Question de Jean : pourquoi les élites acceptent elles de mettre l’économie occidentale à terre?

C’est une bonne question mais elle est mal posée.

L’élite subit comme vous. Ne soyez pas « conspi », l’élite n’est pas délibérement méchante, souvent même elle croit bien faire. Elle est égoiste c’est différent.

Elle cherche à sauver sa peau depuis 2008, c’est à dire depuis la Grande Crise Financière.

Et dans cet esprit elle a pris des mesures d’austérité pour le peuple, paupérisation, destruction de la protection sociale, destruction des services publics etc mesures qui ont fragilisé les pays.

Les pays fragiles ne peuvent faire face dans de bonnes conditions à la pandémie et à la crise financière.

Ici l’élite subit la situation comme vous , mais elle va chercher à la retourner à son profit. Elle a deja commencé avec à la tête du pays le nouveau Monsieur Thiers: Macron.

Elle ne contrôle rien sur le plan des évènements mais elle contrôle les réponses aux évènements et c’est là ou elles vous baisent.

Elle élabore des réponses qui vous font supporter le maximum de coûts et de souffrances et si possible les enrichit encore plus.

5 réflexions sur “Question de Jean : pourquoi les élites acceptent elles de mettre l’économie occidentale à terre?

  1. Une pyramide en 3D, telle est la société actuelle comme je me la représente, et chaque étage inférieur nourrit au sens large l’étage immédiatement supérieur.

    Le haut de la pyramide colmate les brèches par les aides (le fameux ruissellement) et accompagne les plus faibles, notamment du bas à tenir les fondations ou à ne pas se révolter par le nombre.

    Toute l’astuce consiste à ne pas autonomiser ceux qui ne perçoivent presque rien et qui auraient tout intérêt à l’être, ne serait-ce que pour se sentir plus humains. C’est pourquoi les jardineries sont actuellement fermées, les graînes et plants faisant défaut aux imprévoyants ou à ceux à qui viendrait l’idée de franchir le pas.

    Notez toutefois « qu’il faut former des bataillons de cueilleurs », devant colmater les brèches tout en ne changeant rien au système agro-alimentaire (le « consommer français » du gouvernement ne venant là que pour enfumage).

    A mon avis le même processus est en cours pour le côté technique (obsolescence programmée, non-réparations, hécatombe à prévoir du côté des artisans).

    Mais un tabou vient de sauter, sous nos yeux: l’élite, allant jusqu’au bout de sa logique, dévoile des tendances perçues désormais comme eugénistes, voir quasimment génocidaires (je sais les mots sont durs mais je n’en trouve pas d’autres), par impréparation, cupidité, peut-être un peu par sadisme (si, si) ou sans le faire exprès, comme vous dîtes. Et là nous touchons à l’affectif du peuple, à ses tripes, à sa peur, comme pour la famine de 1788.

    Nous ne sommes plus dans l’analyse intellectuelle de lointains « sachants » ou experts.

    Ma surprise d’hier quant aux manques de graînes et plants interpellant des gens peu formés à l’analyse ou peu enclins à la contestation, fut quasi-totale. Le bons sens des « gens de rien ».

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  2. En complément de votre propos, je dirais que les crises amènent les « élites » à d’abord augmenter leur pouvoir (voir par exemple les discussions actuelles aux US sur l’extension des pouvoirs de la FED), pour mieux pouvoir ensuite imposer aux masses le poids des conséquences des crises.
    Le propos conspi. consiste à dire que les super-élites cherchent d’abord l’augmentation de leur pouvoir (elle sont déjà immensément riches, et un pouvoir accru est par ailleurs garant de leur accroissement de richesse), aussi laissent-elles en conséquence venir les crises en toute connaissance de cause.

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    1. La partie conspi de votre commentaire vous empêche de reflechir plus avant , elle bouche artificiellement le trou que l’intelligence devrait boucher: à savoir comment les elites font elles pour rester riches alors qu’elles sont jusqu’au cou dans le business et la finance?

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      1. Elles restent riches parce que des gouvernements qu’elles ont recrutés le leur
        permettent, issus d’une pseudo démocratie ou la prétendue « opposition » n’est
        que l’envers du décors.
        Malgré les moyens massifs d’information, qui autrefois n’existaient pas, le peuple
        a peur, il préfère la pauvreté qui le guette, même la misère, à la révolte et à ses
        désordres. Et si les laissés pour compte se révoltent, ils se retrouvent seuls.
        Quant aux petits bourgeois qui se croient éduqués et regardaient de haut les
        gilets jaunes, ils ne manquent pas de soutenir de facto ceux qui vont les étrangler.

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