Appeler un chat un chat: nous sommes en guerre

Pour les pleurnicheries et la compassion convenues , le lecteur  se reportera à ses médias habituels et aux discours des politiciens. Notre hommage aux victimes est le respect de la Vérité. Au dela de la mort, il n’est rien de pire que d’être enseveli sous un drap de mensonges. Nous présentons nos condoléances à tous ceux qui sont touchés par ce drame. 

Les tueurs ont fait irruption dans la salle de concert du Bataclan. Un survivant, rapporte qu’ils ont crié « Allahou akbar ! ». L’un d’entre eux a prononcé quelques phrases où il était question de la Syrie. Puis ils ont ouvert le feu. Ils ont tiré sur la foule des spectateurs.  Paris a connu une nuit sanglante. Une nuit de massacre, de sang et de mort.

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Les médias ont été d’une médiocrité sans nom, tant au plan de la qualité professionnelle du travail d’information, qu’au plan de l’analyse et des commentaires. Aucune capacité à exposer clairement, aucune rigueur dans la forme. Or c’est avec les médias que commence le combat, c’est leur compte rendu, leur gestion des émotions et ensuite leurs interprétations qui déterminent les orientations et les ripostes qui seront données par la suite. Nous avons assisté au règne de l’horizontal , au règne de l’image même pas significative, jusqu’à la satiété. Aucune profondeur, aucune mise en perspective, bref aucune verticalité susceptible d’introduire un peu de sens et d ‘intelligibilité dans des évènements dont précisément la finalité est de paralyser l’intelligence. Car la terreur, c’est cela, la soumission à l’émotionnel et l’incapacité à lui donner du sens pour élaborer des réactions adaptées.

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Ce n’est pas vain de critiquer les médias, car c’est au niveau des médias que la guerre « spectacle » , que la guerre de la peur commence. Il est frappant de voir que l’on désigne ces actes sanglants du nom de l’effet qu’ils font- ils terrorisent – mais que l’on ne prend pas garde au fait que cette terreur est justement mise en scène par les médias. Ils sont à la fois un moyen, un véhicule, un enjeu et leur traitement des évènements est indissociable des buts recherchés. Nous suggérons la mise en place d’une recherche sur le rôle des médias, dans la gestion de la guerre que nous appelons dissymétrique et que d’aucuns se forcent par propagande à appeler du nom fourre tout de terrorisme. Le moral des citoyens est déterminant dans les guerres, former ce moral, le piloter, l’éclairer est primordial car c’est ce moral qui d’une part alimente le terreau, le terrain sur lequel va se dérouler la guerre et ensuite, c’est ce moral éclairé de la population qui va donner ou non sa légitimité à la riposte.

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Cette insistance sur le rôle des médias n’est pas fortuite, elle est centrale dans notre commentaire. Notre commentaire repose sur l’exigence de vérité d’abord et avant tout: seule la vérité est efficace. Or les médias sont les gérants  et les garants de cette vérité. Ils le sont au moment où les populations sont les plus réceptives car, sous le choc , une béance s’ouvre, un besoin de savoir s’ouvre qui font que ce qui est dit ou montré à ce moment précis acquiert un poids et une valeur considérables. C’est à ce moment de réceptivité que tout se noue et se joue. Hier, c’était à une mauvaise pièce de théâtre jouée par de mauvais acteurs qu’il nous été imposé d’assister. La pièce était d’autant plus mauvaise que les protagonistes étaient livrés à eux même, sans expérience, sans canevas, sans synopsis. Ils ont du  faire avec leurs propres insuffisances et surtout leur névrose.  La névrose c’est une vision et une verbalisation  du réel inadaptées, à coté de la plaque,  dans la névrose on remplace la symbolisation vraie, authentique, par autre chose qui vient d’ailleurs. Car c’est bien au spectacle d’ une vision du monde névrotique, inadaptée, incapable coller au monde qu’il nous été donné d’assister. On sentait ces malheureux paralysés, terrorisés non pas par la terreur elle même des évènements , mais par la peur de la gaffe. La peur de dire quelque chose de non politiquement correct, la peur de déplaire aussi. Il fallait , on le sentait bien insister sur l’appellation « terroriste », refuser tout autre caractérisation. Il fallait s’attarder à l’envi sur l’énormité des moyens mis en œuvre pour alimenter le spectacle , insister sur la mobilisation etc etc. Bref il fallait insister  sur la gestion cosmétique des événements. Fait caractéristique , chaque fois qu’un invité essayait de donner un peu de sens, un peu de verticalité, il était interrompu et jamais relancé.

