A lire: La liberté sans permission

Nous sommes persuadés que la disparition de la Liberté, et son remplacement par les libertés qui en sont l’oppposé, ont  à voir avec l’assistance, la recherche de la sécurité, l’idéologie de l’égalité. En effet pour mettre en place tout cet arsenal d’assistance, de sécurité et d’égalisation, il faut un pouvoir de plus en plus fort et de plus en plus tentaculaire. Il devient, à partir d’un certain stade, variable, tyrannique. Il lui faut, à ce pouvoir, de plus en plus de ressources et donc de droits pour préléver les ressources nécessaires aux missions qu’il s’attribue. . Il faut sans cesse définir, redéfinir, et c’est dans ce travail de définition que l’Etat excelle, c’est lui qui nomme et norme.

Nous sommes également persuadés que l’une des conséquences de l’immigration de grand nombre est la disparition progressive de la liberté comme « valeur »; c’est un phénomène que nous avons constaté aux Etats-Unis. Les réflexions sur la liberté sont un luxe. Dans leur majorité les migrants ont des préoccupations terre à terre, pour ne pas dire primaires.

Cela ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas s’éléver, s’éduquer , absolument pas, mais cela veut dire que le travail d’élévation de leur conscience politique, sociale et morale  et philosophique est toujours à faire et refaire au fur et à mesure du renouvellement des populations.  Ces personnes   ne viennent pas dans  un pays comme la France pour philosopher, elles viennent pour les conditions de vie matérielles qui leur sont vantées, et il faut bien dire que notre système fondé sur la consommation d’une part et l’assistanat d’autre part ne leur permet pas d’envisager autre chose.

Que nous le voulions   ou non, nous renouvelons la population par des aspirations matérielles, sécuritaires, et ces aspirations matérielles ou sécuritaires , tout en étant justifiées sont liberticides.

Nous n’avons plus le droit d’utiliser le mot « race », il faut nier que les « races » existent, pourquoi pas.  Bientot nous n’aurons plus le droit d’utiliser des concepts  comme « catégories sociales » ou « classes sociales », nous n’aurons plus le droit d’évoquer la mobilité et l’ascension  puisqu’elles impliquent qu’il y ait des  « au dessus » et des « au dessous », nous n’aurons plus le droit d’évoquer la nécessisté de faire progresser la conscience politique et morale, la nécessité  d’éduquer,   puisque ceci équivaut à dire qu’il y a des gens qui doivent s’élever dans notre échelle culturelle …et donc qu’ils sont en dessous. Nous avons eu beaucoup de difficulté à essayer de formuler, délicatement, de façon politiquement correcte,  l’idée que nous exposons ci dessus.  Peu à peu, l’amputation du vocabulaire finit par se transmettre et amputer la pensée.

By the People: Rebuilding Liberty Without Permission by Charles Murray

  • By the People by Charles Murray

Charles Murray thinks that government has become arbitrary and tyrannical. In doing so, it has betrayed the “Madisonian” heritage of America, which strictly limited the power of the government to interfere with individual liberty. “As I [Murray] got into the book, I discovered I had to find a label less cumbersome than ‘people devoted to limited government’ … my first impulse was to call us Jeffersonians, but Jefferson was well to the libertarian side of the spectrum, and I wanted to include advocates of limited government who think of themselves as conservatives. I settled on Madisonians instead.”

Murray says that “the Constitution that once sustained limited government is broken, and cannot be fixed by a Madisonian majority on the Supreme Court.” The problems are not confined to misinterpretations of the Constitution. “The American legal system increasingly functions in ways indistinguishable from lawlessness, for reasons that are authorized by judges and Congress.” Of most concern to Murray is the regulatory or administrative state, which operates “by rules that wouldn’t be permitted in civil and criminal courts, and [enforces] laws it has made upon its own.” The political system offers no relief from this “extralegal state within the state” because it is corrupt and dominated by institutions averse to change and under the control of special interest groups. “Combine the effects of institutional sclerosis with the effects of a growing percentage of Americans who depend on the benefits provided by the welfare state, and the political landscape for Madisonians is bleak and getting worse.”

In response, Murray proposes a bold strategy of civil disobedience. People should refuse to obey unjust government regulations. The government lacks the resources to enforce its mandates on a large number of violators; in addition, a defense fund would provide aid for those that the government sought to prosecute.

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