La Fed peut -elle changer de politique, peut il y avoir « disruption »? Non!

Ce texte traite des illusions du pouvoir d’un homme. De la Force du Système. La Force avec une cap. Exemple:  la politique générale menée par Trump qui est une politique de ralliement. Ce sera la même chose à la tête de la Fed. Reculades et dysfonctions. Le système s’organise et se réorganise  pour empêcher les « disruptions » qui empêchent sa reproduction dans la direction qu’il « souhaite ». Le système ne peut qu’être totalitaire, englober toutes les activités de l’homme et même la nature de l’homme et il est par nécessisté à vocation  mondiale. L’inflationnisme est la ligne de dépassement des contradictions et des antagonismes. Il réunit la majorité.

.


Après de longues années d’absence, le nucléaire refait les titres de la presse. Les ouragans nous rappellent le désastre des catastrophes naturelles. Le massacre de Las Vegas nous donne à voir le malaise dramatique de nos sociétés. Le Président de la plus grande puissance du monde tweete. Il présente un plan de réforme fiscale qui repose pour l’essentiel sur le déficit, la dette et la création monétaire.

Les marchés financiers battent tous les records de performance et de valorisation à la faveur d’une négation historique du risque et de l’incertitude.

Les marchés, indifférents au monde extérieur se passionnent pour la désignation du futur président de la Réserve Fédérale qui régule le système financier et bancaire et définit la politique monétaire. Est ce trop s’avancer que de proposer un constat: le monde extérieur ne compte pas, ou très peu, seul compte l’identité du futur patron de la Banque Centrale. Le Wall Street Journal a le titre juste:  “Donald Trump’s Fed Choice: Continuity or Disruption.”. Le choix  de Trump pour la tête de la Fed sera-t-il celui de la continuité ou celui de la rupture? ».  Krugman dans le New York Times est plus précis et plus polémique: est ce que Trump va Trumpifier la Fed? ». Les journaux moins spécialisés ou plus populaires résument la problématique de la façon suivante: le prochain patron de la Fed sera-t-il faucon ou colombe?

Pour le moment, il semble évident que l’opinion dominante est que le successeur de Yellen sera colombe, il restera dans la ligne. Il ne fera pas chavirer le navire… le navire, celui qui flotte sur un océan de liquidités, l’expression est imagée et juste.

En un mot comme en cent on peut avancer l’idée que les drames, les risques, les incertitudes du monde réel, sont neutralisées, annihilées par cette seule pratique monétaire. Tant que celle ci reste sur la même ligne, tant qu’elle poursuit sa logique, alors  les marchés sont protégés, sacralisés. Les marchés sont sanctuarisés par une politique  monétaire spécifique, dite non conventionnelle par abus de langage: les politique monétaires inflationnistes sont vieilles comme le monde de  la monnaie. L’inflationnisme est éternel, ce qui a changé c’est qu’il n’a plus de limite, il n’est plus sanctionné puisque tout flotte.

La monnaie est le reflet du monde, elle traduit les valeurs, les craintes, les espoirs; mais elle peut constituer un matelas, un tampon qui amortit voire étouffe. Le monde ne passe plus au travers de cette masse. Il n’y a plus reflet, il n’y a plus transmission. La monnaie a maintenant une fonction magique, elle protège du monde et fait vivre dans un autre monde. La monnaie c’est la ouate.

Tout a commencé il y a fort longtemps et nous avons expliqué que le début c’est quand Kennedy et ses conseils ont tenté, avec succès de faire financer le beurre et les canons par la Banque Centrale quand ils ont fait pression sur elle pour qu’elle accepte reculer les limites de ses opérations dans un sens plus stimulant si on peut dire. Johnson et sa Great Society ont continué et tout cela a débouché sur le désancrage de la monnaie décidé par Nixon. Nixon a fait ce qu’il devait faire.

