Editorial.Vous n’avez aucune idée de là ou vous conduit la pente actuelle. Le fil conducteur c’est la dette et la monnaie.

Ceci n’est pas un texte financier. Il est politique au plus haut point.

Ils veulent remplacer le pouvoir objectif de l’argent par le pouvoir des hommes qui contrôlent l’argent .

Vous vous étonnez de voir que les autorités jonglent avec les centaines de Milliards et les Trillions.  

Vous vous étonnez que ces mêmes autorités vous disent qu’il n’ y a pas de ressources, pas même un ou dix  milliards  pour financer les dépenses de santé.

Confusément vous sentez bien qu’il y a quelque chose qui cloche et que l’argent des uns n’est pas l’argent  des autres. Ressources illimitées pour les uns et ressources rares pour les autres.

Vous sentez bien que L’opacité de la chose monétaire, que le secret de la dette c’est la forêt  de Bondy ou vous êtes dépouillés.

Mais ce que vous ne savez pas c’est que ce dont on vous dépouille c’est de votre bien le plus précieux, de votre seul bien: votre liberté.

J’analyse les conséquences de la Révolution opaque, cachée qui est opérée en ce moment par les autorités. Elles vous font passer d ‘un monde ou la monnaie est du travail cristallisé à un monde ou la monnaie est communication.

Le travail cristallisé c’est limité, c’est rare; la communication c’est infini, illimité. Mais la communication, ce n’est jamais innocent.

La question de la dette ne se pose plus dans les mêmes termes qu’en 2008 ou, souvenez vous on disait encore qu’un pays avec un ratio dette/GDP > 100% était en crise, Le ratio a perdu son pouvoir magique. La limite a été fracassée. 

La pensée classique est incapable de rendre compte de cela. Elle se trouve donc sans référence pour, depuis 2008, pour trouver une limite à l’endettement de nos systèmes. Le butoir des 100% a sauté mais on ne sait pas ou est le butoir suivant ou même de quoi il sera constitué.

La pensée classique est inadaptée à comprendre un monde ou un de ses paramètres essentiel, un paramêtre central a changé de nature. Ce paramêtre c’est la monnaie. Derrière le mot, la réalité a changé. La monnaie n’est plus le régulateur de la rareté, elle instaure l’illusion de l’infini

Lisez l’essai suivant:

On ne comprend le présent que par l’histoire.

je soutiens depuis 2008 que la crise dite des subprime va bien au dela de l’immobilier et quelle est une crise du système.

Plus précisément je soutiens que cette crise exprime dans son essence, dans ses structures cachées,  le fait que les solutions qui ont été mises en place depuis les années 80 pour repousser les limites du capitalisme,  ces solutions ont buté sur leurs limites.

Elles ont marché pendant près de 30 ans, elles ont permis de continuer à croître et de rentabiliser le capital mais au prix d’un endettement astronomique, jamais vu dans l’histoire sauf dans les périodes de guerre. L’ordre social comme l’a dit Bernanke en 2013 a été préservé en faveur de détenteurs du capital mais c’est au prix de glissements considérables sous la surface des apparences du système.

Bien peu d’observateurs font le lien entre ce qui s’est passé au plan économique, ce qui s’est passé au plan politique avec le néo liberalisme et ce qui s’est passé avec le sociétal, les moeurs et la morale. Globalement tout cela s’analyse comme une sorte de désancrage, de disparition des certitudes, de destruction des référents, de pulvérisation des invariants.

Tout ce que l’on croyait fixe est devenu fluide, variable, incertain. Le glissement a touché aussi bien les valeurs réelles que les valeurs symboliques comme la parole, les promesses ou la vérité. Foucault, la French Theory  et les déconstructionnistes sont passés par là. En passant c’est ce que j’épingle sous le nom d’Orwellisation de la sosiété. Non seulement il n’y a plus de vrai ou de faux mais tout peut s’inverser.

Notez le mot « inversion » car l’inversion est devenue un opérateur/une opération  clef de nos sociétés en raison, -mais je m’éloigne- de la capacité de l’argent à tout inverser. L’argent est une structure de base modèle de l’inversion. Je ferme la parenthèse.

