David Copperfield est aux commandes, avec MAJ et sondage

Hollande , Valls et Cazeneuve sont des illusionnistes, ils vous disent de regarder là bas, vers la Syrie et l’Irak alors que c’est ici, en France, sur notre sol que les choses se passent. Et t les médias sont complices de ces illusionnistes, ils pointent ailleurs quand c’est ici qu’il faut regarder et agir. 

Hollande a réagi à l’attaque de Nice en réitérant ses rodomontades guerrières façon Georges W. Bush.  Comme il l’avait fait après l’attaque de Novembre qui a tué 130 personnes.

En bonne logique, les évènements de Nice devraient ouvrir une crise politique. On ne le dit pas en France car les médias ont bien trop peur, mais on le dit et on l’écrit en Grande Bretagne ou il règne encore un peu de liberté sinon d’audace.

The Guardian analyse la situation crée par les carences  du gouvernement français sans  complaisance et avec nettement plus de compétence journalistique que la presse domestique, domestique est le bon mot!  Le rappel des faits est impeccable, la mise en situation remarquable, le ton est juste.


https://www.theguardian.com/world/2016/jul/15/nice-attack-is-a-crisis-for-presidency-of-francois-hollande


Le Guardian écrit  » le fait que plus de 80 personnes ont été tuées 8 mois seulement après l’attaque dévastatrice de Novembre constitue une  crise pour le Premier Français ». Le Guardian ne dit même pas que cela devrait déclencher une crise, il dit que c’en est une et nous partageons totalement ce point de vue, c’est une crise, une crise de leadership, une crise de légitimité dans la fonction.

« Toute la France est sous la menace du terrorisme Islamique » a déclaré Hollande. Jusque là rien à dire, on est dans  le réel, dans le constat incontestable. Encore qu’il faille nuancer et complexifier l’analyse , aux dires mêmes de nos autorité; le tueur  de Nice n’aurait pas été radicalisé ; ce qui signifie que les rodmontades geurrières n’ont pas lieu d’être, les causes suggérées étant personnelles. A vouloir exonérer la responsabilité de l’islam et des islamistes, on ouvre une autre boite de Pandore, celle du laxisme de l’accueil en France, celle  du laxisqme des services chargés de detecter les gens  dangereux, droit-communs ou autres . C’était une incidente . Hollande ajoute « rien ne pourra nous fair céder et nous détourner de notre volonté de combattre le terrorisme ».

Attention,  déja on dérape, car ayant diagnostiqué une menace contre la France et les Français un être rationnel dirait , promettrait de protéger sa population. La réponse raisonnable, digne d’un chef serait celle ci: « je m’engage à vous protéger de cette menace », ce qui n’est absolument pas la même chose que ce qu’il dit: « je continuerais à combattre le terrorisme ».

Nous sommes dans le « zig » et notre « chef » part dans le zag, il tourne le dos ou alors suit une voie parallèle. Personne n’oserait affirmer que lutter contre le terrorisme là bas au loin constitue une protection même indirecte des Français, personne ne confond les terroristes qui sont en Syrie ou en Irak avec ceux qui sont sur notre sol. On parle bien de gens différents et le mot terroriste est un piège, voire une tromperie car il recouvre deux réalités différentes, le terroriste chez nous n’est pas celui qui combat la bas avec Daesh! Il manque une articulation, et c’estc elle ci: si les terroristes laà bas , trouventdes relais chez nous, alors il faut s’interroger sur la présence des ces relais, leur nocivité, leur detection et bien sur leur refoulement. Il faut aussi se demander pourquoi des gens  qui viennent profiter des générosités redistributives françaises se retournent contre nous au lieu  de manifester leur gratitude. Il faut s’interroger sur la politique d’accueil dans  son ensemble. Non seulement ils viennent piller notre travail, l’héritage de nos ancêtres, mais en plus ils nous  haïssent au point d’épouser les causes de nos ennemis.

Mais admettons que Hollande commet une facilité et qu’il pense  que ce sont les gens de Daesh qui voyagent et viennent nous assassiner en France, alors si c’est cela, il doit dire:  « je vais vous protèger en fermant les frontières, ils ne rentreront plus chez nous »! Mais il ne le dit pas car il sait bien qu’il utilise une malhonnêteté intellectuelle en utilisant le mot « terroriste » avec des sens  différents et pour désigner des réalités distinctes.

