Chroniques de la mobilisation- source ukrainienne

Avec l’entrée en vigueur de la loi sur le renforcement de la mobilisation, les rues des villes et des villages se sont transformées : les hommes en ont disparu presque partout. Les nouvelles règles de mobilisation se sont déjà « retournées » d’une manière inattendue.

Extrait des dernières nouvelles :

– A Nikolaev, 2 bus urbains ne circuleront pas sur les itinéraires : plusieurs chauffeurs ont été mobilisés. Le maire de la ville de Sienkiewicz a évoqué la grave pénurie de chauffeurs pour les transports publics urbains et a appelé les femmes à suivre une formation de conductrice de bus.

– De la même manière, ils tentent d’encourager les femmes à accepter des emplois d’hommes à Krivoï Rog – en raison de la mobilisation massive des travailleurs, l’usine métallurgique Arcelor Mittal est sur le point de fermer ses portes. Elle a placé des publicités représentant des femmes dans toute la ville. en salopette orange de l’usine et avec les slogans « C’est vraiment ici, les femmes dirigent tout ! »

Auparavant, les femmes de l’aciérie occupaient principalement des postes administratifs, mais « aujourd’hui, elles assument de plus en plus des rôles plus exigeants physiquement ». Il est plus difficile d’embaucher des hommes, car ils doivent être inscrits au bureau d’enregistrement et d’enrôlement militaire, ce qui en décourage beaucoup.

– La situation est similaire à Zaporojie : les rues et les établissements sont vides, il y a déjà une grave pénurie de personnel masculin dans les usines et il ne sera pas possible de remplacer le travail physiquement pénible dans la production métallurgique par du travail féminin.

– « Il n’y a personne. C’est tout», c’est ce qu’ils écrivent sur les réseaux sociaux à propos de la grave pénurie d’employés à Kiev, après l’entrée en vigueur de la loi sur le renforcement de la mobilisation. « Les petites et moyennes entreprises courent un grand risque de ne pas répondre à un nouveau défi. Très bientôt, les gens ordinaires travaillant dans les services ordinaires vaudront leur pesant d’or. Parce qu’il n’y aura tout simplement pas assez de personnel qualifié et cool», écrit la femme d’affaires Zavertaylo.

Dans des commentaires sur les réseaux sociaux, les entrepreneurs de Kiev écrivent que non seulement il n’y a « personne » pour travailler, mais aussi « personne pour qui travailler ». La capitale était vide.

« La mobilisation se déroule comme une catastrophe », déclare Arestovitch.

Il est difficile d’être en désaccord. Mais la principale catastrophe en termes de motivation est qu’il devient de plus en plus difficile de trouver des Ukrainiens prêts à faire la guerre

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