L’échec de Draghi en 6 graphiques.
Si vous examinez ces 6 graphiques, vous constatez que sur les grandeurs significatives, on est revenu aux niveaux d’avant Draghi ou presque.
Ceci signifie que l’inflation de 2,6 trillions de la taille du bilan de la BCE n’a produit aucun effet autre que fugitif. Aucune cure du mal , aucun remède autre que symptomatique, si on excepte une petite bouffée de remontée des prix, laquellee est plus due au pétrole qu’à autre chose.
Ces 2,6 trillions ont eu pour effet de doper passagèrement en reportant les effets de la crise, mais surtout en aggravant les déséquilbres car le stock de dettes sa continué de s’accumuler.
Par ailleurs l’action de Draghi a dissuadé les gouvernements de prendre les actions qui s’imposaient. On a, grace à lui, « kick the can ».
Mais on a aussi continué d’user les amortisseurs économiques et sociaux.
Maintenant le temps est venu de payer le prix des actions idiotes de Draghi: la BCE va-t-elle oser régulariser, retourner à la normale ?
Mon pari est que non, elle va faire semblant, elle va le faire sous forme de simulacre, mais surtout pas en réel car il n’y a aucun acheteur de la dette souveraine en Europe autre que la BCE.
Les prix de la dette souveraine en Europe sont des prix faux, subventionnés, artificiels.
Si la valeur de la dette souveraine européenne est bidon, fausse , artificielle cela signifie que les actifs des bilans des banques européennes sont faux, , inflatés, surévalués, ce qui signifie qu’elles sont fragiles, vulnérables.
Si la valeur des actifs des banques est fausse et inflatée, cela signifie que la valeur des actifs des caisses de retraites, des compagnies d’assurances etc est fausse, surévaluée.
Les élites allemandes savent que bilans des banques euros sont faux et c’est la raison pour laquelle elles plaident pour que les citères de fonds propress soient changés, elles veulent que les dettes souveraines ne soient plus comptées comme actifs sans risques. Elles veulent qu’il y ait des fonds propres en contrepartie. Les dettes souveraines ont des value @risk non négligeables .
Draghi a crée une pyramide de mensonges. Pire que Madoff.
Aujourd’hui alors qu’il tardé à normaliser il n’a plus aucune réserve de munitions pour faire face à un accident sauf… les taux super négatifs et la répression financière aggravée.
brunobertez 
Bonsoir
« En politique, ce qui est cru devient plus important que ce qui est vrai »
Charles Maurice de Talleyrand- Périgord.
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« seule la Vérité est efficace » Bruno Bertez!
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Par exemple, fin des achats nets mais maintien du bilan avec nouveaux achats pour les montants des titres arrivant à maturité et un nouveau TLTRO encore plus massif!
Il n’ y a plus de bons choix à ce jour, car la disslocation sociale est en partie dûe à cette politique. Elle entraine hausse des actifs dont l’immobilier qui impacte directement les travailleurs:
Hausse des montants empruntés, hausse des durées d’emprunt, le crédit au taquet!
Pour les moins riches, éloignement et biens de mauvaise qualité nécessitant des travaux d’isolation ou des trajets donc fortement impactés par a bausse de l’énergie…
Quand aux épargnants, même les petits, ils seront bientôt jetés à la vindicte populaire.
Finalement, je comprends mieux le plancher du taux du livret a à 0,5% présenté par Le Maire comme une sécurité!
En tout cas, les mesures annoncées par Macron ne font que diviser entre ceux qui vont en bénéficier et les un tout petits peu moins pauvres qui n’auront rien et vont payer.
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Comme au Japon les banques centrales vont finir par nationaliser toutes les dettes.
Il n’y a pas d’autre choix possible pour les élites. C’est soit ça, soit le chaos.
Si j’ai raison les taux ne remonteront pas, devraient redescendre et resteront très longtemps proches de zéro, comme au Japon. Le système tiendra tant que les gens ne réaliseront pas qu’il s’agit d’une monnaie de singe, sans plus de valeur que celle du Monopoly.
Peu importe au fond la forme que prend la monnaie gouvernementale (coquillages, papier, codes informatiques…), une monnaie ne tient que par la confiance. Et la question est de savoir si on peut continuer à faire croire aux gens que cette monnaie vaut quelque chose.
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