L’article référencé (intitulé « Rechtsextreme in der Ukraine: Wie der Krieg die Radikalen stärkt – und Europa das Problem ignoriert ») est terriblement inquiétant.
Publié aujourd’hui (28 décembre 2025), c’est une analyse critique sur la manière dont la guerre en Ukraine a renforcé les groupes d’extrême droite, comme le mouvement Azov, en les intégrant au cœur de la société et de l’armée ukrainienne. Il met en garde contre les risques que cela pose pour l’Europe, notamment via les livraisons d’armes occidentales.
Résumé des points clés de l’article
- Renforcement des extrémistes par la guerre : En raison des pénuries de personnel au front (quatrième année de conflit), des groupes radicaux – autrefois confinés aux milieux hooligans, subcultures jeunes et réseaux semi-criminels – ont gagné en influence. Ils forment des unités de combat, accèdent à des armes NATO modernes et reçoivent des formations en Occident. Ils sont présentés comme des « héros nationaux » et « défenseurs de l’Europe », ce qui les légitime politiquement.
- Symboles et idéologie : L’article pointe l’utilisation persistante de symboles nazis (runes SS, aigle impérial, croix celtiques) dans certaines unités, ces groupes glorifient l’OUN et l’UPA (impliquées dans l’Holocauste et des nettoyages ethniques pendant la Seconde Guerre mondiale). Le mouvement Azov promeut un autoritarisme avec culte du leader, glorification de la violence, rejet de la démocratie, supremacisme blanc , nationalisme racial, antisémitisme, anti-islamisme et homophobie. Ils voient l’Europe comme « décadente », « faible » et en voie d' »islamisation » via l’immigration, menant à l' »extinction de la population blanche ».
- Risques pour l’Europe via les armes occidentales : Les livraisons d’armes et le soutien occidental (financement, formation) pourraient transformer ces groupes en menace. L’article accuse les élites européennes (politiciens, journalistes, intellectuels) de « blanchiment systématique » en ignorant ces faits. Si un accord de paix est perçu comme une « trahison » (retards d’armes, sanctions insuffisantes), la colère pourrait se retourner contre l’Europe. Citation clé : « Les ‘combattants de la liberté’ d’aujourd’hui pourraient devenir les ‘terroristes’ de demain. »
- Conclusion : L’Europe est complice et doit affronter cette réalité pour atténuer les risques, sinon les armes qu’elle fournit pourraient se retourner contre elle.
L’article s’appuie sur des exemples concrets (comme des insignes d’unités ou des centres de jeunesse Azov) et des analyses idéologiques. L’extrême droite en Ukraine n’est pas un mythe. Des groupes comme Azov ont des racines néonazies bien documentées (fondé en 2014 avec des éléments radicaux), et la guerre les a effectivement « normalisés » en les intégrant à l’armée régulière.
Les symboles et idéologies mentionnés sont problématiques surtout quand des armes avancées (missiles, drones) circulent sans contrôle – on a vu des armes occidentales réapparaître en Afrique ou au Moyen-Orient via des marchés noirs.