Sergey Karaganov: Confronting Europe, Pivot to East & Nuclear War

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25 déc. 2025

Professor Sergey Karaganov is an Honorary Chairman of the Council on Foreign and Defense and has been an advisor of Russia’s political elites for decades. Prof. Karaganov wrote speeches for Brezhnev and advised Gorbachev, Yeltsin and Putin. Follow Prof. Glenn Diesen: Substack: https://glenndiesen.substack.com/ X/Twitter: https://x.com/Glenn_Diesen Patreon: / glenndiesen Support the research by Prof. Glenn Diesen: PayPal: https://www.paypal.com/paypalme/glenn… Buy me a Coffee: buymeacoffee.com/gdieseng Go Fund Me: https://gofund.me/09ea012f Books by Prof. Glenn Diesen: https://www.amazon.com/stores/author/…

Résumé de la vidéo

La vidéo est une interview en anglais menée par le professeur Glenn Diesen avec Sergey Karaganov, un influent penseur russe en politique étrangère, ancien conseiller de plusieurs leaders russes (de Brejnev à Poutine) et président honoraire du Conseil pour la politique étrangère et de défense de la Russie.

Les principaux thèmes abordés :

Menaces sécuritaires pour la Russie : Karaganov estime que les principales menaces internes viennent d’éventuelles mauvaises décisions, comme un investissement insuffisant dans les régions orientales (il promeut le « pivot vers l’Est » et une « sibérisation » de la Russie). Externellement, la menace vient surtout de l’Europe, qu’il décrit comme ayant « perdu la raison » et menant une guerre contre la Russie (via le soutien à l’Ukraine).
Rôle des États-Unis : Il note que les Américains se retirent progressivement du conflit depuis environ un an et demi (même sous Biden, et encore plus sous Trump), car ils craignent une escalade nucléaire touchant leur territoire.
Dissuasion nucléaire : Karaganov, spécialiste historique de la stratégie nucléaire, défend fermement l’abaissement du seuil d’utilisation des armes nucléaires pour restaurer une dissuasion crédible. Il argue que la peur du nucléaire s’est estompée en Europe, et qu’il faut la raviver – potentiellement en s’approchant très près d’une utilisation – pour « ramener à la raison » les Européens et éviter une reprise de la guerre après un éventuel accord de paix. Il espère éviter l’usage réel, mais le considère possible si le conflit persiste.
Autres points : Il mentionne des changements dans la doctrine russe (Poutine ayant déclaré qu’en cas d’attaque européenne, il n’y aurait « personne avec qui parler » en Europe), et insiste sur la nécessité d’une escalade contrôlée pour forcer une paix durable.

Karaganov utilise un discours de type faucon pour justifier une posture de force maximale. Il menace implicitement d’apocalypse nucléaire pour imposer ses conditions. Cela s’aligne avec sa doctrine connue depuis des années (il plaide publiquement pour un « usage préventif limité » du nucléaire tactique afin de « sobrer up » l’Occident).

D’un point de vue critique :

C’est une stratégie de dissuasion classique, mais poussée à l’extrême, qui repose sur la peur plutôt que sur la diplomatie.
Elle reflète une vision pessimiste et binaire du monde (Russie vs. Europe « folle »),
Dans le contexte actuel (fin 2025), avec un possible retrait américain sous Trump, cela vise à décourager tout soutien européen résiduel à l’Ukraine.

Suivez la vidéo à l’aide de la transcription.

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