Nous en étions aux balbutiements et à cette époque on faisait de la politique monétaire non conventionnelle sans le savoir, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose. Plus tard Greenspan a théorisé tout cela lorsqu’il a compris que la politique monétaire, la manipulation de la courbe des taux et du niveau des taux d’intérêt pouvaient être érigée en pratique continue. Greenspan a forgé la finance contemporaine adossée à une conception monétaire qui se résume à ceci: chaque fois qu’il y a risque de rupture, risque de déflation , il faut et il suffit déclencher la machine inflationniste. l’inflationnisme, le biais inflationniste traite tous les problèmes. Tout a commencé en 1987 avec un tel succès que la suite était garantie: l’inflationnisme serait le remède universel.

Au fil du temps il a été mis à toutes les sauces car l’inflationnisme est une facilité et le principe du moindre effort guide les comportements humains. On a suivi la pente glissante de la facilité tout en produisant en même temps l’idéologie qui allait avec et les théories qui les rationalisaient. Cela n’est pas anormal ou extraordinaire, de tous temps il y a eu des intellectuels pour produire des théories qui rendaient les pratiques rationnelles, acceptables,  sinon justes. Les clercs ne sont pas des saints, ils ont quasi vocation à trahir.  Les faux monnayeurs de l’esprit fréquentent les faux monnayeurs du pouvoir.

La suite de 1987 on la connaît: la gourmandise s’enhardit et les crises ou alertes se succèdent qui vont de sauvetages en bail-out, de reflations en  reflations, de « boom » en « bust » de plus en plus rapprochés et historiques.  Le remède à toutes les ruptures ou menaces de ruptures c’est le déluge de liquidités. Tout ce qui de près ou de loin ressemblait à de l’insolvabilité ou de l’insuffisance de profitabilité était noyé sous une mer de liquidité, tout était transformé en question de flux.

Aux manipulations de la quantité de monnaie rien ne résiste, rien d’impossible. L’ironie est que ce soit Greenspan disciple de Ayn Rand l’objectiviste et partisan de l’économie de marché, chantre de la liberté,  qui a solidement installé la Réserve Fédérale sur la route du dirigisme par l’inflationnisme méthodologique . La route de la servitude. Et cela devrait donner à réfléchir. Greenspan n’a pas été méchant volontairement, si il l’a fait c’est parce qu’il y était obligé: car dans cette voie comme nous l’avons souvent répété il n’y pas de point de retour, il n’y a pas de possibilité d’échapper au « toujours plus », aux manipulations en chaine, aux contrôles de proche en  proche . Une fois que l’on a choisi de défendre les fausses Valeurs, alors il faut en continu les soutenir. C’est la lutte contre la pesanteur.

Bernanke , parmi les clercs a joué un rôle qui sera considéré par l’histoire comme déterminant. Il a pratiqué plus que la théorie, il a récrit l’histoire de la crise de 1929 dans un sens révisionniste en imputant la crise non aux causes qui l’avaient précédée, mais à la maladresse des remèdes. Pas assez de monnaie a asséné Bernanke. Et c’est pour cela qu’il a été choisi  par les ploutocrates. . Cela  lui a permis de déboucher sur le « plus jamais cela ». Bernanke a été le responsable de la phase finale de la bulle des hypothèques, qui a débouché sur la plus grande crise financière qui s’est abattue sur nous depuis la Grande Dépression. Mais son vrai titre de gloire il l’a conquis en 2013. Alors que les marchés financiers étaient booming, suréavalués , il a relancé l »inflationnisme en donnant au monde entier l’assurance que la Fed ne laisserait pas le risque s’installer, il a annoncé que »la Fed ne laisserait pas s’installer un resserrement des conditions financières: « the Fed will push back against a tightening of financial conditions.” La Fed par avance a abattu son atout maître; elle n’aura aucune tolérance pour une baisse des marchés. Cela équivaut « au coute que coute » de Draghi.

