Les marchés sont dominés par les algorithmes, ce sont des modèles qui scrutent certains paramètres et en tirent des conclusions pour opérer; le principe des modèles c’est la répétition.

Un modèle est fondé sur le fait que des enchainements d’évènements se répètent. Les modèles ne sont pas explicatifs, ils sont fondés sur des corrélations dont « on » fait le pari qu’elles se répètent.

Bien entendu la finance ne pense pas, elle ne lit pas mais je conseille de lire l’ouvrage clef d’Alain Badiou intitulé « le concept de modèle » publié dès 1970.

Nous sommes dans le domaine de l’économie comportementale qui est devenue la base de la reflexion des autorités. Elles ne se préoccupent plus du réel sous jacent, elles se préoccupent des perceptions, des réactions, des perception set des corrélations ainsi créées.

Bernanke avait parfaitement compris que des corrélations et des réactions de marché, cela se fabriquait! Il avait suivi le testament théorique de Greensapn qui préconisait de porter les travaux de recherche sur les animal spirits et leur contrôle. Il avait d’ailleurs fait étudier l’influence des nouvelles, leur durée et leur amplitude sur les prix des actifs financiers.

Une étape a été franchie et c’est le grand secret: une corrélation cela se fabrique, une corrélation c’est une structure comportementale que l’on peut créer; avec la complicité des grandes banques conniventes comme Goldman Sachs, par exemple.

On implate une corrélation et on en détruit d’autres, c’est un des nouveaux secrets alchimiques.

Ici on a détruit la corrélation entre la montée des cours de l’or causée par les préoccupations sur la dette du Tresor americain et l’inflation et on l’a remplacée par la corrélation avec les anticipations sur les taux.

Ah les braves gens!