Délation sur le Foot: mon point de vue

Article Bruno Bertez du 4 décembre 2016

Titre : Délation sur le foot : mon point de vue

Juste un mot sur la délation qui frappe le milieu du football et que les délateurs, toujours les mêmes, ont épinglé du nom publicitaire de « footleaks ».

Je suis pour Ronaldo et ses amis c’est clair, sans ambigüité.

Pourquoi? Parce que je suis pour l’excellence contre la médiocrité. Pour ceux qui réussissent à atteindre les sommets, bien souvent à partir de rien.

Je suis pour ceux qui « font » contre ceux, les cloportes, qui «parlent », qui jacassent, qui commentent et salissent.

J’ai écouté le soi-disant journaliste de Mediapart sur RMC, c’était une honte; une honte de connivence entre Mediapart et RMC, une honte d’ignorance chez le type de Mediapart et encore plus chez celui de RMC. Cet idiot ne se rendait même pas compte qu’il marquait contre son camp.

Se sont ils interrogés pour savoir combien Ronaldo payait d’impots sur son salaire? Je suis sur qu’il paie plus que David Rothschild et Arnault réunis.

Ils ont manqué aux plus élémentaires règles du journalisme : exposer, faire comprendre les faits, les analyses, et, seulement ensuite, les commenter. Ils ont joué l’émotionnel, cherché à épater en gonflant le nombre de documents, comme si le nombre remplaçait la valeur,  la validité et l’adéquation. Ils voulaient faire un coup, se  pousser du col, surfer sur du sensationnalisme.

Ils ont d’emblée condamné, sur la base de confusions et de contre sens. Ce n’est pas la même chose que de tricher et de profiter, surtout en matière fiscale, des failles du système. Mais bien sûr, comme ils n’ont rien compris aux montages, ils ne pouvaient en rendre compte, mieux vaut glisser et épater.

Par ailleurs, qu’y at-il de condamnable moralement, devant l’éternel, à essayer de conserver ce que l’on a gagné? La carrière de star du football est très courte et les sommes ne sont mirobolantes que rapportées au moment présent ; or rapportées à une vie entière, tout de suite, cela devient différent.

Le fait est, et tout le monde le cache, qu’on veut nier la spécificité de ces carrières courtes, éphémères.  On veut nier le marché, cette réalité qui  fait qu’il y a beaucoup d’appelés et très peu d’élus. On veut nier que, dans nos systèmes sans pitié, « the winner takes all », le gagnant remporte toutes les mises et que les autres n’ont que leurs yeux pour pleurer.

La vérité est que l’on veut faire rentrer les stars du foot dans le politiquement correct, on veut qu’ils cessent d’être des êtres exceptionnels, qu’ils plient, qu’ils courbent la tête et qu’ils reconnaissent comme tout le monde qu’ils ne sont pas des individus, mais des sujets sociaux. Ce qu’ils gagnent ne leur appartient pas, c’est tout juste si cela n’appartient pas au public, à l’Etat, etc.  Ce qu’ils ont et font, ils le doivent à la société, c’était le sens  d’ailleurs du message de ces deux idiots. L’énumération des voitures de Ronaldo avait quelque chose de dégoûtant, ces deux médiocres bavaient d’envie: voilà le vrai socialisme français, le socialisme de l’envie! La haine de la hiérarchie et de la réussite.

Ne sont ce pas les prédateurs fiscaux et tous les profiteurs de la répartition qui devraient avoir honte?

Qui sont les victimes du Système? Ceux qui procurent du bonheur aux foules, qui sacrifient leur vie pour être au sommet, sans cesse menacés de rétrograder, toujours sous pression d’être remplacés, ou bien les planqués des bureaux, les marathoniens de la répartition et des distributions sans cause?