Nourri de la narration de l’expérience de John Law par Edagr Faure, nous avons rapidement identifié l’expérience de Greenspan comme une Great Experiment et nous l’avons écrit et récrit et décliné sous toutes les formes. Chaque boom est suivi d’un bust, après les bulles de l’an 2000 , la bulle de reflation par le logement, l’hypotécaire  et les GSE, puis la bulle des fonds d’état et de l’ingénierie financière, maintenant la bulle de tout et partout, puisque les fonds d’état sont la mère des bulles, celle à partir de laquelle les autres trouvent leur dynamique.

Leur dynamique et leur rationalisation puisque le coup de maître de la Fed , au plan idéologique a été de faire croire que la valeur des tous les actifs financiers était extérieure c’est a dire qu’elle était déterminée par le taux des emprunts du Trésor à 10 ans. La doctrine inflationniste a débouché sur une nouvelle doctrine de la valeur des actifs financiers, une doctrine relative:  et comme nous en arrivons au bout  , elle débouche sur une nouvelle doctrine de la monnaie, pure convention, point d’intersection de l’offre et de la demande. La monnaie serve. La monnaie qui n’est plus instrument de liberté mais d’obéissance.

L’alchimie de proche en  proche mute, elle remonte aux racines, au concept même de monnaie. Qui s’étonne des trillions qui enflent les bilans des banques centrales, qui conteste les digits qui prennent naissance d’un coup de clavier,  des taux négatifs, du glissement vers l’interdiction du cash, de la répression financière? Personne. L’emprise de la nouvelle idéologie est en train de devenir totale. Emprise de la théorie, emprise des mathématiques qui réussissent à faire croire que dans le monde présent menacé de toutes parts, le risque, l’incertitude sont quasi nuls grâce à une mesure qui s’appelle la volatilité, la Vol ou le VIX!

La facilité avec laquelle les élites ont adopté l’inflationnisme en a surpris plus d’un, mais pas nous. La lecture de l’histoire permet d’échapper à la tyrannie du présent et surtout à sa propagande. Les hommes suivent toujours la plus grande pente du moindre effort. Et l’inflationisme est le symbole du moindre effort, le symbole du rêve de toute puissance des grands prêtres. Il fallait que l’on suive ce chemin. c’est la Nécessité. Parce que c’est le plus facile. Et aussi parce que c’est celui qui a été tracé par les anciens, les John Law et que l’on n’était pas allé au bout des expériences. Il restait à explorer, à explorer jusqu’à la déroute finale.  Il y avait des subterfuges qui n’avaient pas été creusés  comme les changes flottants, le cours forcé, l’appât du jeu et du gain. Les actifs financiers, la monnaie sont des billets de loterie et les hommes ne résistent pas à la séduction  du jeu, ils se surestiment et surestiment leurs chances de gain. Même persuadés de la chute finale, une majorité croit s’en sortir avant les autres et sur le dos des autres.

Trump a été élu sur une idée de contre-révolution. Derrière le « make America great again », il y avait l’idée d’un retour en arrière, d’un retour au vrai, au réel, au fond des choses. C’était l’époque ou il expliquait que le niveau de la Bourse était artificiel, il dénonçait la bulle et ses artifices. Il annonçait l’Armagedon boursier. Maintenant il tweete pour s’attribuer les mérites de  la performance boursière. Il est entouré des ploutocrates qu’il voulait mettre au pas, il patauge dans le swamp et même il s’y vautre. Les grandes banques le soutiennent comme la corde soutient le pendu parce qu’elles espèrent qu’il va raboter les « régulations », cesser de les empêcher de spéculer et surtout cesser d’ imposer des limitations à leur activité par le biais des exigences de capital.

