Editorial: Réformes bancaires on protège les Ultra-nantis sur le dos des plus défavorisés.

Article Bruno Bertez du 2 novembre 2015

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Les nouvelles les plus importantes ne figurent pas dans les journaux, elles ne sont pas annoncées à la TV et encore moins commentées et débattues. Nous l’avons souligné il y a quelque temps, lorsque nous avons annoncé que l’Allemagne faisait pression sur les autorités européennes afin qu’elles poursuivent les pays qui n’auraient pas encore pris les dispositions législatives scélérates qui permettent le blocage et la confiscation des comptes de  dépôts des citoyens.

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En fait, subrepticement, on est en train de mettre en place tout un arsenal de mesures qui sont destinées à faire face à la prochaine grande crise financière et bancaire. Les mesures sont prises une à une, elles ont une apparence technique, presque de bon sens, personne n’en fait ressortir le sens profond. Or, le sens profond est politique.  Il s’agit d’autoriser, sans vote, le plus colossal transfert de richesse de tous les temps, il se chiffrera, quand il interviendra, en trillions de dollars. Il s’agit du transfert d’une partie du patrimoine des particuliers vers les banques et les gouvernements. Bref, le transfert de richesse des classes moyennes vers les classes kleptocratiques, ploutocratiques, leurs gouvernements, et leurs Ponctionnaires.

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Tout ceci s’inscrit dans vaste plan, cohérent, mais pris par touches successives, afin que sa finalité n’apparaisse pas. Ce plan est un plan de protection des Etats, de leurs fonctionnaires, et un plan de nouvel enrichissement de la classe kleptocratique, des ploutocrates et des barons de la finance. En même temps un plan de renforcement du pouvoir des élites qui sont dé-nationalisées, supra-nationales, mondialisées.

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« Les géants bancaires américains devront constituer un nouveau matelas de sécurité leur permettant d’éviter leur sauvetage sur fonds publics en cas de faillite. Ces nouvelles règles proposées vendredi par la Réserve fédérale (Fed) concernent aussi les géants étrangers.
Si ces propositions sont adoptées l’année prochaine, les huit banques américaines d’importance « systémique » devront émettre 120 milliards de dollars (118 milliards de francs) de dette à long terme que leurs détenteurs pourront convertir en actions dans l’hypothèse d’une faillite.
Dans ce scénario, les créanciers d’une banque en difficulté en deviendront les actionnaires plutôt que de
voir leurs pertes prises en charge par les pouvoirs publics. Cela avait en effet été le cas à la faveur des
plans de sauvetage du secteur pendant la crise financière de 2008-2009.
«  Cette proposition, couplée à d’autres travaux, réduirait substantiellement le risque pour les contribuables et la menace que la faillite de ces entreprises fait peser sur la stabilité financière », a commenté la présidente de la Fed, Janet Yellen, lors d’une réunion sur le sujet. Cette règlementation doit entrer en vigueur par phases, entre 2019 et en 2022 ».

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Avant de continuer l’analyse, une remarque s’impose, les obligations bancaires à risque, ce ne sont pas les ultra riches, les grandes fortunes et les barons de la finance qui les possèdent, bien sûr, eux sont intéressés au capital qui a un pouvoir, au  capital qui donne du pouvoir, pas au capital financier du vulgaire, celui qui ne sert aux ultra-riches qu’à faire levier sur les pauvres. Donc, ce sont vos compagnies d’assurances, vos caisses de retraites, vos plans d’épargne qui auront ces titres ainsi dévalorisés.   Par ailleurs, vous noterez le tour de bonneteau habile: pour soi-disant protéger la classe des  contribuables, on lui retire sa casquette de contribuable et on lui colle la casquette de créancier des banques, alors qu’en fait, c’est la même chose, les deux classes se recouvrent.  Tout le monde en  ce monde moderne est directement ou indirectement créancier des banques.

