Les britanniques reprennent la main!


 Les éléments de la confrontation entre la Grande Bretagne et l’Union se mettent en place, avec pour chacun la volonté de se mettre dans la meilleure position de force pour discuter.

Les anglais ont pour eux l’imbécilité commise par les européens  dans le montage de l’article 50: ce sont  eux qui ont l’initiative de l’invoquer et l’Union n’a aucun moyen de les forcer à le faire!

Par ailleurs les Européesn ont des intérêts contradictoires, ils sont désunis.  

Ce sont les britanniques qui ont la maîtrise du calendrier et des étapes et on comprend la fureur impuissante de Merkel et Hollande qui voudraient que cela aille vite. Ils ont beau vociférer, ce sont les angalis qui ont la main! Et cela peut trainer car il faut que la décision soit prise par le Parlement Britannique…y a -t-il une majorité pour cela? Qui sera le prochain Premier ministre? 

Quel sera sa tratégie? 

Il ne donnera certainement pas son congé de l’Article 50 avant d’avoir élaboré une stratégie et d’avoir les moyens de la mettre en place au mieux des intérêts de son pays. 

Tout cela va contre les intérêts politiciens des pays de l’Union, lesquels ont les eurosceptiques au train. En particulier en Italie ou la situation est plus grave que l’on ne le pensait. L’ilatle est sous la pression d’un run bancaire. 

Les révélations , par une fuite,  d’un sauvetage subreptice des banques Italiennes par mise a disposition de 150 milliards de liquidités exceptionnelles, indiquent qu’un « run » est en cours sur les banques italiennes.
Le plus frappant est que cela a été dissimulé alors que la décision date de dimanche.  Cette facilité de 150 milliards entre dans le cadre des mesures exceptionnelles dont dispose la BCE,. Ces facilités sont disponibles pour 6 mois avec la garantie du gouvernement italien.
En fait nous sommes dans les subterfuges, les entourloupes discrétionnaires et l’opacité pour masquer une situation qui risquait de faire boule de neigne. La transparence est sélective et il y a fort à parier que des initiés ont bénéficié de cette information, la quelle tout à fait logiquement a progressivement transpiré et explique l’évolution bourisère un peu bizarre que l’on a constaté.
 

L’agence de notation Standard and Poor’s a dégradé d’un cran jeudi la note de la dette long terme de l’Union européennne, expliquant sa décision par les incertitudes entourant le bloc après le vote britannique en faveur de la sortie de l’UE.

Après la décision des électeurs britanniques de quitter l’UE suite au référendum du 23 juin, nous avons réévalué notre analyse sur la cohésion au sein de l’UE, que nous considérons aujourd’hui comme un facteur neutre plutôt que positif dans la notation de cet ensemble, a indiqué l’agence dans un communiqué.

Selon ce communiqué, S&P a abaissé la note de l’UE de AA+ à AA, avec une perspective stable, ce qui signifie que l’agence estime qu’une dégradation supplémentaire ne sera pas nécessaire à moyen terme.

Lundi, S&P et Fitch avaient tous deux dégradé la notation du Royaume-Uni en mentionnant le référendum de la semaine dernière, qui a tranché en faveur d’une sortie de l’UE. S&P a abaissé la note du pays de AAA, la meilleure note, à AA, tandis que Fitch l’a fait passer de AA+ à AA.

La note relativement élevée de l’Union européenne signifie que nous estimons que les Etats membres vont s’acquiter de leurs obligations budgétaires envers l’UE, a ajouté l’agence.

En 2016, l’Allemagne, la France et l’Angleterre ont contribué respectivement à hauteur de 21%, 16% et 13% au budget total de l’organisation européenne.


 

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