Il y a des gens qui rêvent d’une  nomination atypique, en rupture qui donnerait une nouvelle orientation à la Fed. C’est pure naïveté. Le fait que l’un d’entre eux, Kevin Marsh ait dans le passé montré quelques velléités de ruer dans le brancard, les conduit à penser qu’un traditionaliste moins inflationniste pourrait prendre les rênes. Le voudrait-il qu’il ne le pourrait pas: il s’exposerait au choc le plus violent que l’on puisse imaginer sur les bourses mondiales. Quand on n’a pas le pouvoir, on gère le ministère de la parole, sans risque, sans sanction; il suffit de voir ce qui se passe en politique. Les candidats critiquent, dénoncent, détruisent mais une fois au pouvoir, ils se rangent, rien ne se passe.

Nous avons abordé ci dessus l’expérience de John Law. C’était même notre fil conducteur caché. Elle a été justement, presque de façon prémonitoire étiquetée comme un Système. Le Système. Le Système de Law avait les mêmes objectifs que les inflationnistes , c’est le père ou plutôt la mère de toutes les tentatives inflationnistes. Mais si il a échoué c’est parce qu’il n’était précisément pas un système. Il ne s’est pas bouclé, pas érigé en Système.  Il y avait des fuites. Bref il n’était pas encore totalitaire.

La notion de système n’ était pas encore établie, clarifiée et décantée. Elle l’est parfaitement maintenant. Les ingénieurs sociaux la maîtrisent parfaitement avec les enseignements de la cybernétique et maintenant l’intelligence artificielle. Un système c’est une boucle. Il se définit,  comme un ensemble d’éléments qui agissent et interagissent entre eux selon certaines règles. Cette idée d’interaction, d’imbrication, d’inséparabilité  est centrale. Dans un système, il ne faut pas de faille, pas de fuite, pas de possibilité de s’échapper. On comprend ainsi mieux l’impossibilité du système de tolérer la concurrence de l’or! Le système peut tolérer l’immobilier, mais pas le métal jaune. Un système s’autorégule. Mais il tend obligatoirement à la totalité, au totalitaire. Non seulement au totalitaire abstrait, mais également concret.  Il ne faut pas que l’on puisse échapper à la dictature de la Valeur imposée et à celle du cours forcé. Il recherche son optimum et sa reproduction par une combinatoire interne qui annexe tout.

Si vous nous avez suivi jusqu’ici vous comprenez que le Système se moque des hommes et de leurs volontés: ils s’inscrivent dans le Système, il les produit. Et si il ne les produit pas, il les mate. Le Système produit ceux qui s’en croit les gestionnaires et aussi ceux qui le contestent ou le dénoncent. Hollande a été mis au pas par le Système très rapidement, Trump aussi bien sûr et ce sera la même chose pour le futur patron de la Fed.

Si vous nous avez suivi, vous comprenez que le système dans sa vocation totalitaire produit les idées, les concepts, les théories qui lui sont utiles et favorables. En définitive il produit le sujet et c’est là ou nous voulons en venir, tout ce que l’on épingle sous le nom de post-modernisme, de modernité, de progrés d’ouverture, d’inclusion , d’universalisme sont des sous-idéologies du Système de l’argent libéré, désancré, relativisé, rendu serf.

L’inflationnsime a de beaux jours devant lui car il est le mode de dépassement des contradictions internes du Système.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4 réflexions sur “La Fed peut -elle changer de politique, peut il y avoir « disruption »? Non!

  1. A propos que pensez vous de cette annonce :

    https://www.businessbourse.com/2017/09/06/chine-compte-acheter-petrole-yuan-base-lor/

    A votre avis Est-ce :

    – un simple effet d’annonce, sans lendemain
    – une tentative des russes et des chinois de se protéger de l’hégémonie américaine dans un contexte de tensions géopolitiques
    – une façon de faire pression sur les USA afin de parvenir à terme à renégocier les rapports de force au sein du FMI et notamment la répartition des voix et la distribution des DTS
    – une déclaration de guerre destinée à attaquer le rôle du pétrodollar en le contournant

    Cordialement

    Mr Montastier

    J’aime

    1. Les pays non alignés, les pays rogues voudraient bien se passer du dollar ne serait ce qu’en raison des risques d’embargo, mais ce sera un processus long et complexe. Les essais de traiter le pétrole en dollars vont dans cette direction, mais à ce stade, c’est d’importance marginale. Nous sommes dans le long terme à l’echelle de l’histoire.

