Quand ils accusent Poutine d’avoir déclenché la guerre, montrez-leur ceci, entretien avec Jeffrey Sachs : Poutine n’était ni anti-américain, ni anti-occidental, ou anti-européen lorsqu’il est arrivé au pouvoir.
Disons qu’il n’était pas particulièrement attaché aux États-Unis, mais il souhaitait des relations normales, même à cette époque.
Premièrement, l’élargissement de l’OTAN — Le bombardement de Belgrade en 1999. 78 jours consécutifs d’un plan insensé et terrible de Madeleine Albright. – la plus grande base militaire de l’OTAN, Bondsteel au Kosovo
Puis sont survenus les attentats du 11 septembre et Poutine a déclaré : « D’accord, nous voulons coopérer avec vous, nous pouvons vous aider. »
En 2002, les États-Unis ont commis un acte encore plus provocateur et grave : se retirer du Traité sur les missiles antibalistiques. Pour la Russie, ce fut un désastre sécuritaire majeur, car ce traité était perçu comme une protection contre une première frappe nucléaire américaine. Cette décision fut très mal vécue par la Russie, qui y vit un danger considérable.
– L’invasion de l’Irak malgré l’opposition formelle de la Russie, malgré l’avis contraire du Conseil de sécurité de l’ONU, objections formelles.
– En 2004, l’OTAN s’est élargie à sept pays supplémentaires, dont les trois États baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie), deux pays de la mer Noire (Bulgarie et Roumanie) et deux pays des Balkans (Slovaquie et Slovénie).
– Donc, en 2007, la température était montée jusqu’ici, et le président Poutine a délivré un message très fort lors de la Conférence de Munich sur la sécurité : Arrêtez ça. Arrêtez ça. Vous vous approchez dangereusement de nos lignes rouges. N’allez pas plus loin.
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