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Nous disons que seule la vérité est efficace, elle seule permet les réactions adaptées et elle seule permet d’élaborer les stratégies utiles dont on a le plus grand besoin. Les précautions prises, les mesures adoptées en vertu du plan Vigipirate, n’ont servi à rien. Les soldats qui patrouillent au pied de la tour Eiffel ou dans les halls d’Orly, de Roissy, des gares ainsi que les vigiles qui obligent les clients à ouvrir leur sac à l’entrée des grands magasins, tout cela est de la foutaise et il faut le dire. C’est de la gestion politique de bas étage qui trompe le peuple et vise à créer un faux sentiment de sécurité. Tout cela est dérisoire et criminel car cela détourne de la véritable action, laquelle commence avec une authentique prise de conscience, non biaisée de ce qui se passe. Sans compter que cela détourne des moyens – forcément limités- qui pourraient être utilisés efficacement.

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La gestion des évènements est uniquement politicienne. La vraie gestion est défaillante, lamentablement défaillante comme le prouvent l’incapacité des services de renseignements et l’incapacité des services spécialisés. Tout est fait non pour réussir dans le réel, mais pour tenter de montrer au peuple que l’on agit et surtout que les pseudo-mesures liberticides que l’on a prise dans le passé sont efficaces. On est dans la promotion, dans la propagande et l’auto justification. . Et donc, on s ‘agite, on vibrionne, on brasse le vocabulaire pour masquer l’impuissance réelle. Tout cela nous fait penser à cette autre lutte , celle contre le chômage. La veille encore, le ministre de l’Intérieur se félicitait de la vigilance qui avait permis à la police de déjouer un projet fumeux d’attentat contre la base navale de Toulon ! Qu’est ce que nous en avons à faire de ce que les services de police fichent, connaissent, répertorient des individus classés comme radicaux ? Ce qui nous intéresse, ce n’est pas que la police soit de plus en plus intelligente et qu’elle ait de bons dossiers, nous ne sommes pas à l’ENA, non ce qui nous importe, c’est n’est pas qu’elle cherche, mais qu’elle trouve et agisse. Quand nous parlons de névrose, en voici encore un exemple, on justifie l’impuissance et l’échec par les efforts accomplis, nous sommes dans le monde de Pierre de Coubertin bien français ou l’essentiel n’est pas gagner , mais de participer. Eh oui, en France, ce qui compte ce n’est pas le succès, mais l’effort que l’on a déployé car normalement dans un monde socialiste cet effort doit être récompensé. La France n’a pas la culture du succès et de ses sanctions, la France a la culture des bons sentiments. C’est une bien terrible névrose que celle là qui la fait délaisser ce qui est efficace, ce qui marche, au profit de la conformité aux principes dominants. A ces principes larmoyants, victimaires. Ces principes de bonne conscience qui sont le discours de l’authentique impuissance. Pendant ce temps, quelques soldats infiltrés de nos ennemis de Daesh ou de nos amis d’Al Qaeda mettaient la dernière touche à la préparation de leur contre attaque sauvage, barbare, non conventionnelle.