      J’aime

  2. D e toute façon ces politiques monétaires c’est un peu comme un trou noir, on y rentre mais on en sort jamais,,, sauf par une catastrophe. Si je devais dire un pronostic, je dirais que nous allons vers un énorme choc déflationniste suivi d’injections massives par les banques centrales, puis à terme ( le timing est très difficile à énoncer ) une hyperinflation brutale.

    J’aime

  3. Texte très intéressant: vous énoncez de nombreuses idées pertinentes dedans …

    Permettez-moi trois remarques de débutant:
    – si dans les premiers temps, les expériences monétaires fonctionnaient, c’était (j’imagine) que cela créait réellement une activité économique (des chars d’assaut, des avions, des bateaux, puis des travaux de construction, des routes des ponts, puis des usines, des laboratoires … etc …) qui générait de l’inflation (la vraie, celle des salaires dû à la pression des salariés sur les entreprises) qui engendrait celle des prix des biens de consommation… Le système s’y retrouvait car cela créait une hausse de l’activité qui engendrait une hausse des recettes fiscales par exemple, une diminution relative des dettes (et de l’épargne: affaiblissement des riches / rentiers)… Aujourd’hui, la quasi totalité de la création monétaire est captée par la finance, et le vrai peuple du monde réel lui ne voit aucune progression / amélioration. Au contraire même, comme vous l’avez expliqué, le capital exige sa rétribution qui se fait sur le dos des salariés… Aussi il y a quelque chose de sclérosant ici je trouve, un abcès à crever: celui de l’accumulation de certain et de l’appauvrissement de tous, et le système ne passe plus par la case monde réel …
    – L’or / l’immobilier: l’immobilier justement à mon avis joue le rôle de courroie de transmission entre le système financier et le monde réel. La création monétaire / le crédit gratuit soutiennent la hausse des prix de l’immobilier, l’effet de richesse (il n’est effet que parce que c’est le seul secteur qui voit une telle croissance de ses prix) et pour le coup, pour tout un chacun. L’or lui ne s’achète pas à crédit : il faut du vrai « argent » durement gagné pour en acheter. Aussi est-ce un ennemi naturel du système de création monétaire (ils s’excluent mutuellement). En quelque sorte, le prix de l’or (non manipulé par l’or papier bien sûr) serait le bouchon qui nous montrerai le niveau des liquidités … En voyant ce bien non productif s’envoler, on se rendrait compte que c’est notre monnaie qui s’effondre …
    – Enfin, j’avais cru, après le crise de 2008, que la crise était systémique dans le sens où le système financier allait jouer au casino sur des risques de plus en plus gros (pour avoir de gros reward et de gros bonus en fin d’année) et qu’à chaque crise (inévitable) cela allait être aux vrais gens de payer (exemple Chypre pour paye direct, Grèce pour paye indirecte ou BCE pour paye via dilution de la monnaie). Finalement, je suis surpris que depuis 10 ans, il n’y ai pas eu de nouvelles crises… Peut être l’injection de liquidités était suffisante pour calmer ses appétits féroces ?

    Mais je comprends qu’ils n’y a pas de « méchants »: chacun est dans son rôle (ie. moi financier, je ferais la même chose que les financiers d’aujourd’hui … c’est le système qui veut cela).

    Cela dit, que faire étant donné ce contexte pour notre avenir à nous, là est toute la question … Je veux bien que les banques centrales font monter coûte que coûte les actions, mais les arbres ne peuvent monter jusqu’au ciel (remarquez que les attentats ne troublent plus déjà les records du SP500…).

    J’aime

Laisser un commentaire