Il est fini le temps ou on nous vendait la tarte à la crème du libre échange ,de l’ouverture des frontières comme la panacée de la prospérité! Place aux fermetures de frontières, retour aux droits de douanes, aux subventions, et bientôt le rationnement! Le libre échange ce n’est bien que quand cela fait monter les profits mais ce n’est pas bien quand cela les obèrent.

Bloomberg :

Le projet du président Joe Biden vise à étouffer les importations du premier producteur mondial de véhicules électriques.

« Dans un sens, les nouveaux tarifs punitifs du président Joe Biden sur les véhicules électriques chinois sont en effet nécessaires, tout comme lui et ses responsables le soutiennent », écrit Clive Crook . « Ce qui les rend ainsi, ce sont les sommes énormes que l’administration consacre à l’expansion de la capacité américaine à produire ses propres véhicules électriques. Une caractéristique presque invariable de la politique industrielle est de commencer par une idée stupide, après laquelle de nombreuses autres suivent – ​​par nécessité. Aie.

« Les fabricants américains de véhicules électriques sont en difficulté malgré des subventions généreuses », explique Clive. C’était pourtant la coqueluche boursière il y a encore quelques mois!

«Bidenomics vise à faire deux choses : supprimer les émissions de gaz à effet de serre en accélérant l’adoption des véhicules électriques et créer des emplois bien rémunérés dans une économie manufacturière renaissante. Des travailleurs bien payés qui fabriquent des véhicules électriques bon marché : c’est une combinaison délicate.

Trop délicat, selon David Fickling . « À une époque où l’inflation sous-jacente aux États-Unis atteint son plus haut niveau depuis près de 30 ans et où la croissance du revenu disponible s’essouffle, augmenter le coût des biens de consommation tels que les panneaux solaires et les véhicules électriques semble pervers », écrit David.

« La justification de Biden pour les tarifs est qu’il s’agit d’une initiative favorable au climat, qui donnera aux États-Unis le temps de se développer et de rivaliser avec la formidable industrie chinoise des technologies propres.

Il faut prendre cela avec précaution, étant donné que l’engagement hésitant de Washington en faveur des technologies propres l’a amené à gaspiller ses premières avancées dans le domaine des panneaux solaires et des véhicules électriques . »

Bien sûr, les Chinois peuvent aussi être délicats. « On craint que l’escalade des droits de douane américains sur les produits fabriqués en Chine – y compris le doublement des taux sur les semi-conducteurs et un bond à 102,5 % sur les véhicules électriques – n’oblige les importations à passer par le Mexique simplement comme moyen de réétiqueter leur origine », rapporte Tim Culpan . « Dans ce scénario, peu de valeur est ajoutée aux produits avant qu’ils ne soient expédiés vers le nord sous le label « Fabriqué au Mexique »… Même si les Américains conduisent de plus en plus de voitures de fabrication mexicaine, parlent sur des smartphones de fabrication mexicaine et s’assoient sur des meubles de fabrication mexicaine, les matériaux et les composants proviendront toujours de Chine.

Et puis il y a le gars coincé entre les deux, dit Lionel Laurent : « L’Europe est elle-même divisée et peu disposée à réduire sa dépendance historique à l’égard du commerce chinois et de la sécurité américaine. » Des entreprises comme BYD profitent de cette méfiance. Les tarifs douaniers punitifs en Occident ont contraint le constructeur automobile à s’installer à l’étranger pour que ses produits puissent porter un autocollant Made in Europe.

