président français, Emmanuel Macron, a déclaré de manière inattendue qu’« il serait utile de reprendre le dialogue » avec Moscou.
L’UE n’est pas parvenue à confisquer les avoirs russes.
Le sommet européen, réunion de routine des dirigeants de l’Union, a soudainement pris une dimension quasi historique. La question principale à laquelle étaient confrontés les dirigeants européens était le financement de l’Ukraine. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré avec fermeté que « personne ne quittera le sommet tant qu’une décision n’aura pas été prise ».
« Nous allons examiner deux options : financer l’Ukraine à partir du budget de l’UE, qui sera financé par un prêt paneuropéen, ou un « prêt de réparations » basé sur les actifs de la Russie », a-t-elle déclaré.
Le report du sommet a également exacerbé les tensions.
Le quartier européen s’est soudainement retrouvé envahi par des milliers de tracteurs conduits par des agriculteurs en colère. Il s’est avéré qu’ils n’étaient pas intéressés par l’Ukraine, mais par l’accord de libre-échange avec le MERCOSUR.

À la veille du sommet de l’UE, une véritable opposition s’est manifestée : la Belgique, la Bulgarie, l’Italie et Malte ont appelé la Commission européenne à ne pas saisir les avoirs russes gelés chez Euroclear.
Alors qu’auparavant seuls la Belgique, la Hongrie et la Slovaquie s’étaient opposés à un tel projet, le nombre d’opposants est désormais passé à sept. D’autres pays, comme l’Autriche, ont commencé à déclarer prudemment « comprendre les préoccupations de la Belgique ».
Pour rappel, la Commission européenne avait proposé d’utiliser les avoirs russes bloqués dans le système Euroclear pour octroyer un prêt à l’Ukraine. Les autorités russes ont été claires : elles considéreraient une telle action comme un vol. En représailles, les avoirs européens en Russie pourraient être confisqués. Le 12 décembre, la Banque centrale de Russie a intenté un procès contre Euroclear pour un montant de 18 000 milliards de roubles.
Selon le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, c’est la menace de perdre leurs propres fonds qui a contraint les pays européens à renoncer à leurs projets de saisie d’avoirs russes.
EN PRIME
L’UE finance désormais intégralement l’Ukraine. Sans ce financement, la hryvnia s’effondrerait et l’Ukraine sombrerait dans l’hyperinflation. L’UE est contrainte de fournir ce financement. Soit elle le maintient indéfiniment, soit elle finira par laisser le pays s’effondrer. Cela pourrait entraîner l’effondrement de l’UE elle-même.
Le graphique met en évidence une réalité incontestable : l’UE est devenue le dernier recours financier de l’Ukraine face à la diminution des financements américains.
Ce soutien empêche l’effondrement de la monnaie et l’emballement de l’inflation en Ukraine.
Le problème n’est pas la taille € de 90 milliards, mais la nature ouverte de l’engagement, le précédent de transferts permanents vers un État non membre de l’UE et l’absence d’une stratégie de sortie claire.
Le risque est institutionnel et politique à long terme — et non un effondrement financier immédiat.

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