Bref il y a une menace ici, chez nous, à nos portes, dans  nos rues, bientot dans nos écoles et que nous dit le fanfaron? Je combattrai le terrorisme , rien ne m’arrêtera!  Il ne dit pas vous pouvez compter sur moi, que non!  Et attention , pour le cas ou vous n’auriez pas compris, matamore ajoute »nous allons renforcer nos actions en Irak et en Syrie ».  Mais cela ne suffit pas encore car pour le cas ou les Français n’auraient pas encore compris que leur sécurité et leur vie on s’en fout,  il met les points sur les « i »: nous continuerons à frapper ceux qui nous attaquent  sur notre propre sol ». Voyons, la protection des Français, c’est ici en France qu’il faut la mettre en place!

Peut on être plus névrosé? La névrose c’est quand on apporte à une situation une réponse à côté de la plaque, idiote, inadaptée et que l’on répète, que l’on recommence.  Peut-on être plus inadapté en constatant une menace sur le sol français et en allant bombarder des gens là bas, très loin qui ne sont précisément pas ceux qui commettent les attaques. Et en plus en ne fermant pas les frontières. Et en plus en accueillant des faux réfugiés mélangés aux vrais.

En allant bombarder, d’une part on gaspille des ressources qui seraient mieux utilisées à protéger sa population,  et d’autre part on augmente la motivation de ceux qui en France ont envie de nous tuer. Au lieu de guérir le mal, de protéger contre la menace, on joue au Bush débile qui a frappé les Irakiens  parce qu’il n’avait pas le courage et les moyens de frapper les vrais responsables, les Saoudiens.

Si au lieu de protéger ses citoyens contre une menace, un chef préfère punir des gens  qui sont au loin et laisser les véritables assassins  continuer leur oeuvre de mort, alors, c’est de l’insanité mentale.

Il faut être « insane » pour tracer une équivalence imaginaire entre protéger ses citoyens sur le sol national et se venger , car c’est de cela qu’il s ‘agit, en allant bombarder d’autres gens . L’ennui c’est que Hollande se fait plaisir à lui, il veut montrer- à qui ?- qu’il a grosse paire, qu’il en a , comme on dit. Il fait plaisir à son ego comme l’imbécile de Bush le Texan;  à son narcissisme en montrant qu’il est un  homme, qu’il ne se laisse pas intimider , mais hélas ce sont les autres, les Français, les citoyens innocents qui trinquent , qui meurent, qui souffrent, qui perdent leurs proches.

 

EN PRIME

Sondage: les français commencent à voir clair: pas confiance

Selon un sondage Ifop pour Le Figaro, 67% des personnes interrogées au lendemain de l’attentat à Nice affirment ne pas avoir confiance en François Hollande et son gouvernement pour faire face et lutter contre le terrorisme. Le dévissage de l’exécutif sur cette question brûlante est d’autant plus net que les quatre baromètres précédents de l’Ifop, réalisés entre les 8  janvier 2015 et 5  janvier 2016, avaient situé cette confiance entre 49 % et 51 %. En six mois, le pouvoir a donc perdu seize points de confiance. Si un Français sur deux estime la France en guerre, 81 % des sondés sont également prêts à accepter davantage de contrôles et une certaine limitation de leurs libertés.

Sur les neuf thèmes abordés dans ce sondage, tous les signaux sont au rouge. Évaluation de la menace terroriste, confiance accordée aux différents acteurs, impact sur la vie quotidienne, engagement des autorités, devenir de l’état d’urgence, hausse des contrôles, limitation des libertés, fichés S, adhésion à la peine de perpétuité réelle. Globalement, les mesures de l’Ifop révèlent une nouvelle perception de la menace terroriste en France. « L’attentat de Nice a profondément marqué les esprits et renforcé des opinions préexistantes selon lesquelles la France, en guerre face à des ennemis déterminés, devait s’autoriser des mesures que les autorités n’avaient pas envisagées jusqu’alors », explique Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’Ifop.

EN PRIME

Discours de Robert Ménard, maire de Béziers, prononcé lors du rassemblement en mémoire des victimes de l’attentat de Nice

