Jacques Baud, ancien colonel de l’armée suisse, expert en renseignement ayant travaillé pour l’ONU, l’OTAN et les services suisses, a été inscrit le 15 décembre 2025 sur une liste de sanctions de l’Union européenne (Décision PESC 2025/2572).
Ces mesures incluent le gel de ses avoirs, l’interdiction de fournir des fonds ou ressources économiques, et une interdiction d’entrée sur le territoire de l’UE.
L’UE accuse Jacques Baud d’agir comme « porte-parole de la propagande pro-russe », de formuler des « théories du complot » et de soutenir des politiques russes menaçant la sécurité de l’Ukraine. Ces sanctions s’inscrivent dans un paquet plus large visant des individus considérés comme impliqués dans des « activités déstabilisatrices » ou de la « désinformation » liée au conflit en Ukraine.
Ces sanctions se comparent à une lettre de cachet de l’Ancien Régime. Ces lettres permettaient un emprisonnement ou exil arbitraire, sans procès ni défense, sur simple décision royale:
- L’absence de procédure judiciaire → pas d’audience, pas de droit à se défendre avant la décision.
- La punition pour des opinions exprimées (analyses critiques du conflit ukrainien, basées sur des sources occidentales explique Baud).
- L’impact immédiat et sévère (gel d’avoirs, interdiction de circulation).
Jacques Baud, domicilié à Bruxelles, se retrouve dans une situation particulièrement absurde : ses comptes bancaires sont gelés en Belgique (membre UE), et il ne peut pas voyager librement, y compris potentiellement vers la Suisse (qui applique souvent les sanctions UE par accord).
Réactions et contestations
Les partisans de Baud — Denoncent une dérive autoritaire, un « délit d’opinion » et une atteinte à la liberté d’expression. Des figures comme l’UDC suisse (parti de droite) ont interpellé le gouvernement helvétique, et Baud prépare un recours devant le Conseil de l’UE et la Cour de justice de l’UE.
Cette affaire illustre les tensions actuelles autour de la liberté d’expression en Europe, où l’UE utilise des outils administratifs (sanctions) pour cibler des individus sans passer par une condamnation judiciaire classique. Jacques Baud conteste fermement les accusations et n’utilisee que des sources occidentales dans ses analyses.
Peu à peu le système devient il-libéral et de plus en plus cynique, comme les chiens il ne se cache plus pour accomplir ses vilenies. Il brave toutes les règles et principes. On passe d’un système pseudo démocratique a un Régime.
Heureusement la bonne vieille dialectique est là, en croyant exercer leur force les élites de l’UE exposent leurs faiblesses!
Le système et les élites révèlent leurs vrais visages et ceci , au lieu de les renforcer les affaiblit.
Ils s’affaiblissent de trois façons au moins.
-D’abord en montrant qu’ils sont en difficulté et que les critiques et les diffusions de vérités les touchent, ils montrent un point faible à savoir que la propagation de la vérité, c’est un Talon d’Achille
-Ensuite la révélation qu’ils sont en difficulté a plusieurs effets; cela accroit la confiance en soi des opposants, cela les soude, crée des solidarités, qui peuvent déboucher sur les formes organisationnelles.
-Enfin en donnant à voir leurs armes, leur arsenal , ils perdent l’effet de surprise et favorisent un apprentissage et des parades: on sait à quoi s’attendre , on peut prévoir et se préparer.
Ici ce qui apparait clairement c’est la fonction coercitive de la monnaie bancaire dans les pays de l’UE; elle peut être bloquée, suivie, contrôlée, confisquée; elle mérite une décote puisque manquant à ses fonctions monétaires essentielles!
Donc tirez-en les conclusions: la monnaie bancaire est une mauvaise monnaie c’est une monnaie défaillante, de second ordre, comme les monnaies dans les pays sous développés, elle est moins désirable.
Elle manque à ses fonctions de disponibilité et de liberté; dans ces conditions d’autres moyens de paiement doivent faire prime.
La mauvaise monnaie, la monnaie bancaire de l’UE chasse la bonne , cela veut dire que la bonne monnaie , les espèces doivent être stockées thésaurisées en grande quantité comme Reserve. Et on doit faire circuler, se débarrasser sans cesse de la mauvaise monnaie serve et fil à la patte que constituent les comptes bancaires.
La Loi de Gresham doit être mise en branle , jouer , les espèces deviennent des Trésors tandis que les comptes bancaires deviennent de purs jetons à faire circuler car au fond ils ne valent rien!
Les espèces retrouvent une fonction qui les rapproche de l’or.