Ce qui se résume en prenant le mot Valeur au sens large, économique monétaire et moral de la facon suivante: les Valeurs ont été désintégrées, elles sont devenues frivoles. Le Réel dans la vie comme dans l’art a cessé d’étre déterminant. L’art est devenu non figuratif et cela n’a fait que préfigurer l’évolution du monde vers le non figuratif, vers l’abstraction. Les signes ne réflètent plus le monde ils ont leur logique propres. Ils ont pris, si on ose dire: vie.

La similitude avec la Bourse n’est pas fortuite elle est même organique ou isomorphique; le monde est une sorte  de Bourse généralisée, avec ses influenceurs, ses prescripteurs, étendue à tout, tout est « commodity »,  tout est soumis  à la loi de l’offre et de la demande, tout est hit-parade du désir , tout flotte au gré des engouements .

La vie des signes est une vie libérée, ils flottent, ils ont une combinatoire qui est la leur, pas celle du réel. Ils se sont libérés de la pesanteur . Cela doit vous faire penser   à la Bourse bullaire bien sur. Mais cela va bien au dela de la Bourse, c’est un monde entier , nouveau.

C’est un monde Imaginaire.  L’imaginaire, c’est le monde des hommes, c’est le monde de leurs rêves et de leur petit ‘arbitraire dramatique tandis que le symbolique c’est le monde du Vrai, le monde de la Nécessité, du destin, du tragique,  le monde des Dieux. Nos représentations sont devenues imaginaires  elles ont quitté l’ancrage dans  le symbolique. Nos représentations n’expriment plus l’ordre du monde, elles expriment l’ordre social et la volonté de domination des classes dominantes, élites, hyper-classes et de leur mercenaires. Nous habitons un monde imaginaire qui est façonné dans et par l’intérêt des puissants.

En passant j’en profite pour vous rassurer, ce monde étant imaginaire, il est des-adapté au monde réel et celui-ci revient periodiquement s’imposer comme une vengeance, il s’impose sous une forme de rupture, de réconciliation,  sous forme de crises comme celles de la finance, de l’économie ou du virus en attendant la Grande Crise de destruction du Faux et des Fausses Valeurs..

Comme je le dis, c’est un monde Méphistophélique  dans lequel les ombres, les signes , ont été détachés des corps qui leur ont donné naissance, ces ombres se sont animées d’une vie propre. Et n’oubliez pas, relisez Faust,  le coeur de ce détachement des ombres des corps, le coeur c’est la rareté, la finitude; c’est l’Empereur de Faust de Goethe, surendetté, insolvable,  qui n’a pas plus assez d’argent et qui accepte la solution de la fausse monnaie.

Pour repousser  ses limites et continuer sa croissance après l’épuisement de l’effet bénéfique de la seconde guerre mondiale, le système s’est désancré en 1971 de l’or, puis au début des années 80 il a fait un certain nombre de réformes  fondamentales qui lui ont permis de se financiariser.

Ces réformes ont eu pour base la Croyance, c’est dire le Crédit. On est sorti du corps, de l’or qui symbolise la rareté et la valeur travail pour entrer dans l’univers des hommes, des maîtres de ceux qui commandent et qui disent; faites nous confiance. Nous avons alors laché la proie pour l’ombre, abandonné l’univers du  « un tiens tu l’as vaut mieux que  deux tu l’auras » et nous avons laché en fait le concret pour les promesses. Promesses humaines qui bien sur finissent toujours en illusions.

Ces réformes, elles ont permis créer une demande supplémentaire tout en produisant un regain de profitabilité au capital qui en manquait.

Par le crédit on pu dépasser l’impossible.

On a pu faire acheter aux salariés ce qu’ils n’avaient pas le moyen d’acheter avec leurs salaires.

On a pu faire dépenser aux gouvernements ce qu’ils n’avaient pas le courage de prélever par l’impot.

On a même pu offrir  aux capitalistes  la possibilité de rentabiliser leur capital sans  en  mettre, grace au levier!

Le crédit permet le pouvoir d’achat sans revenus, les dépenses sans recettes et les profits sans mise de capital.

On a ainsi pu payer le beurre et les canons..l’exploitation et la paix sociale.