Mesdames, Messieurs,
Mes amis, mes chers compatriotes,

Voici dix-huit mois, un soir de janvier, nous étions sur cette même place afin de rendre hommage aux victimes de Charlie-Hebdo.
Voici huit mois, un soir de novembre, nous nous retrouvions devant le monument aux morts du Plateau des poètes en mémoire des victimes du Bataclan et des autres attentats de Paris.
Et nous voici ce soir de nouveau rassemblés pour un hommage aux morts de Nice.
Combien dérisoires sont ces rassemblements, le nôtre comme les autres, un peu partout en France. Dérisoires en ce qu’ils disent de notre impuissance, de notre colère contenue. Et, pourtant, il faut ces hommages, il faut ces rassemblements, il faut ces gestes de deuil. Car ceux qui sont morts méritent nos pensées et, pour ceux qui croient, nos prières.
Mais les pensées et les prières ne sont pas tout. Il faut aussi regarder la vérité en face. Il faut être fort et pour être fort, il faut être lucide. Il faut dire ce qui est. Il faut nommer les choses. C’est-à-dire l’exact contraire des paroles officielles, des paroles médiatiques.
Depuis des mois, et encore aujourd’hui, on ne cesse de nous parler de « menaces terroristes ». Or, nous ne sommes plus au stade des menaces, ces menaces sont des réalités, et cette réalité a un nom : le terrorisme islamiste.
Ce terrorisme islamiste est implanté chez nous, dans nos villes, dans nos quartiers, dans nos cités. Le tueur de Nice habitait la ville. Partout, et en nombre, ces terroristes ont des sympathisants. Dans nos prisons, chaque attentat est accueilli par des cris de joie.
On nous dit souvent que ces terroristes sont français. C’est presque toujours vrai. Mais, pour la plupart, ils ont une double nationalité, la nôtre et celle de leur pays d’origine. La nôtre pour pouvoir aller et venir sur notre sol, vivre de la France, de sa générosité qu’ils prennent pour de la faiblesse et, peut-être même, pour de la bêtise. Et puis l’autre nationalité, celle de leur cœur. En réalité, ce ne sont que des Français de papier, des Français d’apparence… de faux français !
L’assassin de Nice n’avait qu’une seule nationalité, il était tunisien. Depuis 2010, il était connu pour des menaces, des vols et des violences. En janvier dernier, il avait été placé sous contrôle judiciaire pour des faits de violence avec armes. Puis, en mars, condamné à de la prison avec sursis. Eh bien, malgré six années de violences, malgré cette condamnation, ce titulaire d’une simple carte de séjour était toujours sur notre sol.
Tous ces faits, depuis janvier 2015, convergent vers les mêmes questions auxquelles il serait temps qu’on apporte des réponses appropriées, des réponses d’un État digne de ce nom, capable de défendre les Français.

Combien de temps allons-nous  attendre avant d’expulser les délinquants étrangers?
Combien de temps allons-nous accepter ces doubles nationalités, je ne parle pas évidemment des Européens ?
Combien de temps allons-nous encore attendre avant de retirer notre nationalité à des gens qui la méprisent ?
Combien de réfugiés, vrais ou faux, et plus souvent faux que vrai, l’Europe va-t-elle encore laisser entrer sur son territoire ?
Combien de temps encore laisserons-nous en liberté les islamistes fichés S ?
Combien de temps accepterons-nous le retour de Syrie des combattants de l’Etat islamique ?
Qu’on ne m’accuse pas de faire de la politique ou de la récupération. On nous dit que nous sommes en guerre ? Alors, il faut tout dire pour tout prévenir. Il faut en finir avec les illusions et affronter la réalité avant qu’elle ne nous détruise.
Quand on est en danger, on expulse les intrus et l’on ferme sa porte. Ou alors, on s’apprête à d’autres deuils, à d’autres larmes. Parce que si on ne fait pas tout le nécessaire pour qu’il n’y ait pas d’autres massacres, on est un hypocrite ou un lâche.
Le tueur de Nice se prenait sans doute pour un héros. Mais comme ceux de Charlie hebdo ou du Bataclan, il n’était qu’un minable, juste capable d’attaquer par surprise des femmes, des enfants et des hommes désarmés.
Il faut le dire : ces terroristes sont la lie, la boue de l’humanité. Ils n’ont pas une once de vrai courage. Ce serait faire offense aux bêtes que de les comparer à eux. Ni hommes ni bêtes, ces terroristes ne sont rien.
Il faut les mépriser. Mais il faut aussi les combattre et les écraser sans le moindre scrupule, sans la moindre hésitation morale. Et pour cela, il faut de vraies décisions, de vrais actes. A quoi sert un état d’urgence, alors que nous sommes en état de guerre ?
Mesdames et messieurs, nous allons terminer en chantant notre hymne national. Nous allons le chanter en songeant à ses paroles. Nous ne sommes pas dans un stade de foot et ce n’est pas du sport. Ce sont les paroles d’un chant de guerre. Il est chanté par les Français depuis plus de deux siècles. Le meilleur hommage que nous puissions rendre aux morts d’hier est de le chanter comme un chant de combat, un chant de victoire.

Vive la France !

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