A Davos, Schäuble a averti la Grande Bretagne . Il la met en garde contre la tentation  de devenir « un paradis fiscal ». Vous trouverez sa déclaration exacte ci dessous.

Digression: la Grande Bretagne et les USA sont des paradis fiscaux, mais réservés aux ultra riches globaux grace aux trusts et  fondations, comme on l’a encore vu avec l’affaire Wildenstein. Les Anglo Saxons ont réussi le tour de force de tuer les concurrents fiscaux comme la Suisse et le Luxembourg eux qui étaient spécialisés dans les les « pauvres riches » Les Anglo Saxons ont maintenant le monopole  du refuge pour les »riches riches ». Les idiots qui nous gouvernent n’ont pas compris que la puissance d’un pays ou d’un bloc c’est sa capacité d’accumulation, laquelle finance les investissements, la force et donc  la domination. Nos pays européens se tirent une balle dans le pied lamentable sous cet aspect. Ils ne savent pas ce que veut dire « système capitaliste »! Ils n’ont pas compris que cela voulait dire: Nécessité et Priorité de et à l’accumulation  de  capital. Faute de le comprendre nos idiots sont noyés dans  les  dettes, vis à vis de ceux .. qui eux ont le capital.

« At the World Economic Forum in Davos, German Finance Minister Wolfgang Schäuble warned the UK against becoming a low-tax haven should Brexit talks with the EU fail to strike a deal. Referring to the G20 agreement on corporate taxes, Schäuble said, “I have heard Prime Minister May saying the UK will be a truly global economy. A truly global economy has got to stick to what has been agreed globally.”

L’Union Européenne est fermement arque boutée contre l’économie de marché lorsqu’elle profite aux citoyens: les citoyens doivent se battre entre eux à mort pour essayer d’être encore employés à un niveau décent, mais les gouvernements eux et leur clique doivent s’entendre , faire bloc pour maintenir le prix de leur soi disant services au niveau le plus élevé possible. C’est cela qu’ils appellent le code de bonne conduite fiscale; le code qui institue le monopole et fixe les moyens,  comme les dénonciations,  qui mettent en application ce monopole.

Pour comprendre reportez vous à la période de  domination des Romains. Eux , l’élite romaine était dans les gradins tandis que les gladiateurs s’entretuaient pour échapper à la mort. C’était d’une pierre deux coups; les esclaves et prisonniers s’affrontaient entre eux, s’éliminaient et au lieu de s’unir contre les élites, ils étaient obligés de tuer leurs collègues, tandis que les autres, les coudes biens serrés dans les gradins étaient renforcés et prélevaient, exploitaient, vivaient la bonne vie. Sans concurrence entre eux car il y avait un code monopolistique du Pouvoir, eux échappaient à la loi du marché.

C’est le sens profond du célèbre Spartakus et c’est l’isomorphisme avec le système européen. C’est un système d’exploitation et de domination au service d’une Nomenklatura complexe, politicienne, (p)onctionnaire, kleptocrate, médiacrate, marginaucrates   etc. Ne vous laissez pas avoir par le vocabulaire et le baratin,  mettez des mots justes , simples sur la réalité et vous verrez que si vous retirez l’idéologie et le roman, le narrative, la situation c’est cela. Et présenté à nu comme cela vous comprenez tout de suite que Mélenchon en ne faisant pas l’union et l’unité contre les élites en fait joue le diviseur du peuple et prolonge le système dont il fait semblant de se plaindre. Mélenchon n’est pas très différent des solferiniens. C’est un autre fer au feu des élites, en tant que diviseur.

Le prix des services de l’état ce sont les impôts, c’est un secret que l’on ne veut pas culturellement que vous soyez conscients. Les économistes de haut niveau le savent, mais le peuple ne doit pas le savoir car il se poserait la question de la formation de ces prix.  Les impôts c’est sacré, ce n’est rien qui ressemble à quoi que ce soit, cela ne doit pas être analysé. Ce n’est le prix de rien, c’est en dehors de l’analyse économique: on est dans le Royal, dans le fait du Prince, dans le droit divin, si on les écoute bien sur! Les impôts, c’est le symbole du statut de sujet. De votre statut  de sujet. Lagarde elle ne paie pas d’impôts, c’est tout un symbole. Bien entendu c’est faux, archi faux, les impôts n’ont rien de sacré,  c’est, ce sont les frais généraux de la Nation, ces frais qui grèvent la production, la productivité, les revenus etc

Ils refusent la loi de la concurrence entre eux, c’est exactement la finalité de l’Union, ne laisser aucune alternative aucun choix aux citoyens. Ou qu’ils aillent. Et ce que l’on appelle l’approfondissement de l’Union, c’est le renforcement du monopole en particulier fiscal, réglementaire, controlataire: personne ne doit pouvoir s’en échapper. C’est le monopole pour tondre. On comprend leur colère face à l’Irlande! Et encore plus face au Royaume Uni.

L’essence du pouvoir moderne, « soft » c’est cela: les citoyens se battent entre eux dans l’arène de la vie quotidienne pour déterminer, par la concurrence lequel sera le moins disant, lequel  aura le droit d’être serf et de travailler le plus longtemps possible pour le moins cher possible,  tandis que l’état , c’est à dire les élites,elles, veulent être protégées par un monopole, une charte de bonne conduite, elles ne veulent pas être mises en concurrence entre elles, elles veulent imposer une loi, des prélèvements qui sont les mêmes ou que vous alliez. C’est le fond de l’Union Européenne et c’est en ce sens que cette Union est socialiste , d’inspiration socialiste et un outil socialiste.

Les Britanniques sont partis car eux veulent un autre monde, non pas un monopole partiel, une Entente comme l’Union Européenne, mais le Grand Large, le monde global. Il sont pour la domination totale du Marché, ce qui est incompatible avec les principes et la philosophie de la construction européenne.

La Construction Européenne veut rester un monopole et fixer le prix des pseudo services de l’élite et de ses alliés au niveau qui les arrange. Ces prix incluent la fameuse répartition qui n’est rien d ‘autre  que la répartition/distribution  des miettes pour bénéficier de l’alliance la plus large possible des « takers », des « non producteurs ».