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Tout cela coïncide avec l’ouverture de la nouvelle période historique qui s’ouvre, celle où on va tenter de normaliser les politiques monétaires non-conventionnelles. Après le Taper, voici venu le temps de la pause des taux de la Réserve fédérale américaine.
Remarquez que c’est aussi le temps de la mystification  qui consiste, face à l’échec des politiques monétaires non-conventionnelles façon Bernanke, à lancer le thème de la NIRP, (les taux négatifs) politique ultra-non-conventionnelle,  afin de faire peur et d’inciter les idiots utiles à ne pas vendre en Bourse.

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Tout ceci est concomitant avec les prises de législation qui changent la nature et la sécurité des dépôts bancaires, ils deviennent confiscables, biodégradables. Car  vous ne le savez pas, mais un dépôt bancaire n’est plus un dépôt, il faut changer d’appellation. Un dépôt serait régi par les lois civiles sur les dépôts, alors que ce que vous avez, c’est « une créance sur la banque » et ceci ressort du droit bancaire. Et tous ceux qui ont des créances sur la banque peuvent, soit être laminés, soit voir leur créance convertie en actions de la banque, qui,  il faut le savoir, ne vaudront quasi rien.
Ce plan d’ensemble est inspiré par les Américains et la Commission Européenne afin, disent-ils, de se doter préventivement d’un mode de résolution des crises financières et bancaires. Les textes sont présentés comme des dispositions visant à assurer et protéger la stabilité financière. Qui n’est pas pour la stabilité financière, n’est-ce pas? Donc ils sont présentés comme s’imposant d’eux-mêmes à la lueur de l’expérience de ce qui s’est passé en 2008 et les années suivantes. Dans tous les cas, le tour de passe-passe consiste à annoncer que l’on ne veut plus que « cela se reproduise ».

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« Cela », qu’est-ce que c’est? C’est le sauvetage des banques, des actionnaires des banques, des propriétaires des banques, le sauvetage des marchés financiers, par l’action conjointe des Trésors Publics, d’une part, et des Banques Centrales, d’autre part. Souvent, on formule cela de la façon suivante: « le sauvetage par les contribuables ». Et cette formulation est correcte car tous ces sauveteurs,  qu’il s’agisse des Trésors Publics et des Banques Centrales ne produisent rien ; si ils paient quelque chose, c’est avec l’argent des autres. Les Trésors Publics paient avec l’argent des contribuables présents et futurs;  les Banques Centrales paient en créant de la monnaie, en promettant d’en donner plus en cas de difficultés et en mettant à zéro les taux d’intérêt réels,  c’est à dire la rémunération des citoyens épargnants. Donc, dans tous les cas, cela est vrai, le traitement de la crise depuis 2008 est payé par les contribuables, ou plus exactement, plus justement, par les contribuables et tous les détenteurs de monnaie ou de créances monétaires comme les retraités.

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En effet, la politique monétaire des Banques Centrales  équivaut à ruiner les épargnants, à diluer la fortune de ceux qui ont de l’argent liquide, à enrichir certaines classes privilégiées qui sont proches des marchés financiers, qui ont la possibilité de s’endetter beaucoup. La politique de la Banque Centrale dilue la monnaie (effet Cantillon), dilue les petits patrimoines (qui ne sont pas financés par le crédit) existants, puisqu’elle crée de nouvelles richesses et de nouveaux pouvoirs d’achat tombés du ciel  en inflatant la valeur des assets sur les marchés financiers. Elle accroit les inégalités. Les riches deviennent encore plus riches,  car sont favorisés tous ceux qui peuvent utiliser l’effet de levier, c’est à dire s’endetter beaucoup. Il est évident que la classe de gens la plus favorisée de toutes est la classe que l’on appelle historiquement, les barons de la finance. Cette classe, qui détient le pouvoir financier, impose les théories financières, les lois  qui lui sont favorables, et se trouve près des tuyaux d’où coule le précieux liquide monétaire quasi-gratuit.

