La comédie continue à la BCE et en Europe. Les Allemands, gesticulent et font semblant d’être contre les décisions récentes de la BCE et de Draghi. Le fonctionnement européen resemble de plus en plus à celui pratiqué par les élites sovietiques en leur temps: on fait semblant d’être dans l’opposotion ; mieux on organise la communication de cette opposition.
Prenez cela comme des gesticulations de politique intérieure totalement conniventes: il s ‘agit de faire semblant de s’opposer alors que l’on tolère sinon approuve.
Tout groupe qui domine le peuple s’organise en tendances, d’un côté les faux durs et de l’autre les vrais mous.
Tout le monde sait que la Chancelière peut compter sur les cassandre habituels pour critiquer la politique de la BCE et ainsi dégager sa responsabilité. C’est ce qui est regulièrement pratiqué depuis 2012..
Le président de la Bundesbank Jens Weidmann a estimé que la Banque centrale européenne avait « dépassé les bornes » en relançant jeudi son programme de rachat de dettes, ouvrant la fronde (?) contre le patron de l’institut Mario Draghi.
Weidmann, dont les réticences sur ce sujet étaient connues, est l’un des 25 membres du conseil des gouverneurs de la BCE.
L’instance présidée par l’Italien Draghi « aurait dépassé les bornes », parce qu’il n’était « pas nécessaire » de recourir « à des mesures d’une telle portée », a critiqué le patron de la banque centrale allemande dans le quotidien Bild.
Oui et alors? Suis je tenté de demander à Weidmann.
« Avec la décision d’acheter encore plus d’emprunts d’Etat, il sera encore plus difficile pour la BCE de sortir de cette politique. Plus elle dure et plus les effets secondaires et les risques (…) pour la stabilité financière augmentent », a-t-il déploré.
Cette sortie intervient juste après un communiqué de son homologue néerlandais, Klaas Knot, pour qui « cette large panoplie de mesures (…) est disproportionnée par rapport à la situation économique actuelle, et il existe de bonnes raisons de douter de son efficacité ».
Le choix de reprendre au 1er novembre les rachats d’obligations publiques et privées mises en sommeil depuis fin 2018 a, dit-on, clivé comme rarement les gardiens de l’euro, dont « une dizaine » ont plaidé contre.
Ils étaient fiers du mark, ils ont rêvé du mark, ils vont tous se réveiller demain avec moins que la lire…moins que la peseta
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Mario Draghi en comte Dracula sur Bild Zeitung
C’est vrai qu’il y a une certaine ressemblance avec Bela Lugosi.
https://www.bild.de/bild-plus/geld/wirtschaft/politik-inland/ezb-leitzins-schlecht-fuer-sparer-frau-merkel-stoppen-sie-endlich-den-minus-zins-64669942,view=conversionToLogin.bild.html
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Arbeit und Geiz machen doof
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