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Ces gens sont en guerre. Nous aussi,  nous sommes en guerre nous leur portons la guerre quotidiennement, en Syrie, en Irak, , au Mali et en Libye. Nous leur faisons la guerre. Ils nous font la guerre. Mais notre névrose nous interdit de le reconnaître. Elle nous oblige à faire semblant de croire qu’ils luttent contre nous, que nous luttons contre eux , mais il faut nier la relation entre les deux, il faut nier  que nous luttons l’un contre l’autre, chacun avec ses armes.  Il faut jouer de la magie des mots d’Orwell , ne pas nommer et exorciser en appelant cela d’un autre mot plus commode, « terrorisme ». Comme si le terrorisme tombait du ciel.

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Les Gouvernements Français successifs ont pris le parti, sans consulter le peuple, de participer aux opérations de bombardement menées en Irak et en Syrie. La France a annoncé haut et fort l’envoi gesticulaire d’un porte avion. Mais elle veut dissimuler aux Français que cela un coût . Que cela a un prix et une contrepartie terrible. Hollande veut se faire bien voir de ses Maîtres atlantistes, mais il néglige de nous dire que c’est nous qui payons. C’est le tiers payant habituel . Et c’est cela le socialisme : la dissimulation généralisée, des coûts, des prix à payer, encore un symptôme de névrose que cette dissociation. Quel est le but poursuivi par  cette coalition de simplets qui poursuit dans l’inefficacité la plus totale des objectifs tortueux, contre des ennemis interchangeables au Moyen-Orient ? Sommes nous, sans le savoir les mercenaires d’autres intérêts ?

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Comment peut on avoir la naïveté d’imaginer que nos actions resteront indéfiniment sans réplique ? Alors que nos frontières sont plus que poreuses et que nous abritons en notre sein depuis des décennies des milliers de gens qui ne sont pas contents du sort que nous leur faisons. Des aigris, des laissés pour compte qui sont autant de cibles potentielles des recruteurs  ? Peut-on imaginer que Daesh ou Al Qaida, qui disposent en Europe d’une réserve de troupes dormantes, mais motivées dans la population même n’exerceront aucune contre attaque contre notre population ? Ceux qui l’ont cru sont des irresponsables au mieux, des criminels au pire.

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Les guerres modernes ont changé de nature et de forme, ce sont des guerres qui opposent les forts aux faibles, des guerres dans lesquelles les distinctions entre civils et militaires ne jouent plus, des guerres ou le front et l’arrière se confondent, des guerres ou les victimes ne sont même plus les responsables et les chefs, non les victimes ce sont les populations. Et on fait semblant de l’ignorer !

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On prend les Français pour des attardés. Il suffit de lire et de relire les textes stratégiques de ceux que nous avons désignés et fabriqués de toutes pièces comme nos ennemis, ils écrivent et publient sans arrêt, tout y est dit, tout est annoncé. Ils vont même jusqu’à annoncer avant nous, nos réactions. Et le plus souvent, ils ne se trompent pas, car nous tombons dans tous les pièges comme ceux qui consistent à faire donner l’armée au lieu d’en rester aux mesures de police et de renseignements ! Quoi de plus clair en effet pour ancrer l’idée de la guerre que de réussir à forcer l’adversaire à engager son armée  sur son propre sol ?

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En prime , un texte publié récemment qui éclaire les évènements
Voici notre commentaire d’un texte de JP Chevènement, ce texte n’a pas vieilli. Notre commentaire est en italiques.