24 mai – Bloomberg :

« Le rôle démesuré de la Chine dans le commerce mondial inquiète les chefs de la finance mondiale, qui sont prêts à forger un front uni en Italie pour préparer leurs nations à contester les « pratiques néfastes ». Un projet de communiqué formulé lors de la réunion du Groupe des Sept… introduit un langage commun beaucoup plus fort que celui adopté par le club il y a à peine un an… « Nous ferons progresser notre coopération pour renforcer la résilience et la sécurité économiques mondiales et protéger nos économies des chocs et des vulnérabilités systémiques… à cette fin, nous nous efforcerons de rendre nos chaînes d’approvisionnement plus résilientes, fiables, diversifiées et durables et de répondre aux pratiques néfastes, tout en protégeant les technologies critiques et émergentes. »

24 mai – Bloomberg :

« Les trois économies dominantes du monde entrent dans une nouvelle phase de combat alors que les États-Unis utilisent de plus en plus d’armes commerciales empruntées au modèle chinois. Cela menace d’aggraver les fractures internationales et de remettre en question des décennies d’orthodoxie du libre marché – et cela laisse l’Europe avec de grandes décisions à prendre. Le président de l’époque, Donald Trump, a tiré les premiers coups de droits de douane sur la Chine il y a sept ans, puis Joe Biden a fait entrer l’Amérique dans la nouvelle ère de la politique industrielle. La troisième étape, ponctuée par la dernière série de droits de douane imposés par Biden sur les importations chinoises, s’appuie sur les deux premières : utiliser les droits de douane pour défendre les intérêts américains, avec des subventions désormais au cœur de la politique et sans crainte de représailles.»

21 mai – Reuters :

« La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a déclaré… que les États-Unis et l’Europe devaient répondre à la surcapacité industrielle de la Chine de manière « stratégique et unie » pour maintenir la viabilité des fabricants des deux côtés de l’Atlantique. Yellen a déclaré aux journalistes lors d’une visite à Francfort que les ministres des Finances du G7 partageaient les préoccupations américaines concernant les efforts chinois pour dominer les industries des énergies propres, mais n’avaient pas besoin d’une « coordination détaillée » sur les actions commerciales suite à l’imposition de droits de douane américains élevés sur les produits chinois. « Mais je pense que les inquiétudes concernant la stratégie chinoise sont partagées et tout ce que je suggère, c’est qu’étant donné que de nombreux pays partagent cette inquiétude, il est plus énergique de communiquer avec la Chine en tant que groupe », a déclaré Yellen.

22 mai – Bloomberg :

« Pékin a laissé entendre qu’il pourrait exercer des représailles contre l’Union européenne dans un différend commercial qui montre des signes d’escalade de la même manière que la concurrence entre la Chine et les États-Unis. Si l’UE continue de mener des enquêtes sur les entreprises chinoises, la Chine « devra très probablement prendre une série de mesures pour riposter », indique un article… lié aux médias d’État chinois. Pékin a régulièrement utilisé ces canaux pour exprimer sa réflexion sur le commerce. L’UE enquête sur les subventions chinoises dans toute une série de secteurs, menaçant d’imposer des tarifs douaniers aux constructeurs de voitures électriques et excluant les entreprises des appels d’offres ferroviaires et énergétiques.

21 mai – Wall Street Journal (Jon Emont) : « Ces dernières années, l’Occident a tenté de briser l’emprise de la Chine sur les minerais essentiels à la défense et aux technologies vertes. Malgré leurs efforts, les entreprises chinoises deviennent de plus en plus dominantes, et non pas moins. Ils étendent leurs opérations, augmentent l’offre et font baisser les prix. Leurs challengers ne peuvent pas rivaliser. « La Chine n’attend pas que nous rattrapions notre retard », a déclaré Morgan Bazilian, directeur du Payne Institute de la Colorado School of Mines. « Ils investissent en plus de leurs investissements déjà massifs dans tous les aspects de la chaîne d’approvisionnement en minéraux critiques. »

23 mai – Reuters :

« La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a déclaré… qu’elle souhaite que les pays régis par le marché présentent un « mur d’opposition » à la Chine concernant ses politiques industrielles étatiques, une question clé sur laquelle elle insiste. une réunion du G7 sur les finances cette semaine.