J’ai expliqué en son temps la façon dont les choses allaient tourner sur les marchés financiers à la suite des choix de fuite en avant faits par les autorités en 2009, soi disant pour sauver l’ordre mondial.
Je suis fier de ne pas m’être trompé, trompé sur rien! Absolument tout s’est passé comme dans mon analyse.
-Creation de monnaie et de dettes pour sauver les riches, les gouvernements et les entreprises
-argent bradé, liquidités surabondantes pour masquer l’insolvabilité
-utilisation de la politique monétaire pour emballer l’economie et gonfler les profits
-mise en place des outils de la répression financière, on prive les épargnants de rendement
-création d’un entonnoir ai-je expliqué pour diriger , canaliser, faire venir les gens en bourse en les privant de tout rendement sans risque pour leurs économies, ils montent sur l’échelle du risque
-utilisation de la meme arme monétaire pour emballer les bousres et ainsi recapitaliser les institutions financières en faillite par des plus values boursières
-promesses que tout cela va durer durer longtemps longtemps pour créer une Mania
-propagande continue pour faire croire que les actions ne sont pas chères puisque les taux sont bas, pou faire venir les petits , le public, le détail en bourse afin que les gros et les institutions systémiques lui refilent le bébé surévalué, le Mistrigri
Ensuite quand tout est bien disséminé, le grand coup d ‘accordéon, on plie, on arrête la musique, et on laisse le public avec son papier acheté très cher , surévalué et invendable .
C’est, ai-je expliqué le schéma d’un un colossal transfert de richesse de la poche des pauvres et des moyens, très nombreux, vers les happy few, les riches, le gouvernement, les entreprises et bien sur les banques
Nous y sommes , l’accordéon a commencé de jouer .
Je l’ai expliqué dans l’Agefi Suisse en long en large et en travers. Je l’ai expliqué aussi chez Lupus et si Jean François retrouvait le lien ce serait fantastique .
Les vieux boursiers comme moi attendaient, pour être surs de la fin, que le détail, l’investisseur individuel , le pigeon se mette all-in en actions. All-in cela veut dire à fond, entièrement jusqu’au cou.
Après 12 années, ce moment est enfin arrivé : le détail est au rendez-vous.
Lisez les journaux, discutez avec les gens, regardez le phénomene Robinhood, les niveaux record du sentiment des investisseurs, la dette sur marge et l’indicateur Buffett .
Tout y est rien n’y manque puisque ce jour on introduit en Bourse le dernier maillon de la chaine de la ruée vers l’or: Robinhood.
Les valorisations actuelles , c’est à dire les prix , sont si extrêmes que l’extrême précédent de la bulle Internet de 2000 semble désormais modeste en comparaison.

Les conseillers financiers recommandent aux petits épargnants de déplacer leur modeste pécule des obligations sûres vers les actions go-go .
C’est un signe qui n’a jmais trompé.
Lorsque des étudiants de 20 ans font du trading sur la base des conseils d’un ami « génial » de 22 ans, c’est qu’on y est!
On parle beaucoup d’ actions de mèmes , c’est l’innovation de la période, la marque distinctive de la folie bullaire .
Explication: Lisez, cela vaut le coup et cela donne bien une idée de l’ampleur de la Mania speculative
De GameStop à AMC, les « actions mèmes » ont fait sensation sur les marchés boursiers mondiaux du jour au lendemain. Ces actions soutenues par les forums Internet ont attiré de nouveaux investisseurs particuliers sur le marché et ont laissé de nombreux gestionnaires de fonds spéculatifs dubitatifs. Ils tentent désormais de s’attaquer à ce nouveau phénomène d’investissement. Mais qu’est-ce que les actions mèmes et sont-elles appelées à perdurer ?
Elles ont été mises en évidence pour la première fois en janvier de cette année, lorsque la chaîne de magasins américaine de jeux vidéo GameStop (GME) a grimpé de 1 900 % en moins d’un mois, propulsée par le forum Reddit r/wallstreetbets et d’autres communautés d’investisseurs particuliers.
Depuis lors, les communautés d’investisseurs qui suit ce type d’actions actions n’a fait que croître.
- Les recherches mondiales sur Google concernant les « actions mèmes » ont plus que doublé depuis janvier. De même, la communauté d’investisseurs r/wallstreetbets compte plus de 10,5 millions d’abonnés, soit plus de cinq fois plus qu’au début de l’année.
- Le site eToro offre un indice MÈME regroupant 15 titres a augmenté de plus de 50 % le mois dernier, alors que l’indice traditionnel S&P 500 n’a augmenté que de 3 % en comparaison.
Que nomme-t-on une action mème ?
- Phénomène social : le mot « mème » lui-même est loin d’être nouveau et remonte au grec ancien, où il signifiait « imité », mais il a été popularisé par Richard Dawkins dans son livre Le gène égoïste. Aujourd’hui, nous voyons ces idées communiquées, discutées et analysées sur les forums d’investisseurs en ligne, des 10,8 millions d’abonnés de r/wallstreetbets à notre propre réseau d’investissement social eToro, entre autres. Cette démocratisation de l’investissement et la croissance de la communauté ont été catalysées par les transactions sans commission, la propriété fractionnée des actions et les outils d’analyse en ligne.