Le coeur de ces réformes est constitué par la capacité à faire croitre de façon colossale la capacté d’endettement du système.

L’apparition de la crise des subprimes en 2008 est en quelque sorte le signal,  le feu rouge, la statue du commandeur  qui indiquent que cette fois les limites des capacités d’endettement sont atteintes dans le cadre structurel, théorique et institutionnel de l’époque.

Ce fut l’occasion d’une innovation: on a absorbé le choc de cette révélation en modifiant la pratique monétaire du système, ce que l’on appelé la mise en place de  politiques non conventionnelles.

On a impliqué les banques centrales. on les a exposées en tant que:

-prêteurs de dernier ressort,

-soutien des bourses de dernier ressort,

-banques commerciales de dernier ressort,

-créateur de pouvoir d’achat de dernier ressort,

-épargnants de dernier ressort,

-assureurs de dernier ressort .

Bref on a accepté de passer d’un monde régulé  par l’orthodoxie qui n’est que l’autre nom de la gestion de la rareté à un monde de prétention démiurgique à l’illimité, à l’infini, à l’éternité. C’est en ce sens que je dis et répète que les banquiers centraux ont volé le feu aux Dieux et se prennent pour Prométhée.

On est par conséquent passé d’une monnaie symbolique car reflétant le réel à une monnaie imaginaire qui nie la rareté, la finitude, l’épaisseur du  temps, la nécessité du travail et de l’épargne, bref qui nie le facteur humain. On est passé à une monnaie pur signe.

Nous sommes passés de l’autre coté du miroir. Nous sommes descendus dans le Rabbitt Hole.  Nous avons suivi Alice au pays des merveilles.

J’assène que le changement de pratique monétaire des banques centrales a littéralement changé la nature de la monnaie et que le mot que nous utilisons ne recouvre plus la réalité que nous avons connue. L’étiquette qui est collée sur le flacon est fausse et déceptive. Le contenu n’est plus ce qui a été convenu.

Le contenu du flacon ayant été changé dans sa nature même, et pas seulement frelaté, il faudra aller plus loin toujours plus loin, jusqu’au bout de l’enfer de la cohérence du système.

Nous sommes dans le terrible engrenage: création de quantités de monnaie illimitées pour les riches,  taux d’intérêt nuls, taux réels négatifs, limitations à l’usage de la monnaie, parcage dans les comptes bancaires, interdiction du cash, monnaie electronique, monnaie nominative, crédit social si vous êtes sage.

Nous ne sommes même plus dans un univers de fausse monnaie car la fausse monnaie est un hommage à la bonne monnaie, non nous sommes entrés dans un univers dont la monnaie en tant qu’instrument d’échange, de régulation de la rareté , de fixation de valeurs et donc outil de liberté  à été évacuée, tuée.

L’objectivisation des relations sociales qui était permise par la monnaie a été , est en train d’être détruite. Nous entrons dans une relation nominative avec l’Etat, avec ses fonctionnaires, avec le gouvernement,  avec ceux qui les nomment parce qu’ils sont loyaux; les maîtres, les ultra-riches, l’hyper-classe.

Pour sortir de la crise, des crises qu’elles ont créées, les autorités vous font aller, elles vous poussent vers la « cashless society », cette société sans cash qui leur permet à la fois d’émettre autant de monnaie qu’il leur en faut mais aussi  de contrôler ce que vous, vous en faites.

Car la vraie raison de la mise en place de la cash less society c’est le contrôle.

Ils veulent remplacer le pouvoir objectif de l’argent par le pouvoir des hommes qui contrôlent l’argent .

Nous rentrons dans un univers semblable à celui de la féodalité mais ou les relations interpersonnelles d’allégeance sont remplacées par les relations de classes, nous sommes dans un univers d’arbitraire de classes sociales. Et c’est pour cela qu’ils veulent l’aboutissement, aboutissement qui sera la monnaie digitale nominative.

La création de la future monnaie nominative sera la création d’un lien de communication entre l’Etat, l’Administration, les Dominants et les Maîtres, lien  équivalent aux liens du servage d’antan. Mais pire car il sera deshumanisé. Votre servitude sera régulée .. par les algorithmes qui signaleront les déviants.

