Arestovich à propos de l’attaque ukrainienne d’hier, non seulement contre la résidence de Poutine, mais aussi contre un « centre de décision nucléaire » .

Selon des sources occidentales, il y a eu une frappe.

Ce ne sont pas mes dires, ce sont les leurs.

De plus, il ne s’agissait pas d’une simple résidence. C’était une installation russe spéciale conçue pour commander et contrôler les forces armées russes en cas de guerre nucléaire. En termes d’importance, c’est comme si quelqu’un attaquait Air Force One, l’avion présidentiel américain.

C’est une installation spéciale, une véritable ville avec des structures extérieures, des structures souterraines et toutes sortes de centres de communication. D’après des sources occidentales, des drones étaient en vol. 90 ou 91, nul ne le sait. Mais ils visaient très probablement les centres de communication.

Ces informations sont en cours de vérification. Et franchement, ils n’ont pas atteint leur cible. Mais il y a bien eu une frappe.

Pourquoi les Russes sont-ils si indignés ?

Eh bien, parce qu’il s’agissait d’une frappe contre le centre de commandement de la triade nucléaire et, plus généralement, contre les forces armées russes, durant une période particulière, en pleine guerre.

Autrement dit, c’est une attaque contre le Saint des Saints, et selon la doctrine nucléaire russe, et celle de tout État possédant l’arme nucléaire, cela justifie une riposte nucléaire.

La Russie ne frappera pas Kiev avec des armes nucléaires tactiques. Ce serait une escalade majeure, un bouleversement de l’ensemble du cadre international. Elle ne l’acceptera pas.

Mais le missile Orechnik pourrait atteindre sa cible. Je pense qu’il est quasiment certain que des missiles balistiques atteindront le centre de décision.