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Le terrorisme ne peut se combattre avec des bombes guidées au laser, parce que le terrorisme vient de très loin. Il y a tout un passé, toute une histoire, tout un ressentiment. Il y a eu des réponses diverses adoptées dans le monde arabo-musulman au défi de l’Occident. Et c’est sur la base d’une réponse identitaire d’un courant, le courant salafiste, que la réponse du terroriste djihadiste s’est développé. Mais il y avait d’autres réponses, il faudrait peut-être s’interroger sur le fait de savoir si les pays Occidentaux n’ont pas eux-mêmes contribué à allumer le brasier, par des interventions tout à fait discutable et inappropriée. Je pense aux deux guerres menées contre l’Irak, qui ont abouti à la destruction de l’Etat irakien, et à l’épanouissement d’abord d’Al Qaeda, puis ensuite de Daesh. Ces Etats, je pense à l’Irak, mais aussi à la Syrie, n’étaient pas vraiment vivables pour leur population. Peut-être que l’on aurait pu agir autrement : exercer un magistère d’influence. Il y avait des possibilités. Elles n’ont pas été explorées quand cela était possible, il y a très longtemps .

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J’ai souligné la question essentielle que Chevènement esquive tout en ayant le courage de l’évoquer: « c’est sur la base d’une réponse identitaire d’un courant, le courant salafiste, que la réponse du terroriste djihadiste s’est développé » . Le mot important est identitaire. c’est la clef de la compréhension de la situation. il y a des peuples, des nations ou des fractions de nations qui ne veulent pas passer sous la moulinette occidentale, qui considèrent que notre projet de civilisation ne leur convient pas. Ces peuples sont sous le joug de tyrans ou marchands ou élites occidentalisées, ils n’ont pas les moyens de faire entendre leur voix car leurs régimes ne sont pas démocratiques , et ces régimes sont soutenus par les occidentaux pour des raisons économiques. Ce sont des faibles face aux forts. Pour rallier à leur cause, ils utilisent l’obscurantisme religieux, c’est un moyen d’unifier et de recruter. Dans le monde moderne dissymétrique, la réponse du faible au fort ne peu être que la terreur et la menace barbare. Le religieux est un leurre, un drapeau, ceux qui ont lu les premiers textes de Bin Laden le savent. Le point central qui n’est pas analysé c’est la volonté de vivre selon la Charia et non pas sous le régime de la démocratie libérale  marchande. L’analyse de Chevènement pourrait être radicale, mais alors , il sortirait du jeu politique, or il a choisi d’y rester.

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Aujourd’hui, il faut arriver à rendre vivable l’Irak. Je suis allé en Iran il y a une quinzaine de jours, et j’ai prêché auprès de mes interlocuteurs pour un Irak fédéral, parce que le problème, c’est que les régions occidentales de l’Irak sont peuplées de sunnites, qui ont fait l’objet d’une politique extrêmement sectaire de la part du gouvernement à majorité chiite, mis en place après l’invasion américaine. Et par conséquent, si l’on ne veut pas essayer de comprendre les motivations qui sont derrière un certain nombre de réactions, on ne trouvera pas les médecines appropriées.
Le terrorisme est d’abord justiciable d’un traitement politique, et accessoirement militaire – je ne suis pas contre si c’est nécessaire. Mais j’ai toujours été pour un usage proportionné de la force, et pas pour un usage indiscriminé, car on ouvre une boîte de Pandore, et après on ne contrôle plus.

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Le traitement politique ne résoudrait pas les problèmes, car la révolte et le refus sont au delà, du politique. c’est toute une conception de l’homme, de la vie en société, des rapports sociaux, humains, qui est en cause et en jeu. Nous sommes dans la différence radicale, irréductible , celle qui fait le sens de la vie. La question que personne ne veut poser , même Chevènement ,qui se veut identitaire, est celle ci, as-t-on encore le droit, dans le ONE WORLD,  la possibilité, d’être différent et de se battre à mort pour avoir la possibilité de l’être. D’être ce que l’on est . 

