Les kleptos, les barons et leurs alliés commencent à avoir peur

La classe kleptocratique commence à avoir peur de ce vent de « révolte » qui vient du bas. Ils , le grand « ILS » perdent leur monopole. On va restaurer le droit de timbre non pour publier les journaux, puisque ce sont eux qui possèdent la presse, mais on va instaurer le droit de timbre pour publier sur internet!

Ils ont tort d’avoir peur car en réalité ils n’ont rien à craindre: la révolte stérile , primaire, que l’on peut lire ou voir sur internet n’a aucune portée, elle n’a pas plus de portée que celles des rebellocrates de Murray. Tout cela constitue du simulacre de contestation qui dans son caractère  bidon, au contraire, renforce le système et donc les positions des kleptocrates.

Le système a deux faces qui lui permettent d’exister en tant que système, une face « pile » et une face « face », les deux sont solidaires. Autrement dit tout système vit et se reproduit de sa dénonciation.

Les réseaux sociaux sont le meilleur allié des dominants. Ils permettent la stérilité des défoulements.

Pire ils entretiennent l’aliénation volontaire dans laquelle vivent les masses. Les téléphones portables, les réseaux sociaux, les images de la télé quelles qu’elles soient, même contestaires renforcent l’emprise du système. Ils font vivre à plat dans un monde à deux dimensions, sans parole vraie, un monde ou on n’a rien à dire, sans sens  critique, …

L’acte qui change tout, celui qui est vraiment porteur de changement c’est le refus de participer aux réseaux sociaux! Le refus de faire tourner la roue du puits du modernisme dont maintenant ils se désaltèrent.

La couverture de The Economist est intéressante non parce qu’elle énonce une vérité faciale, mais parce qu’elle permet d’en déduire une par le raisonnement: « ILS »sont inquiets de perdre leur monopole de la parole.

2 réflexions sur “Les kleptos, les barons et leurs alliés commencent à avoir peur

  1. Une fois de plus vous avez vu juste, et pour aller un plus loin, c’est également la raison pour laquelle il n’y aura pas de révolution, car ce sont nos élites qui de mains de « maîtres » la mènent contre nous (esclavagisme par la dette, terrorisme, délinquance, chaos migratoire, …) en quelque sorte.

    Aussi et surtout, pour qu’il y ait une révolution, il faut une rupture qui est de l’ordre psychologique.
    Et la puissance du système de la communication (= l’ensemble des moyens de communication, réseaux, médias, véhiculant l’information, de façon globale et universelle, à une très grande vitesse) exerce sur nos psychologies une pression immense qui nous confine dans les bornes d’une restriction fondamentale interdisant toute émeute d’ampleur suffisante pour déclencher le début d’une révolution, par impossiblité de sa diffusion et de son extension.

    La dynamique d’une révolution conduit ceux qui la font à être emportés dans un monde nouveau, par rupture entre 2 mondes, l’ancien et le nouveau, et cette rupture c’est la révolution, qui est d’abord et avant tout, un processus psychologique.
    Aujourd’hui, une révolution avec rupture psychologique, quand on sait la hte technicité de nos sociétés modernes, est totalement impossible. La rapidité et l’universalité de la diffusion des informations par la communication interdisent décisivement toute situation de spontanéité, d’isolement événementiel qui, seule, permet la possibilité d’une rupture révolutionnaire.

    En revanche, ce n’est pas pour cela qu’il faut désespérer bien au contraire, car la caste mondialiste pêche par excès de suffisance et par un hybris surdimensionné, elle commet bcp d’erreurs dont celle-là justement : par la censure du net, et des réseaux sociaux, elle est en train de faciliter et d’accélérer toutes les conditions pour un internet et un monde virtuel 2.0.

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