S&P 500 en hebdo

Depuis l’été 2015 , le S&P n’a pour ainsi dire rien fait. On a vu quelques petits sommets marginaux, non rémunérateurs sur les indices vedettes comme le S&P tandis que les indices larges du type NYSE étaient en baisse.

Tout cela exprime un marché fatigué, voire épuisé.

Cela n’a rien que de très normal puisque l’on vit sur une queue de stimulus financier qui n’en finit pas jouer les prolongations et que l’économie réelle n’apporte aucun soutien, coincée entre une croissance anémique et pauvre en profits et une menace de récession.

Les hausses quand il y en a, remarquez-le, sont toujours des hausses de soulagement, jamais des hausses positives. En fait les hausses ne font que corriger les baisses qui ont précédé avec une dégradation technnique de plus en plus évidente.

La normalisation si on ose appeler ainsi un baby-step minuscule dans cette voie, la normalisation se passe bien parce que ce n’en est pas une et qu’au niveau des conséquences négatives non voulues comme la hausse du dollar et la tension sur le « funding », on prend ses précautions. Les partenaires des USA font ce qu’il faut pour compenser , par exemple en mobilisant des réserves, pour aider leurs banques. La Chine va plus loin, elle laisse « boomer » son crédit au risque d’affaiblir encore son système. Ce sera son problème, mais cela pourra également être le nôtre. N’anticipons pas, anticiper ne sert plus à rien, c’est la leçon des temps actuels.

Il n’y a aucune anticipation à l’oeuvre, ni positive, ni négative, encéphalogramme plat. Rien n’est dans les cours, si ce n’est le résultat de la quête , de la « search for yield » qui elle est toujours d’actualité.

Si il y avait la moindre anticipation de victoire de Trump, il y aurait peut être quelque chose à faire, dans un sens ou dans l’autre, mais les sondages truqués réussisent à désamorcer cette possibilité, ce qui fait que l’on ne voit pas d’ou pourrait venir la hausse de soulagement puisqu’il n’y a rien à soulager.

A moins que l’on invente quelque chose ces toutes prochaines semaines.

S&P 500 en quotidien

 

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