Quel est le juste prix d’un miracle sociétal, d’un miracle qui réussit à transporter, à faire rêver des millions de personnes? Nos zozos prétendent le connaître, moi qui suis économiste, et analyste financier, j’avoue humblement n’en avoir aucune idée; c’est au marché de  décider, au marché de valoriser, de chiffrer les valeurs sociales. Pas au fisc, pas aux journalistes étriqués et profiteurs.

Toutes questions importantes, il eut fallu les aborder. De même, il eut fallu s’interroger et se demander  pourquoi le fisc espagnol a choisi une position de prudence sur cette question, il en sait certainement plus que nos délateurs. On accorde des arrangements fiscaux particuliers pour l’implantation d’usines pourries, polluantes, sous prétexte qu’elles créent des emplois! Le foot, c’est plus propre, aucune raison de ne pas lui faire un statut favorable pour qu’il joue son rôle de plaisir du peuple, de ciment social, d’occasion de retrouvailles d’un pays. On subventionne les films et productions, soi-disant culturelles, de la gauche caviar, pourquoi pas le foot? Les SOFICA, les sociétés de détournement fiscal du cinéma, c’est plus moral que le foot? Et  le statut es intermittents de la mafia du spectacle, qui ruine la « sécu » c’est plus moral? Oui,  parce que c’est CGT! 

Les médiacrates ne comprennent pas de quoi ils parlent, ils mélangent la loi, les intérêts des pays, la morale et ils  «  touillent » le tout  en crachant dans la soupe tous les miasmes de leurs envies, ils font une ragougnasse, sorte de soupe populaire pour les médiocres. Les footballeurs n’ont exploité personne, ce qui n’est pas le cas des  patrons de Mediapart qui exploitent les gogos en mal de révolution en chambre  pour asseoir une médiocres volonté de puissance. Les footballeurs ne sont pas exploiteurs comme les  parasites propriétaires de RMC et de BFM, au contraire de ces médias pourris qui exploitent la notoriété des footballeurs, exploitent le plaisir et le bonheur que les vedettes du foot donnent aux pauvres gens pour en faire du pognon.

Le journaleux qui a interviewé son pseudo collègue de Mediapart devrait baiser les pieds des footballeurs qui le font vivre et qui lui donnent, non seulement un gros salaire, mais aussi le statut de journaliste avec tous ses avantages : fraudes fiscales légales.

Avec un peu de hauteur de vue, nos zozos auraient levé la tête, ils se seraient interrogés: d’où vient la fuite, qui y a intérêt, quels sont les désirs de ceux qui sont derrière l’opération « footleaks » et en haut, quels sont leurs plans?

Qui a intérêt à détruire les arrangements de nos sociétés. Qui a intérêt à mettre le fisc espagnol en difficulté? Et à crucifier le fisc irlandais? Réponse, les Allemands! Eh oui, tout vient d’Allemagne, du Spiegel, mais chut il ne faut pas le dire, il faut faire comme si cela tombait du ciel!

Tout cela rappelle les listes de contribuables achetées par les Services de Renseignements allemands, transférées aux fiscs européens pour faire pression sur eux, pour qu’ils agissent, terrorisent leurs contribuables et fassent rentrer des sous. Des sous, au profit des Allemands, car c’est autant qu’ils n’auront pas à payer quand on les mettra au pied du mur de la solidarité européenne.

L’Allemagne a une longue tradition de délation, renforcée par l’absorption de la Stasi. On connaît les moyens utilisés dans les pays occupés: l’alliance avec les collabos pour dénoncer ceux qui résistent et veulent conserver une identité et des pratiques nationales.

Les pays du Sud et la France sont les cibles de la Wehrmacht et de la Gestapo fiscales de Schauble, il veut  que les  Périphériques paient le plus possible, qu’on les saigne afin de réduire au maximum l’ardoise que l’Allemagne va devoir régler un jour pour conserver le droit d’exporter chez nous et de  piller notre demande

Les Leaks sont des délations, elles sont  un acte politique, ne l’oubliez jamais.  Ne hurlez pas avec les charognards, avec les hyènes

 

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