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Pour que « cela » ne se reproduise pas, on prétend couper le lien entre les financiers, les banques, les marchés, d’une part, etc., et les Etats, les gouvernements, d’autre part. On se dit que si on coupe ce lien, si les gouvernements ne sont plus obligés de venir au secours de la classe financière, alors ils seront protégés, la continuité de l’Etat sera assurée, les gouvernements ne seront pas responsables des dettes du secteur financier et ils resteront solvables. Le chaos sera évité.
De fait, la classe étatique et ses ponctionnaires seront protégés, leurs salaires seront assurés, sur le dos de ceux qui vont payer à leur place, le secteur privé. Les particuliers et les entreprises seront victimes de cette crise, mais l’Etat et ses ponctionnaires continueront comme si de rien n’était, alors, il faut le remarquer, que c’est eux qui ont le plus de dettes et qui ont affaibli le secteur bancaire par ces dettes excessives. Donc, on  aura protégé l’Etat  et ses ponctionnaires  et tous ceux qui en vivent, sur le dos du public privé. Le privé va subir une crise terrible lui, puisque la catastrophe financière  va amputer ses économies et son patrimoine, il va se serrer la ceinture, déposer son bilan, la contraction déflationniste sera terrible et terriblement inégalitaire. Bien entendu, la Banque Centrale va faire la seule chose qu’elle sait faire, elle va refaire un round de création  de liquidités monétaires gratuites qui, bien sûr, va aller chez les kleptos et ploutos et encore les enrichir plus.

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Nous avons écrit et réécrit que, depuis 2008, il n’y avait plus de retour en arrière possible, il faut aller jusqu’au bout, jusqu’au bout de l’Expérience qui mène à la catastrophe. Ce que l’on voit, ce que nous décrivons, en est la confirmation, il n’est pas question de revenir en arrière, c’est « marche ou crève » et comme on le sait, on prend ses dispositions pour préparer la fin. Les dispositifs mis en place prouvent l’issue à venir. Ils attestent du mal qui progresse.

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Pour réduire les risques qui pèsent sur la stabilité financière, on aurait pu:
-forcer les banques à être plus sélectives dans leurs crédits
-réduire leur possibilité d’augmenter leurs bilans par le levier
-obliger les propriétaires des banques à remettre de l’argent et renforcer le capital
-déconnecter la rémunération des élites bancaires des performances obtenues par la prise de risques.
Dans la réalité, ce que l’on fait, c’est protéger les uns, les plus nantis,  et préparer la spoliation des autres, les moins favorisés.
Tout ceci est la conséquence des choix qui ont été faits par Bernanke. Sa politique a échoué, mais on refuse de le reconnaître car il n’est plus possible de faire machine arrière, les problèmes se sont considérablement aggravés depuis 2008/2009. Ce n’est pas un hasard si Bernanke a été choisi pour succéder à Greenspan, il a été choisi parce que l’on connaissait ses idées, ses théories,  ce sont celles des grandes Banques Privées, produites pour leur usage et pour le maintien de leur Pouvoir.

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Les analyse de Bernanke sont  celles qui sont produites par les banques privées, à usage et pour la protection des banques privées, qui, on le sait, sont les vrais maîtresses  de la Fed.

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– L’analyse de Bernanke sur 1929 est qu’il faut forcer à la création de crédit par les taux zéro, par les taux négatifs, les assurances, les promesses et la mise en place du grand entonnoir.
– L’analyse de Bernanke dit que ce qui compte, c’est le prix et le flux du crédit, pas le stock, pas les ratios de dettes. Ceci l’a conduit à vouloir débloquer les tuyaux bouchés par l’injection de liquidités à haute pression.
– Forcer à la création de crédit en en baissant son coût, c’est-à-dire en le rendant attrayant par la baisse des taux, par les assurances données et les promesses.
– Forcer à la création de crédit en agitant la menace inflationniste par les annonces d’objectifs d’inflation minimum, par la création monétaire qui est censée inciter les anticipations à devenir positives.

Le tout pour dévaloriser les dettes, les rendre plus supportables et les euthanasier.
– Bernanke soutient que le crédit est neutre que c’est un simple transfert entre débiteurs et créanciers, c’est faux; il soutient qu’il existe un taux d’intérêt naturel, c’est une idiotie.
– En revanche, il soutient que le stock de dettes n’a aucune importance, il se trompe. Il y a une limite au crédit qu’un système peut accumuler. Bernanke  a fabriqué des bulles et prétend qu’on n’y peut rien, que la seule chose que l’on peut faire, c’est édicter des règles macro-prudentielles, il se trompe et il vous trompe.

