
Shanaka Anslem Perera
SoftBank vient de virer 40 milliards de dollars à OpenAI.
Pour financer ce projet, Masayoshi Son a vendu la totalité de sa participation dans Nvidia. Il a admis qu’il « pleurait » en le faisant.
Voici la suite des événements :
Les 40 milliards de dollars sont versés à OpenAI.
OpenAI investit 300 milliards de dollars dans Oracle.
Oracle emprunte 108 milliards de dollars pour construire des centres de données.
Oracle achète pour 40 milliards de dollars de puces Nvidia.
Nvidia « réinvestit » 100 milliards de dollars dans OpenAI.
Le cycle se referme. 610 milliards de dollars nt circulé . Seulement 40 milliards de dollars de nouveaux capitaux ont été mis en circulation.
Ceci n’est pas un investissement.
Il s’agit d’un carrousel de liquidités en boucle fermée où la solvabilité de chaque participant dépend de celle de tous les autres.
Les marchés du crédit le constatent :
→ Oracle CDS à 139 points de base (le plus haut niveau depuis 2008)
→ CoreWeave CDS à 773 bps (probabilité de défaut implicite de 42 %)
→ Safra Catz, PDG d’Oracle : première vendeuse d’initiés aux États-Unis. 2,5 milliards de dollars vendus.
→ L’« investissement » de 100 milliards de dollars de Nvidia ? Il ne s’agit pour l’instant que d’une lettre d’intention. Rien n’est contraignant.
L’agence Moody’s a averti le 17 septembre : « La construction du centre de données d’Oracle constitue en réalité le plus grand financement de projet au monde » avec un « risque de contrepartie important ». 57 % du carnet de commandes d’Oracle, d’une valeur de 523 milliards de dollars, représente UN SEUL client. Ce client n’a jamais été rentable et prévoit des pertes de 115 milliards de dollars d’ici 2029.
Le calcul est impitoyable :
OpenAI a investi 1 400 milliards de dollars dans son infrastructure. Seuls 140 milliards ont été financés. Le ratio investissements/revenus est de 107:1. Ma prédiction : D’ici le 30 juin 2026, au moins UN nœud majeur de cette architecture nécessitera une restructuration d’urgence.
Le serpent se mord la queue. On dirait qu’ils se nourrissent. En fait, il est en train de s’auto dévorer.