Il parait évident que siéger à un poste haut niveau dans le cartel qui réunit les ploutocrates de Davos et les membres de gouvernements élus et représentants du peuple souverain est une provocation: les hommes de Davos, les Davos men se posent comme les maîtres du monde globalisé et ils ne cachent pas leur volonté de faire pression sur les gouvernemnts pour imposer leur agenda et des orientations conformes à leurs intérets et au maintien de leurs pouvoirs.
Mais cela ne semble pas perçu par les gens de chez Macron, non !Pour eux c’est normal. Ils ne perçoivent même pas la compromission!
J’aurais aimé que la HATVP motive et détaille les arguments qu’elle a utilisé pour décréter l’incompatibilité, nous aurions appris beaucoup de choses.
Réponse de Pénicaud : les membres du conseil de la fondation du Forum économique mondial [lui] avaient proposé début novembre de les rejoindre, à titre bénévole ».
Comme si le benevolat excusait quoi que ce soit! Non le benévolat aggrave Madame Pénicaud, il révèle quelque chose de grave dont vous n’avez même pas la pudeur de vous rendre compte. On est dans l’influence …
Echaudée par « l’affaire Delevoye », et sur fond de débat public sur les responsabilités incombant aux institutions en matière de contrôle, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) durcit le ton en matière de possibles conflits d’intérêts, visant une ministre du gouvernement d’Edouard Philippe.
Ainsi, mercredi 18 décembre, l’autorité chargée de contrôler la probité des responsables publics ne s’est pas contentée de saisir la justice du cas de l’ex-haut commissaire aux retraites, pour de multiples omissions dans sa déclaration d’intérêts et un cumul de fonctions publiques et privées interdit.
Selon les informations du Monde, le collège de la HATVP a décidé de demander à la ministre du travail, Muriel Pénicaud, de renoncer à son tout nouveau mandat au sein du conseil d’administration du Forum économique mondial de Davos.
Cette fondation à but non lucratif organise, tous les ans, une grande réunion annuelle dans la station de ski huppée de Davos, en Suisse, où PDG et chefs d’Etat se retrouvent pour réfléchir à la marche du monde.
Ce mandat d’administratrice, qui n’est pas rémunéré, est tout récent. Mme Pénicaud a fait son entrée au conseil d’administration du Forum de Davos le 15 novembre, comme le mentionne un communiqué de presse officiel du Forum, mais n’y a encore jamais siégé.
« Une opportunité de promouvoir ma vision »
Suivant la loi à la lettre, la ministre du travail en a informé la HATVP le 28 novembre, ainsi que le confirme au Monde son cabinet, par une modification de la déclaration d’intérêts initiale qu’elle avait déposée le 17 juillet 2017.
La HATVP a donc délibéré et rendu un avis d’incompatibilité sur cette fonction, lors de la réunion de son collège de mercredi. Cet avis négatif a été notifié dans la foulée à Mme Pénicaud.
Sollicitée, la ministre du travail a déclaré au Monde que « les membres du conseil de la fondation du Forum économique mondial [lui] avaient proposé début novembre de les rejoindre, à titre bénévole ».
Bonsoir M. Bertez,
Je vous met ce lien vers une initiative, qui devrait vous plaire, d’un restaurateur face à un vol organisé (même si pas forcément de lien avec l’article)…
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Abominable,a Davos la politique et la finance se côtoient,mais plus haut il reste que la finance.Drole de conception de la moralité pour une ministre qui trouent ça normal.
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