Apple tax: un gros signal négatif

la Commission européenne a sommé l’Irlande de récupérer auprès d’Apple les aides d’état reçues illégalement entre 2003 et 2014 et qui s’élèvent à 13 milliards d’euros. A cette somme, s’ajouteront les intérêts. « L’enquête de la Commission a conclu que l’Irlande avait accordé des avantages fiscaux illégaux à Apple, ce qui a permis à cette dernière de payer nettement moins d’impôts que les autres sociétés pendant de nombreuses années », indique Bruxelles dans un communiqué.

La première constatation que l’on peut faire est qu’un pays , l’Irlande n’est plus souverain, il n’est plus maitre de sa fiscalité , or la fiscalité est le domaine de la souverineté par excellence. L’autre domaine, le monétaire a été abandonné, on le sait. Les Irlandais que l’on sache n’ont jamais voté pour un abandon de leur souverienté, cela s’est fait de façon subreptice, en cachertte selon la méthode de l’Union Européenne, laquelle consiste à multiplier les avancées afin de les rendre irréversibles. Les votes et élections dans l’UE sont juste bons à exprimer des préferences sur la couleur des édifices publics, comme du temps de Miche Rocard:  sur la couleur des cages d’escalier des HLM.

La seconde constatation s’impose d’elle même, sauf pour la presse MSM: les citoyens britanniques ont eu raison de voter en faveur du Brexit, cette mesure le prouve. Plus le temps passe et plus les résultats du referendum du 23 juin paraissent sensés et justifiés.

D’une part la Grande Bretagne ne souffre d’aucune catastrophe, l’ordre internationnal est préservé et les bénéfices de la non -appartenance deviennent de plus en plus clairs. Finis les diktats, les pressions, les pertes de souveraineté.

Troisème constatation, l’Union se revèle être ce qu’elle est,  d’une part un cartel monopolistique de taxateurs et d’autre part une institution cynique qui n’hésite pas à pratiquer le chantage. L’Union pratique la violence d ‘état, ainsi on a vu au lendemain les simplets français et Italiens demander , exiger que le Royaume Uni fasse jouer l’artice 50 pour en quelque sorte punir sa population au lieu de procéder diplomatiquement,par négociation comme cela se fait dans les relations normales entre pays souverains. Heureusement les Anglais ont reçu le renfort du frère américain lequel a ordonné aux européens de rentrer à la niche et d ‘abandonner cette idée .

Quitter l’Union présente des risques, cela ne fait aucun doute, mais les électeurs britanniques ont vu juste quand ils ont considéré que ces risques n’étaient rien à coté des dégats certains que les pratiques européennes occasionnaient. L’Europe ne veut pas de concurrence, elle veut une arène  fermée à l’intérieur de laquelle les peuples s’affrontent, sous le regard des maitres, en  particulier Allemands et de leur alliés. Le champ de bataille doit être clos, afin qu’à l’intérieur un Ordre Nouveau puisse s’instaurer, cet ordre qu’ils n’ont pas pu instaurer dans  les années 30 et 40. Cette cloture monopolistique européenne prive de  l’apport des enrtreprises les plus innovantes et compétitives, mais qu’importe, le but c’est avant tout le monopole, la maitrise, le contrôle, pas l’ouverture et le progrés. Encore moins la prospérité. Le vrai projet européen , c’est le socialisme d’état , ceux qui nous parlent de libéralisme sont des mystificateurs. D’ou la nature profondément bureaucratique de la construction européenne, sa nature Nomenklaturiste.

Chaque pays devrait pouvoir utiliser ses atouts. Pour les uns c’est la spécialisation industrielle héritée des effort de guerre et d’impérialisme comme les Allemands; pour les autres, cela peut être la competitivité de leur état et de leur systeme de taxation , de leur système social. De leur bonne gestion , en quelle sorte, comme la maitrise des frais généraux de fonctionnement du pays etc etc, mais de cette compétition, les états taxateurs ne veulent pas , ils veulent l’alignement  sur le moins efficace, sur le plus gourmand, sur le plus prédateur. Le simple bon sens voudrait que les pays les plus petits offrent le système de taxation le plus compétitif , chacun doit pouvoir exploiter ses avantages comparatifs. Le ministre Irlandais des Finances, Michael Noonan  ne s’y est pas trompé lorsqu’il a déclaré que le seul choix rationel possible pour l’Irlande était de lutter contre l’Union Européenne,  « faire autre chose serait « manger les plants de pomme de terre »

