Draghi: la solution c’est Macron, pas Le Pen

Sortir de l’euro serait une solution sans lendemain, a déclaré jeudi Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE). Aucun pays n’a intérêt à abandonner l’euro et les gouvernements sont la plupart du temps les premiers responsables des difficultés économiques de leur pays, a-t-il ajouté…

Et vlan, le bonnet d’âne à Hollande, Renzi et autres. Le Maitre d’école (le banquier) sujet supposé savoir, a collé au piquet et mis à genoux les mauvais élèves , (les gouvernements élus).

Fainénants va, lâches leur dit il! Et nos zozos   de baisser la tête penauds ; sans  oser répliquer. Faut-il que la soupe soit bonne pour tolérer de se faire ainsi réprimander et humilier. 

Les gouvernements se laissent tancer comme des enfants par Draghi. Ils devraient répliquer et montrer que eux, gouvernent des peuples alors que lui ne gouverne que des abstractions idéologiques , des entités abstraites.Draghi gouverne des modèles et des équations… fausses.  Nous sommes au coeur du problème: la peur des gouvernements devant les banquiers, ils tremblent, ils font dans  leur froc. Ils ont peur de se faire Berlusconiser, Trumpiser, pourquoi? Parce qu’ils sont ignorants, ils ne connaissent rien et ne comprennent rien à la chose monétaire, discutez en avec Sapin, vous verrez; parce que leurs conseillers, comme les Macron et autres, sont tous des banquiers et des financiers. Les gouvernements sont en état d’infériorité intellectuelle et ils le savent. Ils sont sous influence et à  ce titre incapables de  se rebeller. La solution, elle est du type Trump en un peu plus cohérente bien sur, c’est a dire que les gouvernements doivent refaire alliance  avec leurs peuples, avec leurs citoyens,  contre les banquiers et en particulier  les banquiers centraux et les TBTF. 

Dans un discours prononcé à Ljubljana à l’occasion du 10ème anniversaire de l’adoption de l’euro par la Slovénie, le patron de la BCE a fustigé les pays qui n’ont pas mis en oeuvre les réformes nécessaires, faisant le lit du populisme et d’euroscepticisme.

Traduction: La solution c’est de faire les réformes , donc voter Macron, « en Marche » et non pas de sortir de l’euro , c’est à dire voter Le Pen ou eurosceptique.

Je propose une chose de bon sens: Draghi exerce ce que l’on peut appeler une parole d’autorité, il ne démontre rien, au contraire, il affirme et cherche à influencer. A ce titre il se comporte non comme un technicien, mais comme un responsable.  Et si on est responsable, on engage sa responsabilité: Draghi doit dire solennellement, si je me trompe si l’avenir me donne tort; si j’ai abusé de mon autorité,  j’accepte d’être jugé, comme les banquiers aux USA en 32 (commission Pecora) et j’accepte le verdict, y compris si il est décidé que je doive être pendu haut et court. 

Les partis qui militent en faveur d’une sortie de l’euro (FN en France, Mouvement 5 étoiles en Italie…) estiment qu’un taux de change flexible leur permettrait de restaurer la compétitivité de leur économie…

« Ce n’est pas l’euro comme monnaie qui est à l’origine de tout cela »

Mario Draghi affirme  que « les pays qui ont mis en oeuvre des réformes n’ont pas besoin d’un taux de change flexible pour parvenir à une croissance durable (…) Si la croissance de la productivité d’un pays est faible à cause de problèmes structurels profondément enracinés, le taux de change ne peut pas être la solution », a-t-il poursuivi.

Faux, archi faux, pour que certains pays puissent « marcher » comme on dit, croitre, avoir des excédents durables il faut que certains, par construction, aient des déficits; les solutions des pays soit disant vertueux ne sont pas applicables sauf à enclencher un processus de course vers le bas et de moins disant socialement. Le système est structurellment dissymétrique. L’Allemagne n’est pas un modèle, c’est un parasite, un pillard. Comme la Chine. La solution Allemande est une escroquerie, qui ne sert que les ploutocrates et le Très Grand Kapital,  fascinés comme dans les annnées 30 par le miracle de l’Ordre Germanique Hitlerien.  L’Allemagne ne donne l’apparence de fonctionner bien que parce que, en face, il y a des pays dans  la zone euro qui ne fonctionnent pas, qui font comme les USA, c’est à dire qu’ils n’épargnent pas assez, mais si ils épargnaient plus, les tendances déflationnistes seraient plus fortes et plus plus visibles. Le système est solidaire; l’Allemagne produit « de l’offre » et les pays déficitaires « produisent de la demande! » Et c’est un piège, un cercle vicieux entretenu par les changes fixes dans l’Eurozone. 

« Nous devons dire très clairement que ce n’est pas l’euro comme monnaie qui est à l’origine de tout cela », a-t-il dit… « Les autorités nationales savaient ce qu’elles avaient à faire ». « La monnaie ne pouvait pas les protéger de leurs propres décisions politiques », a-t-il conclu.

La BCE ne peut régler seule les problèmes de l’Europe

Depuis la crise financière mondiale de 2008, la BCE a mis en oeuvre une politique d’assouplissement monétaire afin de lutter contre le risque de déflation et de relancer la croissance économique dans la zone euro.. L’action de la banque centrale a fait chuter les taux d’intérêt à des niveaux historiquement bas et a entraîné un affaiblissement de l’euro, ce qui favorise les entreprises exportatrices européennes.

Face au dollar, l’euro a ainsi abandonné 24% depuis septembre 2008, date à laquelle la banque américaine Lehman Brothers avait fait faillite, précipitant la crise des crédits « subprimes ».

Mario Draghi monte régulièrement au créneau pour souligner que la BCE ne peut à elle seule régler les problèmes des pays de la zone euro, appelant les gouvernements à mener des réformes structurelles et à réduire leurs dettes publiques, qui pèsent sur leur compétitivité et leur potentiel de croissance à long terme…

A lire l’excellent article de LHK

La destruction de la classe politique dirigeante a commencé. Liliane Held-Khawam

11 réflexions sur “Draghi: la solution c’est Macron, pas Le Pen

  1. Mario Draghi, c’est bien le pourri assis a Francfort qui manipule nos économies?
    Les intérêt négatifs, pour ses amis globalistes

    Macron, c’est juste sa marionnette.

    Voter Macron, c’est avoir un gouvernement dirigé par les banquiers et par les oligarques millionnaires comme Draghi, pendant qu’on croule sous les impôts, le chomage et les dettes.

    Ps: un pays qui ne peut imprimer sa propre monnaie, ne peut sauver son économie. le Royaume Uni sera bientot la 1ere économie d’Europe, et ils créent des emplois, pourquoi tout le monde veut vivre la bas et pas en France.

    ….

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  2. Le phénomène Macron, qui ose dire : vous pourrez dire que vous étiez là, en parlant de Lyon aujourd’hui, c’est la même officine que le  » je suis charlie », ce sont des générations spontanées…

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