Encore un exemple de la façon dont les États-Unis ferment les yeux sur l’implication profonde d’un compradore latino-américain dans le trafic de drogue, sous prétexte qu’il est un allié dans la lutte contre le socialisme.
The Grayzone
Oscar Leon, de Grayzone, interviewe Andres Durán, un journaliste d’investigation équatorien qui a dû fuir son pays en raison de ses allégations selon lesquelles le milliardaire et président allié des États-Unis, Daniel Noboa, la famille Noboa et leur entourage sont intimement impliqués dans le trafic international de drogue.
Dans cette interview explosive, Durán révèle ce qui suit :
– L’Équateur, et non le Venezuela, est le principal point de départ des expéditions de cocaïne vers les États-Unis et l’Europe, les entreprises familiales de Noboa étant régulièrement liées à des saisies de drogue.
-De multiples scandales de trafic de cocaïne impliquent des sociétés appartenant à Noboa (par exemple, Noboa Trading, Blasti SA, Transmabo) et une exploitation agricole familiale (San Luis), notamment des cargaisons interceptées en Europe et 193 kg saisis en 2025.
Durán accuse Noboa de diriger une « économie criminelle » rendue possible par des décisions politiques : réduction des budgets alloués à la sécurité portuaire, déréglementation des exportations de bananes, absence de contrôle financier et utilisation de sociétés écrans pour le blanchiment d’argent.
Les enquêtes seraient entravées faute d’investigations approfondies, aucune arrestation de personnalités importantes n’est effectuée, et des affaires seraient classées sans suite pour cause de « contamination », alors même que les sociétés de Noboa contrôlent l’intégralité de la chaîne d’approvisionnement.
– L’économie criminelle de l’Équateur est estimée à un pourcentage stupéfiant de 18 à 22 % du PIB, en raison d’un contrôle étatique insuffisant, de la dollarisation et de liens avérés avec la mafia albanaise