Après beaucoup d’autre domaines qui y sont deja, nous entrons dans la post-modernité monétaire.

Cette modernité monétaire a perdu son principe de réalité au profit d’un pur jeu de signes. Le jeu des signes signifie que tout n’est plus que communication et méta-communication. Ce passage à une monnaie post-moderne placé sous le signe permissif de la crise équivaut à une forme de violence structurelle qui vous fait passer de l’asservissement à la monnaie objective à un asservissement au système et à ses maitres.

La bonne vieille  monnaie est un médium un intermédiaire qui vous protège de l’arbitraire de vos maîtres, la monnaie-signe   au contraire vous fait reintégrer l’espace de leur domination sur vous. Vous revenez à la servitude d’antan.

La monnaie-signe reconstruit la relation qui soumet tous les individus au Pouvoir. Comment voulez vous financer une révolte avec une monnaie-signe dont les maitres fascistes observent tous les mouveements, dont ils ont la vue et le contrôle?

Cette servitude, cette soumission sera parfaite car elle sera issue d’une société atomisée, d’individus soi-disant libres qui n’auront d’autres rapports entre eux que celui de leurs besoins .

« Chaque individu possède le pouvoir social sous forme d’une chose. Otez ce pouvoir de la chose et vous devez le donner aux personnes sur les personnes ». Marx- Grundrisse.

L’objectivisation des relations qui était permise par l’existence de la monnaie est déja du passé,  nous revenons à  une forme de féodalité. Moderne, c’est à dire abstraite.

Tant que la prise de conscience n’en sera pas faite par les peuples,  ceux qui gèrent le système pourront  vous tromper. Et ainsi augmenter les ressources dont ils disposent pour augmenter leur pouvoir sur vous!

En prime:

L’argent des riches tombe du ciel mais il est difficile de cacher le fait que l’argent des pauvres est rare! Les banques centrales et les gouvernements viennent d’injecter la masse colossale de $ 20,34 trillions dans le système mondial!

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8 réflexions sur “Editorial.Vous n’avez aucune idée de là ou vous conduit la pente actuelle. Le fil conducteur c’est la dette et la monnaie.

  1. Très intéressant… n’est-ce pas la fin de l’espèce, l’humain n’a pas su se faire humble, hyper prédateur sui se transforme en démiurge… l’épuisement des ressources est caché par le crédit et maintient les populations dans la croyance de Prométhé…

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  2. Bonsoir M. Bertez,
    Auriez-vous l’amabilité de publier le témoignage de « AV » en une ? je suis sûr qu’en échangeant avec lui vous pouvez en aire un « super » article.
    Cordialement,
    Jm

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  3. Merci Monsieur Bertez pour vos articles qui dénoncent tout est parfaitement dit.

    Il y a trop peu de personnes intelligentes comme vous qui s’engagent à révéler les manipulations outrancières et destructrices.

    Peut être que si chacun essaie de faire partager et faire connaître ces faits il y aura plus de gens qui s’apercevront du danger d’ignorer la menace

    Ce système pour survivre doit être une machine et c’est fait grâce au technocrates en charge.
    et nous, nous devons être transformé en carburant qui doit produire pour entretenir la machine qui fait la richesse et donne le contrôle total aux maîtres de ce système.

    Enlever la part Humaine de l’équation est une question de survie pour la machine
    ce qui consiste à détruire nos valeurs morales , respect d’autrui, de la vie de la famille des enfants de la compassion du geste gratuit de la solidarité ect..

    Nous transformer en jetons que l’on garde ou jette suivant sa productivité son utilité
    nous distraire avec ce qui flatte les plus bas instincts pour nous diviser sur des sujets idiots afin de nous empêcher de chercher ce qu’il y a derrière les écrans de fumée et poser des questions pour demander des comptes c’est dramatique au point de craindre pour l’humanité au sens humain
    Un monde inhumain est synonyme de l’enfer c’est le mal absolu

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  4. « Mais la communication, ce n’est jamais innocent » : effectivement, la communication est in fine le contrôle, ici au service de la pérennisation de cet ordre social. J’ en tire une conclusion personnelle parmi d’autres qui est de se créer une extériorité au système, autant que possible.

