Au cours du week end , Trump est intervenu à la the Conservative Political Action Conference, CPAC.

Il renouvelé ses pressions sur la Réserve Fédérale en pointant Powell très clairement sans le nommer.

Il a insisté: je veux un dollar qui soit grand pour notre pays, mais pas un dollar fort au point de rendre le business avec les autres pays difficile et qui nous empêche de les concurrencer.

“I want a dollar that does great for our country, but not a dollar that’s so strong that it makes it prohibitive for us to do business with other nations and take their business.”

Trump poursuit la définition non pas  du  dollar fort comme le croient les observateurs; mais du dollar-roi, celui qui permet aux USA de bénéficier de tout, du beurre, de l’argent du beurre et des charmes de la crèmière.

Le dollar roi c’est le dollar dont la valeur procure le maximum d’avantages dissymétriques aux USA!

Remarquez qu’il dit bien : « to do business with other nations and take their business. »

C’est clair un dollar qui permet de prendre  leur  business. Le dollar prédateur.

Trump ne cache pas et ce depuis longtemps qu’il a une mentalité de prédateur.

il n’a pas nommé Powell mais il a dit que les  USA avaient  à leur tête un gentleman qui qui aimait le QT, qui aimait un dollar très fort :“a gentleman that likes raising interest rates in the Fed, we have a gentleman that loves quantitative tightening in the Fed, we have a gentleman that likes a very strong dollar in the Fed.”

Nous avons révélé que les  USA discrètement cherchaient à obtenir un nouvel accord du type Plaza qui leur permettrait de faire baisser le dollar, c’est une confirmation  plus.

Lighthizer/Mnuchin s’activent dans ce sens. En particulier dans les négociations avec la Chine.