La popularité de François Hollande a  baissé, celle de Manuel Valls est au plus bas.

On n’ose imaginer ce que ces cotes de popularité seraient si il n’y avait pas les astuces de la Com, la complaisance des médias, le decorum du pouvoir et le respect quasi religieux de leur fonction! Si les Français connaissaient la vérité, si il y avait un vrai débat politique pour les éclairer, à notre avis, on serait dans le rouge, dans le négatif. Ils seraient à moins quelque chose! Heureusement pour le couple, il n’y a pas, d’opposition réelle, il n’y a pas  de corps intermédiaires, pas de journal d’opinion, c’est le grand vide des micros trottoirs imbéciles.

On se demande d’ailleurs pourquoi dépenser de l’argent pour des sondages, ils ne servent à rien, ils n’éclairent plus la démocratie. Pas plus que les élections, les sondages, l’impopularité  n’inflêchissent l’action gouvernementale. Dans le sytème actuel, on n’est plus jamais élu pour soi, pour une programme ou une orientaion, on n’est élu que par défaut. Il suffit d’attendre son tour.

Pour la première fois depuis le début du quinquennat, les cotes du chef de l’Etat et de son Premier ministre sont simultanément sous la barre des 50% chez les sympathisants de gauche, selon un sondage BVA pour Orange et iTELE publié samedi.

Seuls 21% des Français conservent une bonne opinion de François Hollande, soit un point de moins qu’en février et douze points de moins que son rebond enregistré après les attentats de novembre. Hollande teste ses plus bas   (19%) touchés à l’automne 2014.

Quant à Manuel Valls, sa cote tombe à 28%, une chute de cinq points par rapport à février et de 11 points en deux mois dans le sillage du projet de réforme du Code du travail qui suscite une forte hostilité.

Le sondage a été réalisé auprès d’un échantillon représentatif de 1.076 personnes âgées de 18 ans et plus interrogées par téléphone puis internet les 21 et 22 mars.