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  5. Texte remarquable, merci Mr Bertez.
    Puisque ce texte n’est pas financier, je me permettrai une réflexion. Je travaille dans un hôpital de type chg qui a mis en place très tôt la pcr de dépistage Covid 19, la transformation des lits de la salle de réveil en lits de réanimation, la transformation de tous nos services en lieux d’accueil de malades Covid, afin de faire face à l’afflux massif de patients.
    Finalement, nous avons bien géré la crise, et même soigné des patients du grand est.
    Certes, ma région est dépourvue de grandes barres d’immeubles et plutôt rurale, ses habitants sont assez disciplinés, ce qui peut expliquer également en partie le faible nombre de cas. Mais les hôpitaux voisins confrontés aux mêmes conditions, s’en sont tous nettement moins bien sortis que nous.
    Dans un système sain et non inversé, cette gouvernance en amont, avec analyse de risques et Pareto, aurait été récompensée.
    Ce ne sera pas le cas. Notre hôpital n’aura pas droit à la prime de 1500€, contrairement à tous les hôpitaux voisins « cigales » et débordés, dont aucun ne disposait de pcr de dépistage, ni d’une telle capacité d’absorption en réanimation, ni d’une telle organisation de prévention du risque a priori.

    Je résume : des dirigeants incompétents et bouffis d’orgueil ne prévoient rien, ni masques ni dépistage… Après avoir détruit le plan pandémie 2007, ils envoient des soignants au casse-pipe et, pour éviter les fourches, achètent leur imperitie avec des cacahuètes.
    Les médias aux ordres chantent alléluia et le public applaudit aux fenêtres ! Pauvres soignants, ils le méritent tant, merci nos gouvernants pour vot’ bon cœur !

    Quant aux hôpitaux comme le nôtre ( ils sont rares hélas, mais peu importe, je ne voudrais pas que l’on puisse penser que je blâme le travail héroïque des soignants qui ont sauvé des vies et risqué la leur, « à poil » devant ce virus ) hôpitaux fourmis qui ont pris des mesures conservatoires, hôpital comme le nôtre qui disposait encore de son stock de masques ffp2 de 2009 ( non détruit, au cas où… D’où très peu de soignants contaminés), ils payent leur préparation. Limite, on les blâmerait presque pour s’être planqués à l’arrière.
    Non, leur prévoyance ne sera pas récompensée. Frustrant, même si le commun des mortels me dira que d’autres le méritent davantage.
    Ben non ! J’ai envie de leur répondre.
    Dans les trois petits cochons, celui qui s’est fait c… à faire une maison en dur est récompensé, ils se paye même le luxe d’aider ses frères, idem dans les leçons de morale de l’école primaire ( du temps où cela n’était pas un gros mot), idem dans certains contes de fées, non pervertis par Disney.
    Vous avez totalement raison Mr Bertez : nous vivons dans un monde d’inversion, celui d’Orwell.

    Le vice est flatté, la vertu : raillée.

    Dans tous les domaines et ceci me conduit à être très pessimiste pour la génération à venir. Comment dans ces conditions leur enseigner l’effort et l’esprit de sacrifice ? Comment expliquer à mon personnel que ce qu’ils ont fait a permis d’éviter le pire, et que pour cela, l’argent ira aux autres, pas à eux ? Comment les motiver lors de la prochaine crise sanitaire ?
    Comment ne pas penser dans ces conditions où l’oisiveté paie davantage que l’effort, que les jeunes se jetteront à bras ouverts dans le revenu universel lorsque cette idée aura fait son chemin, avec la puce RFID et le crédit social, ascenseur vers le servage, le déshonneur, l’onanisme… et la mort de l’Homme ? Avec un H.

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    1. sans vouloir être redondant avec le maitre des lieux, mais pour votre témoignage poignant, merci , bien que ce mot recouvre désormais beaucoup de faiblesses, de facilité, d’un usage peut être inconvenant, inapproprié, facile, léger, mais gardons le , entre nous, en ces termes premiers, ceux du cœur, ceux de notre conscience d’Homme face à notre petite histoire, celle que nous bataillons à forger…

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