Draghi retire son masque

LISEZ ATTENTIVEMENT LE TEXTE CI DESSOUS.

A PREMIERE VUE, IL SEMBLE ANODIN. C’EST UN TEXTE COMME ON EN VOIT DES CENTAINES, UN PLAIDOYER DE PLUS.

.
VOUS REMARQUEREZ LES POINTS SUIVANTS :

.
1 c’est un banquier central non élu , dont la nomination résulte d’un marchandage, qui s’exprime avec autorité. il n’attire aucune contradiction ou débat
2 c’est un ancien banquier issu de la communauté spéculative internationale, Goldman Sachs
3 il exprime un point de vue politique, suprême, puisque ses propos concernent : la souveraineté
4 il veut imposer un ordre politique sans consultation populaire sur un sujet clef, majeur
5 il veut mettre en ordre l’Europe au nom de l’économie et surtout la monnaie
6 pour parvenir à ses fins, l’argument utilisé est celui de la peur : « ce retard pourrait être dangereux ».
7 Ce sont des propos non justifiés, rien n’est démontré, tout est asséné, unilatéralement. On peut aussi bien soutenir, conformément aux théories libérales perverties dont les kleptos se réclament que c’est de la diversité et de la concurrence que naitront l’innovation, l’efficacité et la la prospérité.

.
Draghi tient ce que l’on appelle des propos et des injonctions d’autorité , c’est à dire qui n’ont de poids que par son seul statut de patron de la Banque Centrale. Donc c’est un abus, il outre passe sa légitimité. Sa qualification éventuelle, sa compétence ne valent que dans le cadre de sa fonction. Elles sont restreintes à cela. Il est nommé pour servir, pas pour commander et menacer. Draghi est là pour obéir, respecter la charte qui a institué la BCE  et l’Euro dans le cadre des traités existants; il est là en tant qu’intermédiaire, médiateur,  d’une loi qui le transcende, celle que les peuples souverains ont  décidés. Qu’il ne plaigne pas si déjà les politiciens malhonnêtes acceptent d’avaliser ses détournements de l’esprit de la Charte.

.
Voici le schéma qui autorise les putschs par les kleptocrates et autres guelfes noirs ou gnomes :
-on évacue la politique comme dimension de nos sociétés
-on évacue la souveraineté populaire comme source du pouvoir et on la remplace par le faux savoir idéologique de la technocratie
-on impose l’économique comme catégorie suprême
-on met l’économie productive au pas et au service de l’argent et de la finance, puis de la Banque
-on insère dans un ensemble mondial qui dicte de facon « soft » mais incontournable ce que l’on doit faire et ne pas faire
-on organise l’ensemble mondial de facon techno-ploutocratique, dans la cadre  d’un pouvoir sans visage auto co-optatif et auto reproductible. Une self perpetuating élite.
Et on a instauré la tyrannie.

Lisez avec attention, arrêtez vous sur chaque phrase.

.
« Le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi demande aux pays de la zone euro de s’unir pour réformer leur économie et affirme qu’un partage de souveraineté est une chance et non une menace.
Dans un message lu lors d’une conférence à Rome et diffusé samedi par la BCE, Mario Draghi demande aux Etats d’agir rapidement à propos des recommandations faites par la BCE pour parachever l’union économique et monétaire parce que de nombreuses mesures préconisées sont restées lettre morte.
« La situation dans la zone euro montre que ce retard pourrait être dangereux », déclare le président de la banque centrale des pays de la zone euro.
Vendredi, il avait indiqué que la croissance économique resterait faible dans la zone euro compte tenu du chômage et de la faiblesse des investissements.
Des progrès ont certes été faits, notamment en matière d’union bancaire, déclare Mario Draghi samedi, mais les risques privés doivent être partagés au sein de la zone euro, l’intégration financière améliorant l’accès des entreprises au crédit et débouchant sur une union totale des marchés financiers, déclare Mario Draghi.
Le banquier central appelle à un respect plus strict des règles budgétaires pour réduire les différences entre Etats membres en matière d’emploi, de croissance et de productivité.
En matière de réformes structurelles, les Etats membres devront à la fois suivre des normes communes, tout en ayant chacun une approche adaptée aux spécificités locales. Tout cela permettra « une convergence dans la capacité de nos économies à résister aux chocs et à croître ensemble ».
Enfin, Mario Draghi souligne que la zone euro devrait se demander si elle a fait suffisamment pour sauvegarder la possibilité d’utiliser la politique budgétaire pour contrecarrer les cycles économiques et conclut par la négative.
De nombreux pays européens n’ont réalisé qu’après l’apparition de la crise de la dette que leur droit souverain à déterminer leur propre politique économique serait limitée au sein de l’union monétaire, souligne Mario Draghi.
Travailler pour atteindre la stabilité sur la durée passe par un partage des commandes, souligne le président de la BCE. « Ce qui peut sembler une menace est en fait une opportunité », affirme-t-il. »

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s