En fait l’Union, si prompte à critiquer Trump met exactement en pratique ses idées! C’est le miracle du populisme , il gagne même les institutions qui prétendent lutter contre lui! Comme quoi, la facilité est toujours une tentation. Les grandes sociétés sont intrinséquement vicieuses, elles trichent, profitent;  c’est le message qui est ainsi passé aux populations, le même exactement que celui des populistes. L’Union est jalouse de l’attrait que constitue l’Irlande pour le global business, elle préfère la taxation de richesses à la création de richesses, elle veut même pire, elle veut les double taxations. L’Union veut le règne de l’arbitraire des Ponctionnaires, l’instabilité réglementaire qui exigent et imposent toujours plus de normes, d’interdits et de régulation. L’Union vient d’envoyer un message global symbolique au business: vous n’êtes pas en sécurité chez nous.

Un signal fort est également envoyé à Theresa May.  Celle ci a declaré que la Grande Bretagne « is opened for business » elle est ouverte pour le business.  Cela devrait l’encourager à mettre en  oeuvre la proposition de son Chancelier, Philip Hammond,  proposition qui vise à mettre l’impôt sur les  sociétés à 15%.

Face à la violence d’état qui se fait de plus en plus cynique, de moins en moins discrète, les citoyens  n’ont en fait qu’une arme: c’est la mise en concurrence de ces états, de ces classes politiques, de ces Ponctionnaires. Il faut leur retourner le combat, ils nous mettent dans l’arène à nous déchirer entre nous, à nous diviser, il faut leur rendre la pareille et pour cela il faut casser les monopoles, les alliances, les ententes. Il faut recréer les alternatives, les choix, les espaces de liberté.

EN PRIME :

.Loin de nous l’idée de défendre Apple , ce n’est pas notre problème et nous n’apprécions guère sa façon de tout monétiser au détriment des utlisateurs qui tombent dans ses filets à tendance monopolisitique, mais nous considérons que l’insécurité financère et réglementaire sont des erreurs économiques et des abus de droit.

Le  business pour se developper a besoin de savoir ou il va, de tabler sur des règles du jeu stables et de se projeter dans l’avenir. Forcer l’Irlande, lui tordre le bras pour ‘obliger  à revenir sur des arrangements avec Apple est contreproductif. 

En fait ces gens de l’UE  aiment la concurrence quand elle met les salariés en concurrence , les met au chomage et les oblige a réduire leurs prétentions salariales, mais, en tant que gouvernements, ils ne croient, pour eux,  qu’au monopoile, le leur, celui qui met en place des cartels fiscaux, des cartels d’inéfficacicité spoliatoires auquel personne ne peut échapper. 

L’Union Européenne , socialiste, même dans la fraction droitière est conçue comme un monopole dont les citoyens ne doivent pas pouvoir s’échapper, monopole réglmentaire et fiscal, pas question de mettre les gouvernants en concurrence entre eux pour déterminer le plus efficace, celui qui est le mieux à même de rétabir la prospérité, non, surtout pas. Il faut s’entendre pour tondre les citoyens et par extension tout le privé. Ils veulent la scélérate harmonisation fiscale chère à tous les taxateurs. Ah le fameux approfondissement de l’Union qui ne se donne même pas la peine de dissimuler ce qu’il est : l’approfondissement de la servitude.

L’Union européenne est la constiutution d ‘un monopole d’exploitation et de servage dont ils essaient jour après jour de boucher  les failles. C’est le sens profond de ce que ces gens appelle l’approfondissementde l’Europe! C’est également le sens profond du Projet Mondialiste: les uns dans l’arène à se faire concurrence, à s’entretuer et les autres, sur les gradins qui comptent les coups, les morts et ramassent le surproduit. 

 

 

2 réflexions sur “Apple tax: un gros signal négatif

  1. Excellent papier, merci!
    Derrière les mots de liberté, de concurrence, se cache une politique monopoliste qui vise en fait à empêcher de mettre en concurrence les bureaucraties et les rentiers en tout genre. Et ils arrivent à faire croire à des millions de citoyens qu’il s’agit d’un modèle d’Europe libérale!

    En écho de vos propos, un papier de P.Salin sur le sens caché des mots » intégration » et « harmonisation »‘:

    http://www.libinst.ch/?i=integration-europeenne–fr

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