La presse chinoise (China daily) accuse la hausse du dollar et le dollar shortage de destabiliser le monde. La hausse du dollar et le dollar shortage sont des conséquecnes de la progressive normalisation monétaire américaine: ce qui a été fait lors de la monté des QE se défait, on passe de QE à QT , QT égale quantitative tightening.
Nous avons analysé tout cela très récemment. Il n’ y que les idiots inutiles de la BCE pour se réjouir de la hausse du dollar et de la baisse de l’euro! Le cours du dollar est le nouvel indicateur de stress monétaire global, la BRI vient de le découvrir, nous le professons depuis 2013. Depuis les premières rumeurs de Taper.
La future ou plutot les futures hausses de taux US vont agir comme un resserrement monétaire global et asphyxier les pays les plus fragiles, les émergents, les « dollar shorts » et les corporate surendettés. Le facteur risk va enfler.
Les banques centrales, lesquelles travaillent à partir de théories fausses et de modèles périmés ne comprennent pas que la régulaltion de la liquidité globale est très différente de celle des liquidités nationales, elle ne comprennent pas le role central du « dollar funding » dans l’édifice mondial.
La base monétaire mondiale est quasi devenue assimilable à la capacité bilantielle des banques TBTF , laquelle est fonction de la volatilité, des VaR et de l’appétit pour le jeu/risk: on ne peut plus supporter la hausse des taux et la mise en risk-off! On ne pourra, corrélativement à notre sens pas supporter un redressement un peu significatif de l’inflation qui impliquerait hausse des taux mondiaux.
Cours du Yuan, inversé

L’OCDE appelle les gouvernements à augmenter les dépenses .
L’OCDE appelle de nouveau les gouvernements à profiter du contexte de taux bas pour investir, jugeant le recours aux leviers budgétaires indispensable pour sortir du piège de la croissance molle.
L’Organisation de coopération et de développement économiques, qui avait déjà plaidé en ce sens en juin, renouvelle ce message dans ses perspectives économiques d’automne à paraître lundi.
Elle estime en effet que les marges de manoeuvre budgétaires dégagées par l’environnement de taux faibles lié à la politique accommodante des banques centrales doivent être mises à profit pour financer des investissements susceptibles de stimuler une croissance toujours poussive et pour diminuer les impôts qui la pénalisent.
Pour l’organisation basée à Paris, dans de nombreux pays, consentir dans cette optique une légère progression des déficits publics exercerait un effet positif sur la croissance supérieur à son impact délétère sur la dette, sous réserve que les dépenses soient bien ciblées.
[Bloomberg] Dollar Extends Surge as Bonds Decline; Japanese Equities Climb
[Bloomberg] Asia’s Accelerating Currency Rout Set to Sideline Central Banks
[Bloomberg] Rupee Slide to Brink of Record Low Said to Spur RBI Intervention
[Bloomberg] Korea Household Debt Hits Record as Repayment Burden Set to Rise
[NYT] Mortgage Rates’ Rise Catches Home Buyers — and Lenders — Off Guard
[NYT] Latest Fed Discussion Reflects More Confidence in Raising Rates
[FT] Hopes flicker of a central bank fix for eurozone funding market
[FT] Ringgit knocked to weakest level since Asian financial crisis
[FT] Spiller in Manila: Philippine peso hits 50 per dollar for first time since 2008
Bonjour,
Peut-on raisonnablement augmenter les dépenses dans un pays dont la dette atteint presque 100%
de son PIB (sans compter le hors bilan) , même si les dépenses sont « bien ciblées » ?
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