Lacalle, qui est un bon, dit que ce qui propulse les marchés, ce sont les liquidités. Il dit que c’est le sous jacent de tout. Les marchés sont déconnectés de tout le reste. 

Il se trompe en ce sens qu’il établit une distinction entre la monnaie et la quasi monnaie, les money-like, actions, obligations, crédit. Il la pose comme élément exogène.

Il établit une distinction entre ce qui est en réalité unifié: le champ des promesses. Le champ des liabilities. Tout cela est de la promesse, de la liability de quelqu’un.

Tout cela c’est maintenant la même chose: un taux, un risque , une maturité.

Et plus la Fed intervient, rapproche les taux de  zéro, promet des liquidités infinies, plus elle unifie ce champ des money like.

Vendre une action ou une obligation c’est passer à un risque inférieur , à un rendement inférieur et à une maturité zéro.

Vendre des actifs c’est augmenetr la demande monnaie maturité zéro c’est pour cela que dans les fortes baisses, les banques centrales créent de la monnaie , elles font la contrepartie de la demande de monnaie.

Pour faire face a la grande liquidation de 2008/2009 on a crée quelques trillions de monnaie sous forme de réserves bancaires.

Quand les marchés chuteront il faudra créer une quantité phénomenale de monnaie, ce qui provoquera le déclenchement de l’hyper inflation.

La monnaie est un actif financier avec une maturité zero, un risque zero et un rendement zéro.

Le risk-off c’est la demande de monnaie maturité zéro, risque zéro, rendement zéro parce que l’on a peur.

les autres actifs financiers sont des claims, des money-like qui quand on les réalise constituent une demande de monnaie maturité zéro, risque zéro, rendement zéro.

On passe de l’un à lautre en restant à l’interieur du champ monétaire-quasi monétaire-moneylike c’est à dire à l’interieur du champ des papiers. 

Selon la politique de la Fed à l’intérieur du champ ainsi défini,  la proportion des différentes formes d’actifs se modifie, mais tant que l’on reste dans le champ, la Fed conserve le controle;  c’est quand l’argent sortira du champ que l’on saura que la Fed a perdu le contrôle et que c’est la fin de la Grande Experience; comme ce fut le cas de celle du précurseur John Law.

 

Les théoriciens des marchés n’ont pas encore  compris   que la Fed a unifié les champ monétaires et quasi monétaires  et que c’est un seul et même ensemble unifié par les trois  parametres que sont:

-le rendement

-le risque

-la maturité

Le pouvoir de la Fed est d’avoir réussi à reduire les actifs financiers à un trio  qui est sous sa coupe, sous son pouvoir.

Tout cela est la conséquance de 1971, le des-ancrage définiti de la monnaie.