EN PRIME

Paul Masson dans The Guardian

“Let’s assemble the evidence. First, the unsustainable debt. Since 2007, the pile of debt in the world has grown by $57tn (£37tn). That’s a compound annual growth rate of 5.3%, significantly beating GDP. Debts have doubled in the so-called emerging markets, while rising by just over a third in the developed world”.

“John Maynard Keynes once wrote that money is a “link to the future” – meaning that what we do with money is a signal of what we think is going to happen in the future. What we’ve done with credit since the global crisis of 2008 is expand it faster than the economy – which can only be done rationally if we think the future is going to be much richer than the present”.

“This summer, the Bank for International Settlements (BIS) pointed out that certain major economies were seeing a sharp rise in debt-to-GDP ratios, which were well outside historic norms. In China, the rest of Asia and Brazil, private-sector borrowing has risen so quickly that BIS’s dashboard of risk is flashing red. In two thirds of all cases, red warnings such as this are followed by a major banking crisis within three years.”

“The underlying cause of this debt glut is the $12tn of free or cheap money created by central banks since 2009, combined with near-zero interest rates. When the real price of money is close to zero, people borrow and worry about the consequences later.”

“So, the biggest risk to the world, despite its growing seriousness, is not the deflation of a bubble. It is the risk of that becoming intertwined with geopolitics. Any politician who minimises or ignores this risk is doing what the purblind economists did in the run up to 2008″.

Read the full article “Apocalypse now: has the next giant financial crash already begun?

18 réflexions sur “Editorial: Réformes bancaires on protège les Ultra-nantis sur le dos des plus défavorisés.

  1. Ping: Anonyme
  2. Bonjour,

    Votre article ne fait que confirmer mon intuition sur le déroulement d’événements économiques et politiques futurs. Je vous en remercie tristement.

    Cependant, je tiens à préciser que la crise financière mondiale a débuté en 2007, et non en 2008, comme de plus en plus de gens, et notamment, de spécialistes, le croient.

    Je vous cite en référence un article de Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_des_subprimes

    Cet article est simplement une référence pour accréditer mon assertion, mais ne se suffit pas à lui-même.
    La raison pour laquelle j’affirme que la crise a commencé en 2007 est très simple : j’étais derrière mon poste de radio quand tout cela a commencé, car j’attendais la « nouvelle grande crise » depuis 2005.
    Celle que l’on pouvait anticiper grâce à l’analyse des cycles de Kondratiev, et que le monde politique et financier a feint de ne pas prévoir. Je ne suis pas devin.

    Faire débuter la crise financière en 2007, c’est avouer implicitement que l’on a pas attendu du tout cette dernière, qu’on l’a subi plutôt qu’anticiper.
    Et puis cela permet de dédouaner la politique globale des États-Unis à cette période, grand responsable de ce qui arrive dans cette histoire, et de faire peser sur l’Europe et L’Union Européenne des responsabilités qui ne lui sont pas imputables. C’est tellement pratique pour discréditer l’euro et sa politique économique à moindre frais, sans effort intellectuel, mais avec des idéologies à ce sujet bien dissimulées, et gratuitement délétères.
    Loin de moi l’idée de défendre les kleptocrates de la commission européenne et du parlement européen. Je le dis juste par souci d’intégrité.

    Je m’en remet à l’analyse des faits, et non à une quelconque idéologie qui me servirait.

    Excellente continuation, ou plutôt devrais-je dire :

    « Excellente déroute économique ».

    E-Gwen.

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  3. Est-ce moi qui fait un contresens ou bien dans la phrase suivante « Forcer à la création de crédit en agitant la menace inflationniste par les annonces d’objectifs d’inflation minimum, par la création monétaire qui est censée inciter les anticipations à devenir positives », « menace inflationniste » est en réalité « menace déflationniste »?