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Dans une affaire comme celle-là, nous sommes en présence de plusieurs acteurs, qui ont des objectifs différents. Les Russes soutiennent Bachar Al Asssad. Les Américains préféreraient s’en passer. Les Turcs en ont surtout après les Kurdes, et à la limite, Daesh, ils les ont généralement approvisionné. Il faut avoir une vision complète du champ, savoir qu’il y a ce conflit sunnite/chiite, Iran/Arabie Saoudite, mais derrière il devrait y avoir une réponse concertée, parce que Daesh est une menace pour le monde entier, et par conséquent on devrait avancer au niveau d’une gouvernance mondiale pour trouver une meilleure coordination.

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Chevènement montre le bout de l’oreille, « il faudrait une gouvernance mondiale » …pour imposer le rouleau compresseur, le laminage de et par  l’ordre libéral  marchand. C’est ce qui fait l’ambiguïté de son positionnement et le fait que politiquement, électoralement il finit toujours par soutenir la deuxième gauche alors qu’il est de la première. Il  fait toujours l’appoint qui permet à ses soit-disants ennemis de l’emporter et finalement de renforcer ce qu’il prétend honnêtement combattre. Ce n’est ni mauvaise foi, ni opportunisme tactique, c’est de l’insuffisance de rigueur. Il faut en effet une singulière audace pour pousser la logique à son extrême

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Nous ne sommes pas les amis de Bachar Al Assad, mais il faut savoir hiérarchiser les priorités. Je crois qu’il y a une priorité évidente, aujourd’hui, c’est d’éradiquer Daesh. Et c’est une menace pour le monde entier. Je viens d’apprendre que des attentats auraient peut-être été déjoués à Moscou. D’autres ont été commis en Turquie, et il est quand même probable que Daesh soit derrière, même si le gouvernement turc n’a pas pris toutes les mesures de sécurité qui s’imposaient.

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Peux-t-on éradiquer ce qui fait le fond, la raison d’être de Daesh? Oui,  Daesh on le peut, mais comment éradiquer ce qui fait le ressort de Daesh? Comment éradiquer le refus , la révolte lorsqu’ils sont une lutte à mort pour exister en tant que ce que l’on est

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On m’a posé la question à Téhéran : si vous éliminez Bachar Al Assad en Syrie, qu’est ce qui se passe ? Vous pensez franchement que Daesh ne va pas rentrer dans Damas ? Je pense que cette question se pose. C’est une situation compliquée, où vous avez Daesh, Bachar Al Assad, et ce que l’on appelle l’Armée de la Libération, dominée par Al-Nosra, qui se rattache à Al Qaeda… On ne peut pas dire que ce soit des gens très sympathiques ! Au moins Bachar ne veut pas instaurer un califat.

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Voici ce qui montre, par défaut, la justesse de notre interprétation. il s’agit de lutter contre l’instauration d’un ordre différent, non marchand, peut être rétrograde, peut être barbare, peut être inférieur, non dominé par l’Intelligence des Lumières, qui serait le Califat

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L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête (Pascal). En définitive, je pense que Saddam Hussein, sur lequel on aurait pu exercer une influence, et on le pouvait dans certaines circonstances, a coûté peut être dix mille fois moins de victimes que les deux guerres qui ont été faite, et au blocus, l’ensemble aboutissant à la destruction de l’Etat irakien et à une guerre interconfessionnelle qui n’est pas terminée.

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Non ce n’est pas une guerre interconfessionnelle, cela en a les apparences car c’est ainsi qu’il est commode de la représenter. C’est une guerre entre les défenseurs  d’un ordre comprador , pillard, vassal des anglo-saxons  et les résistants partisans d’un autre ordre. Il suffit de regarder d’ou viennent les fonds et les mercenaires.
Je pense qu’en politique il faut distinguer les plans. La morale c’est bien, mais il faut savoir distinguer la politique et la morale. Et il faut savoir prendre ses responsabilités.

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Rien à dire, nous sommes dans le fameux pragmatisme politique, celui qui est au dessus de la morale;  ce qui n’est pas grave, mais au dessus de la Vérité efficace, ce qui l’est plus. Le débat n’est ni moral ni politique, il est philosophique.

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