Marco Rubio, secrétaire d’État
23 décembre 2025
NOUS AVONS SANCTIONNÉ : Thierry Breton, l’un des principaux artisans du Digital Services Act. En août 2024, alors qu’il était commissaire européen au Marché intérieur et aux Services numériques, il a publié une lettre utilisant le DSA pour menacer
@elonmusk avant son interview en direct avec le président Trump. Avant l’interview, Breton a rappelé de manière menaçante à Musk les obligations légales de
@X et les « procédures formelles » en cours pour non-respect présumé des exigences relatives aux « contenus illégaux » et à la « désinformation » prévues par le DSA.
Le Département d’État prend des mesures décisives contre cinq individus ayant orchestré des actions concertées visant à contraindre les plateformes américaines à censurer, démonétiser et supprimer les opinions américaines auxquelles elles s’opposent. Ces activistes radicaux et ces ONG instrumentalisées ont favorisé les campagnes de censure menées par des États étrangers, ciblant systématiquement des intervenants et des entreprises américains. Par conséquent, j’estime que leur présence, leur activité ou leur entrée sur le territoire américain sont susceptibles d’avoir de graves conséquences sur la politique étrangère des États-Unis.
Sur la base de ces constatations, le Département a pris des mesures pour imposer des restrictions de visa aux agents du complexe industriel de censure mondial qui, de ce fait, se verront généralement interdire l’entrée aux États-Unis. Par ailleurs, conformément à sa position en matière de politique étrangère, le Département de la Sécurité intérieure peut engager une procédure d’expulsion à l’encontre de certaines personnes en vertu de l’article 237(a)(4)(C) de la loi sur l’immigration et la nationalité (INA), ce qui les rend expulsables.
Le président Trump a clairement indiqué que sa politique étrangère « L’Amérique d’abord » rejette toute violation de la souveraineté américaine. Les abus de pouvoir extraterritoriaux de la part de censeurs étrangers visant la liberté d’expression américaine ne font pas exception. Le département d’État est prêt à élargir la liste actuelle si d’autres acteurs étrangers ne changent pas de cap.
Ces mesures sont prises en application de l’article 212(a)(3)(C) de la loi sur l’immigration et la nationalité, qui déclare inadmissible tout étranger dont l’entrée aux États-Unis, selon le secrétaire d’État, « aurait des conséquences potentiellement graves et néfastes pour la politique étrangère des États-Unis ». Certains membres de la famille peuvent également être concernés par ces restrictions. Par ailleurs, l’article 237(a)(4)(C) de la même loi prévoit l’expulsion d’un étranger des États-Unis si le secrétaire d’État a des motifs raisonnables de croire que sa présence ou ses activités sur le territoire américain auraient des conséquences potentiellement graves et néfastes pour la politique étrangère des États-Unis.