Le Capital français se vend à l’étranger car la France refuse le principe moteur du capitalisme, l’accumulation!

Dire et se vanter comme Macron que le Capital étranger investit en France c’est plus flatteur que de dire que le Capital français se vend à l’étranger.

Les mots ont un sens ; un sens que bien souvent on cherche à dissimuler.

Mais cela revient à dire, l’étranger étant plus exigeant en terme de profitabilité que le capital français que la France est un espace attractif ou il est possible d’extraire de la plus value facilement .

Le capital étranger vient piller le tissus économique français, exploiter le travail des salaries français, profiter de nos infrastructures, de nos aides, et de nos acquis souvent du fait que les taxes successorales obligent les familles à désinvestir pour préparer les successions au lieu d’investir .

Le système de taxation en France est hostile à l’accumulation avec les couches de fiscalité qui se superposent à l’infini, or celle ci constitue le principal moteur, le principe de base de la croissance capitaliste, selon la chaine: investissement, profit, accumulation, innovation, emploi, croissance etc.

Le capital étranger échappe plus facilement aux impôts et taxes françaises .

Les élites ne tiennent que grâce à un bradage des bijoux de famille du patrimoine français. Par ailleurs que dire des croque-morts de l’économie française qui la vendent à la découpe pour toucher des commissions, honoraires et pots de vin

Le screenshot provient d’un article de TF1 INFO, basé sur des données fournies par LSEG (London Stock Exchange Group), un fournisseur majeur de données financières sur les fusions-acquisitions (M&A).

Selon ces informations, depuis 2014 (période coïncidant avec l’arrivée d’Emmanuel Macron au ministère de l’Économie), 1608 entreprises françaises ont été rachetées entièrement par des fonds américains ou passées sous pavillon américain (avec plus de 50% du capital), pour un montant total de 178,8 milliards de dollars.

Cela inclut des opérations majeures comme Alstom Energie par General Electric (10,6 milliards de dollars) en 2014, et d’autres en énergie, santé ou défense.

Le tweet de @Weatherboy_fr amplifie cela en affirmant qu’il s’agit d’une entreprise « tous les deux jours » sous Macron, avec des exemples comme Latécoère (défense), Technip (énergie) ou Doliprane (santé), et en critiquant le manque d’intervention de l’État via le contrôle des investissements étrangers.

Je ne suis pas sur que l’intervention de l’état pour réparer les dégats de sa gestion gribouillesque soit la bonne solution.

Ces chiffres semblent plausibles d’après les bases de données M&A de LSEG, qui traquent les changements de propriété économique globale. Cependant, ils ne représentent qu’une partie du tableau : les acquisitions américaines ne sont pas les seules , les investisseurs européens, asiatiques ou du Moyen-Orient sont aussi actifs, et la France reste l’un des pays les plus « attractifs » pour les IDE (investissements directs étrangers) en Europe, captant 19% des projets en 2024-2025.

La France investit massivement à l’étranger : le stock d’IDE français à l’étranger atteint 1,261 milliards d’euros fin 2020 (dernières données détaillées disponibles), contre 785 milliards entrants, montrant un solde net positif pour la France. En 2023, les sorties d’IDE français ont dépassé 67 milliards d’euros. Mais c’est le même phenomene que celui qui est décrit precedemment: il est plus intéressant pour le capital français d’aller s e mettre en valeur ailleurs!

La position française en IDE aux USA a atteint 370 milliards de dollars en 2023.

Analyse critique :

  • Exploitation et extraction de plus-value : Les investisseurs étrangers, souvent plus orientés vers la rentabilité à court terme (fonds de private equity américains), peuvent restructurer les entreprises pour maximiser les profits, au détriment des emplois ou des conditions de travail. Des critiques soulignent que cela mène à une « désindustrialisation » ou à une perte de savoir-faire stratégique.
  • Évasion fiscale et taxes successorales : Il est vrai que les multinationales étrangères optimisent leurs impôts via des structures internationales (par exemple, via l’Irlande ou les Pays-Bas pour les Américains).
  • Les droits de succession élevés en France (jusqu’à 45% au-delà de 1,8 million d’euros par héritier) peuvent pousser les familles propriétaires à vendre pour financer les transmissions, favorisant les acheteurs étrangers.
  • Bradage des « bijoux de famille » : Des cas comme Alstom (vendu malgré des alternatives françaises) ou des secteurs sensibles (défense, énergie) alimentent le sentiment d’une élite « vendeuse » qui touche des commissions.
  • Le gouvernement français a un régime de contrôle des IDE depuis 1966, renforcé en 2025 pour inclure plus de secteurs (IA, biotech), mais il est critiqué pour être trop permissif : en 2024, sur 1025 projets examinés, seuls quelques-uns ont été bloqués.

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