Les élites ne peuvent pas supprimer les espèces car ce sont elles qui alimentent leur corruption donc vous êtes en bonne compagnie: et je vous signale qu’un paiement de corruption fait ressortir une prime minimum de 15% pour les espèces, sur les autres formes de paiement. J’en ai vu passer à 25% ces derniers temps.. Avec des primes encore plus hautes pour les petites coupures …
j’ai prédit il y a quelques années au moment de l’affaire de Chypre, que les espèces finiraient par faire prime sur les autres formes de monnaie , nous y sommes!
Mon autre prédiction est que nous allons évoluer vers des situations comparables à celles qui ont prévalu au moment de la Seconde Guerre Mondiale avec des marchés noirs aussi bien sur certains produits que sur les Valeurs; j’ai connu l’époque du Trans, c’est à dire du transfert à l’étranger, en zone libre, franche, et cette époque a duré très longtemps , tant que les transferts n’ont pas été entièrement libérés.
Jacques Baud victime d’une Lettre de Cachet!
La sanction du colonel Jacques Baud : un argument contre la démocratie
« Tous mes comptes bancaires sont gelés et je n’ai pas le droit de voyager au sein de l’UE. Cela signifie que je ne peux pas rentrer dans mon pays… Je suis accusé de faire de la propagande pour la Russie et d’être responsable de la mise en œuvre de stratégies ou de désinformation attribuables à la Russie. Ils ignorent même si la désinformation que je suis censé diffuser est destinée à la Russie… C’est un désastre pour la démocratie, et je pense que toute l’Europe l’a compris avec mon cas. En fait, mon cas a été évoqué au Parlement allemand, dans de nombreux parlements, et il a suscité des réactions dans presque tous les pays européens. Je crois que le seul pays qui n’a pas réagi, c’est le mien… Je serai autorisé à acheter de la nourriture. Je recevrai une autorisation pour acheter de la nourriture et payer mes factures, etc. Mais en réalité, nous sommes revenus au Moyen Âge. » — Colonel Jacques Baud
Le lieutenant-colonel Daniel Davis présente cette affaire comme une contradiction flagrante avec les principes démocratiques occidentaux, s’interrogeant sur la manière dont un homme peut être ruiné et réduit au silence « dans cet Occident démocratique… où règne la liberté d’expression et tout le reste », sans avertissement, procès ni recours légal.
Il souligne à plusieurs reprises l’ironie de la situation : l’UE – « qui n’est pas en guerre contre la Russie » et qui continue de commercer avec elle – a choisi de geler des avoirs et de restreindre la circulation simplement pour des opinions qui lui déplaisent, qualifiant cette action d’« antithèse même de la démocratie ».
Le colonel Jacques Baud relate les faits avec une précision chirurgicale.
Il a appris la nouvelle par un article de presse ; la notification officielle n’est intervenue qu’à la publication de l’article. Depuis, « tous mes comptes bancaires sont gelés et je n’ai plus le droit de voyager au sein de l’UE ». L’accusation est celle de « propagande à la solde de la Russie », plus précisément pour avoir prétendument propagé une théorie du complot selon laquelle l’Ukraine aurait provoqué l’invasion.
Baud réfute catégoriquement ces accusations, affirmant n’avoir fait que citer l’avertissement d’un haut responsable ukrainien. Il insiste sur sa démarche méthodique, digne d’un analyste du renseignement : refuser toutes les invitations des médias russes, privilégier les sources ukrainiennes et américaines et éviter soigneusement tout langage propagandiste.
Il relève cependant un paradoxe majeur : « être aussi objectif que possible… est toujours perçu comme pro-russe. »
Il faut insister sur le caractère politique, et non juridique, de la sanction. « Il n’y a pas de jugement. Il n’y a pas de tribunal », déplore Baud. « Je n’ai aucun droit de me défendre. » Ces conséquences surréalistes achèvent de le condamner. Il pourrait avoir besoin d’une « dérogation humanitaire » pour pouvoir acheter de la nourriture – « on est revenus au Moyen Âge », remarque-t-il.
Un journaliste ayant vécu en Allemagne de l’Est lui a confié que sa situation était identique, « à une différence près… on prévenait les gens une semaine à l’avance. L’Union européenne est donc pire que l’Allemagne de l’Est. »
Le colonel Baud subit un gel illégal de ses avoirs comme la Russie avant lui.
Tout ceci est un avant goût de la monnaie numérique et du pouvoir supplémentaire que les gnomes veulent prendre sur la monnaie.
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