Interview de Cirelli de Blackrock, cela mérite la pendaison symbolique

Cirelli est un commerçant, pas un penseur, on le voit tout de suite.

J’aimerai qu’il m’explique qu’est ce que cela veut dire que s’approprier l’épargne retraite!

« il a la préoccupation de sa retraite et pour autant il ne s’est pas approprié l’épargne-retraite. Je crois que c’est l’intéret du nouveau texte de loi du gouvernement, c’est de permettre aux français de s’approprier enfin l’épargne retraite »

Le sommet de l’imbécillité!

Et puis:

« Donc il n’y a pas de rendement, si vous voulez des rendements il faut aller dans des produits plus risqués. L’essentiel c’est que les gens qui font cela soient très avisés sur ce qu’ils font » répond Jean-François Cirelli.

Donc notez bien si les gens, qui investissent dans un monde sans rendement sont avisés , alors le risque disparait! Ces idiots nous disent qu’ils vont échapper aux risque réel, ceux qui sont intrinsèques parce qu’ils sont avisés. Ils vont s’assurer? Que non! Il n’y a pas d’assureur assez gros et pas de capital pour honorer les assurances. BlackRock est systémique, c’est lui le risque!

Rien que cela mérite la pendaison symbolique.

Tous les gens sont avisés car le marché est très concurrentiel et en plus tout le monde fait la même chose car la masse est énorme donc plus tout le monde fait la même chose, plus tout le monde est avisé, plus le risque de perte grossit! Avec un marché haussier aussi long tout est corrélé. On ne peut plus sortir , les portes sont trop petites, tout le monde est du même coté du bateau, surtout avec plus de 7 trillions de masse à gérer;

Ensuite il y a une impossibilité mathématique à capitaliser à l’infini tout mathématicien débutant le sait, et plus on est gros plus on se heurte a cette impossiblité mathématqiue. Le géant Calpers aux USA en sait quelque chose. Plus la masse des gestionnaires d’actif est colossale et moins ils échappent aux lois de la suraccumulation et à l’impossibilité de capitaliser.

BlackRock, c’est le véhicule, le navire  qui transporte la chair a canons de l’épargne, c’est là que  cela chavirera.

Interview passe plats sinon lèche bottes:

Votre groupe BlackRock représente plus de 6000 milliards de dollars d’actifs, c’est plus de deux fois la richesse nationale française. Vous avez un poids vraiment important dans le jeu économique mondial…

« C’est vrai parce que nous avons beaucoup de clients qui nous ont fait confiance notamment pour gérer leur retraite »

Les trois quarts de ces fonds sont économisés en vue de la retraite, c’est ce que l’on appelle la retraite par capitalisation. En France ce n’est pas très développé…

« C’est pas développé du tout parce que nous avons un autre système qui ne va pas changer et qui est un bon système qui évolue au cours du temps. C’est le consensus français et il est très bon mais à coté de cela il faut aussi épargner pour sa retraite car il y a un très grand paradoxe aujourd’hui dans la société française : le français épargne beaucoup, il a la préoccupation de sa retraite et pour autant il ne s’est pas approprié l’épargne-retraite. Je crois que c’est l’intéret du nouveau texte de loi du gouvernement, c’est de permettre aux français de s’approprier enfin l’épargne retraite »

La question AFP :  Les taux d’intérêt très bas poussent certains gérants à prendre de gros risques. Les déboires récents de plusieurs fonds vont ils se multiplier ?

« Je crois que la question c’est pas que l’on prend des gros risques c’est qu’aujourd’hui nous sommes dans une situation qui n’a pas de précédent où nous avons des taux à intérêt négatif. Donc il n’y a pas de rendement, si vous voulez des rendements il faut aller dans des produits plus risqués. L’essentiel c’est que les gens qui font cela soient très avisés sur ce qu’ils font » répond Jean-François Cirelli.

L’interview s’est conclue sur la chanson « To France » de Mike Oldfield.

3 réflexions sur “Interview de Cirelli de Blackrock, cela mérite la pendaison symbolique

  1. Cet individu joue sur les mots. Par “avisés”, il devait certainement sous-entendre non pas renseignés ou conseillés mais “avertis et conscients qu’ils peuvent (qu’ils vont) perdre gros”

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  2. A ce stade, il faudrait supprimer autant le système par répartition que le système par capitalisation et faire verser les retraites directement par les banques centrales. On supprime le problème du financement des retraites des économies développées et la contradiction entre salarié/futur pensionné et les oppositions salarié/chômeur/pensionné.
    Moins de cotisations versées par les entreprises, ça permet une hausse des bénéfices, une baisse des prix et une hausse des salaires. Tout bénef pour tout le monde. Reste à contrôler l’inflation par la valeur du point de retraite. Au passage, ça permet aussi de considérer la pénibilité, ça supprime le problème des régimes spéciaux; reste à trouver un âge pivot raisonnable.
    Certains ont évoqué la monnaie hélicoptère, le faire pour les retraites permettrait une véritable lisibilité : on connaît le montant moyen des retraites, le nombre de retraité et si on ajuste ces pensions, via l’inflation, pour déterminer la valeur du point, on comprendrait bien mieux ce qu’il se passe.
    Associé à un jubilé on pourrait obtenir des résultats très sains. Mais, je crains que les élites aient une vision trop orthodoxe et trop limité de l’économie (et les gauchistes seraient tout aussi contres pour des raisons idéologique, leur malheureuse volonté de « détruire le capitalisme », concept dont ils n’ont visiblement pas conscience de la nature, du sens et de la portée, c’est d’ailleurs tout le problème, les gauchistes sont leur propre pire ennemi).

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