J’ai souvent passé cette comunication de la Bank of England ainsi que les travaux de Steve Keen qui démontrent la même chose; la création de monnaie par les banques commerciale lorsqu’elle font des prêts.
Cet article explique comment la majorité de l’argent dans l’économie moderne est créée par les banques commerciales lorsqu’elles accordent des prêts.
La création monétaire diffère dans la pratique de certaines idées fausses courantes – les banques n’agissent pas simplement comme des intermédiaires, prêtant des dépôts que les épargnants placent avec eux, et ne «multiplient» pas l’argent de la banque centrale pour créer de nouveaux prêts et dépôts.
Le montant d’argent créé dans l’économie dépend en fin de compte de la politique monétaire de la banque centrale.
En temps normal, cela se fait en fixant des taux d’intérêt. La banque centrale peut également affecter le montant d’argent directement par l’achat d’actifs ou le «Quantitative Easing».
https://www.bankofengland.co.uk/quarterly-bulletin/2014/q1/money-creation-in-the-modern-economy
By Michael McLeay, Amar Radia and Ryland Thomas of the Bank’s Monetary Analysis Directorate.
This article explains how the majority of money in the modern economy is created by commercial banks making loans. Money creation in practice differs from some popular misconceptions — banks do not act simply as intermediaries, lending out deposits that savers place with them, and nor do they ‘multiply up’ central bank money to create new loans and deposits. The amount of money created in the economy ultimately depends on the monetary policy of the central bank. In normal times, this is carried out by setting interest rates. The central bank can also affect the amount of money directly through purchasing assets or ‘quantitative easing’.
Intéressant, mais donc est-ce que ça ne fonctionne pas à revers de nos manuels ?
Ne sont-ce pas les banques qui décident D’ABORD la quantité de monnaie qu’elles souhaitent créer et à qui elles souhaitent la prêter (le taux directeur en vigueur n’étant qu’un paramètre parmi d’autres), PUIS les banques centrales qui ajustent les taux directeurs a posteriori (trop tard ?) et ENFIN l’Etat qui est contraint (dette oblige) d’émettre les titres éligibles éventuellement nécessaires aux banques pour ajuster leurs réserves obligatoires (l’autre solution étant l’impôt qui pénaliserait la consommation puisqu’il ne crée pas de monnaie, ou la création monétaire qui lui est désormais interdite) ? Et de quel outil disposent les BC et l’Etat pour orienter la création monétaire des banques vers l’économie réelle plutôt que vers leurs établissements financiers qui investissent plus dans les produits financiers « d’occasion » (la revente de titres, de risques, etc.) que « neufs » (les levées de fonds initiales des entreprises) ?
A votre connaissance y a-t-il un indicateur de la proportion de monnaie créée alimentant la sphère financière plutôt que réelle ? Y a-t-il un indice d’inflation sur les produits financiers dérivés ou spéculatifs ? Une inflation invisible dans la sphère financière n’engloutit-elle pas la création monétaire bancaire tandis que la sphère réelle menace de tomber en quasi déflation/récession ?
Désolé pour la liste au Père Noël et merci de vos lumières !
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J’ai pas l’impression qu’ils mentionnent la multitude de fonds d’investissement a capital risque crées par les banques elles meme en placant des amis ou des anciens employés afin de pouvoir créer plus de monnaie en prêtant a tour de bras pour que ces fonds vautour rachetent des boites en LBO et taillent ensuite au couteau dans les actifs et emplois pour revendre dans une logique de très court terme.
J’aimerai beaucoup votre opinion sur ces pratiques.
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Avec son moteur qui est l’appat du gain, un système va toujours au bout de sa logique, fut elle perverse.
Ainsi le Private Equity est le comble de la negation du capitalisme productif et l’apogée du cynisme . Avec son modele qui est celui de la predation/dépeçage.
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