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    1. Non il n’y a pas de contresens, simplement il faut vous habituer à un monde viceux, tordu.
      Le texte est correct.
      Il faut faire peur aux détenteurs de monnaie en agitant la menace inflationniste. Ceci afin qu’ils cessent de la stocker et de la désirer; il faut qu’ils la fassent tourner. Si vous craignez une accélération de l’inflation, cela veut dire que vous avez peur de la dépréciation de votre monnaie, vous avez tendance à utiliser votre monnaie plus vite et à la mettre dans le ciccuit. Si vous craignez la déflation vous conservez votre monnaie puisqu’elle gagne en valeur.
      Ce qu’il faut que vous compreniez une fois pour toutes, c’est que nous marchons sur la tête. Le monde croule sous le credit, 200 trillions aux dernières nouvelles; ce crédit menace de s’écrouler car la croissance est faible et la hausse des prix insuffisante, ce qui fait que ce crédit ne s’allège pas par la croissance nominale des revenus et des GDP. Ils appellent cela une pression déflationniste. Et ils la présentent comme négative car cela rend difficile la situation de tous ceux qui sont endettés. Donc ils luttent pour créer de l’inflation afin d’alléger les dettes du système. Et pour créer de l’inflation il faut que les gens utilisent leur argent, qu’ils le dépensent, donc is agitent une menace inflationniste, par le biais des politiques monétaires laxistes et l’argent gratuit, pour cela. Et ils disent qu’ils continueront jusqu’à ce que l’inflation soit revenue.
      l’objectif des banques Centrales est de faire peur à ceux qui détiennent la monnaie liquide et les moyens de faire peur à aux détenteurs de cash sont;
      -agiter la menace d’une inflation accélérée, c’est à dire la menace de dépréciation monétaire
      -interdire l’usage et du cash/espèces ou le restreindre
      -imposer des taux négatifs, c’est à dire des prélevements sur le cash oisif en banque
      -menacer de procéder à un échange des coupures avec prélevement/taxe lors de l’échange
      -menacer de convertir ce cash en capital des banques à l’occasion de faillites bancaires
      etc etc
      etc

      Donc le raisonnement des nos élites est le suivant:
      -Fixons nous un objectif d’inflation afin que les gens anticipent cette inflation et qu’ils utilisent leur argent.
      -Agitons cette menace inflationniste et essayons de ranimer les anticipations de hausse des prix, c’est à dire d’inflation.
      -Enclenchons une boule de neige de hausse des prix en chaine.

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  4. Il faut éviter les produits à base d’obligations convertibles. Ces produits sont souvent promus par les conseillers bancaires mais ils contiennent une très grosse part de coco’s, cad des obligations émises par des banques pour gonfler leurs « fonds propres »‘ et qui peuvent être converties en actions automatiquement en cas de difficulté.

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  5. Dans le cas où une banque fait faillitte, y a-t-il compensation entre un dépôt par rapport à une dette contractée?
    La compensation est elle autorisée en droit français?

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      1. J’ajoute à mon message précédent que le principe de non compensation ne s’applique pas aux banques dans certains cas très précis (opérations dérivés / pensions livrées conclues dans des contrats cadre – master netting agreements – sous certaines conditions très spécifiques)

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      2. Cela voudrait-il dire que le client d’un banque en faillite perdrait ses dépôts-créances et /ou son épargne mais devrait continuer à rembourser son crédit ?
        Si la banque est en faillite, comment les crédits peuvent-ils continuer à « subsister » ?

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      1. « qui rembourse ses dettes s’enrichit » devrait plutôt être dans le cas bancaire:
        Qui rembourse ses dettes s’enrichit doublement.

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  6. Une remarque, si je puis me permettre : « Les plus défavorisés » ne seront pas affectés. Les gouvernements donneront toujours des food stamps et du RSA, faute de quoi, les banlieues et les rues seraient à feu et à sang, et le gouvernement perdrait un électorat large et servile. La middle class sera laminée, ça c’est sûr. Elle ne peut fuir comme les Kleptos, est trop « honnête » finalement, paie ses impôts, et se fera ponctionner (regardez la Grèce, plutôt l’austérité avec toujours un smartphone qu’une révolution sans) jusqu’à la moelle.

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    1. « Défavorisés » n’est pas à prendre dans le sens classique mais en regard des ultra nantis
      En fait j’aurais pu écrire « classes moyennes », mais je me suis ravisé car cela va toucher plus bas que les classes moyennes
      vous faites bien de souligner et de préciser je vous remercie

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