- Environnement défavorable : Ces entreprises mèmes sont souvent en difficulté ou tentent de mettre en œuvre un plan de redressement. Cela signifie souvent qu’elles n’apportent que peu ou pas de bénéfices aujourd’hui, et que de nombreux investisseurs professionnels les « vendent à découvert », c’est-à-dire en pensant que le prix de leurs actions va baisser. GME, par exemple, n’a déclaré aucun bénéfice au cours des trois dernières années et, en janvier, les investisseurs ont vendu à découvert, ou négocié contre, plus de 100 % de ses actions.
- Petites marques bien connues : Les actions mèmes sont généralement des entreprises assez petites, axées sur le consommateur et bien connues de nombreux investisseurs. Elles sont souvent présentes dans les centres commerciaux, comme GME, l’exploitant de cinéma AMC Entertainment (AMC), ou le détaillant Bed, Bath & Beyond (BBBY) ou connues pour avoir un jour vendu des produits technologiques réputés, comme Blackberry (BB) et Nokia (NOK). Par exemple, GME avait une valeur boursière d’un peu plus d’un milliard de dollars avant la flambée des cours de janvier, ce qui en faisait une petite entreprise par rapport aux grandes capitalisations comme Apple, dont la valeur boursière est deux mille fois plus élevée, soit 2 000 milliards de dollars.
Cette combinaison de petites marques, souvent en difficulté, soutenues par un grand nombre d’investisseurs en ligne, conduit à la dernière caractéristique clé des actions mèmes : - Grande volatilité du cours des actions : les petites entreprises sont normalement plus risquées que les grandes, car elles sont moins diversifiées ou disposent de moins de ressources. En outre, l’absence de bénéfices rend difficiles les mesures traditionnelles d’évaluation de ces entreprises. Les investisseurs rationnels seront également souvent en désaccord sur les perspectives de réussite ou non des plans de redressement. En outre, une forte hausse du cours de l’action obligera ceux qui négocient contre une entreprise à acheter effectivement les actions, ce qui fera grimper encore plus le cours. Tous ces ingrédients se combinent pour rendre les actions dites « mèmes » beaucoup plus risquées que de nombreuses autres actions sur le marché, avec des variations de cours beaucoup plus importantes que d’habitude.
Qu’est-ce que cela signifie ?
Les investisseurs particuliers ont mis au point une stratégie d’investissement unique en son genre, fondée sur une communauté en ligne croissante et de nouveaux outils d’investissement pour investir dans des valeurs plus petites et moins prisées, et pour défier encore davantage les investisseurs institutionnels. Voilà pourquoi, nous pensons que les actions mèmes sont faites pour durer.
La speculation repose sur une croyance , sur une religion laïque ; la Fed ne peut plus laisser tomber les cours de bourse, elle est condamnée a toujours les soutenir sinon le systme saute.
Il suffit d’acheter ce qui est chaud, et les millions s’accumulent tout seuls. Rien d’autre n’ d’importance.
Chaque génération qui connaît une manie spéculative se sent unique. C’est le schéma qui se répète. La confluence des forces qui poussent la manie à des sommets sans précédent est si évidemment en apparence unique et elle est tellement puissante qu’il est impossible « de ne pas attraper une planche et de surfer sur la vague » vers la fortune .
Wall Street attendait patiemment que le détail se manifeste, c’est fait , il est là.
C’est une escroquerie, cynique qui consiste à fabriquer un momentum, à instiller une croyance euphorique que les actions ne font que monter et ensuite à servir la demande, à distribuer aux futurs malheureux perdants.
Robbing Hoods devient public, c’est pour moi la dernière une touche du scénario du grand coup d’accordéon.
Relisez cet article que j’ai publié il y a quelques jours, il est a mon avis tombé à pic pour anticiper ce qui va se passer.
Le grand coup d’accordéon va ratisser le public
Le marché boursier a réussi à se redresser face à des données horribles sur les ventes de logements neufs et à un indice manufacturier médiocre de la Fed de Dallas.
Pour ceux qui ne comprennent pas les mouvements du marché obligataire, il suffit de savoir que les vues sur la croissance et l’inflation, et les risques à la baisse due à la variante delta se conjuguent pour réduire les attentes futures sur les taux de la Fed. Enfin, l’hystérie inflationniste commence à s’atténuer – les anticipations d’inflation des consommateurs sont à leur plus bas niveau depuis novembre, à 2,4%, sur une perspective 2-5 ans
Sous la surface, les éléments internes du marché boursier sont en fait tout à fait compatibles avec une croissance plus lente, avec une inflation plus faible et un environnement pour des rendement obligataires plus bas.
C’est certainement le marché obligataire qui, dans sa prudence, a raison.
La marché des actions n’en veut rien entendre, il avance en fanfare.
Si vous attendiez une correction des cours boursiers pour procéder à quelques achats , vous avez eu votre chance la semaine dernière. Souvenez vous, le Dow Jones Industriel a perdu près de 1000 points au plus bas lundi et a clôturé en baisse de 725, une perte d’un peu plus de 2%. Le S&P 500 a fait un peu mieux mais a clôturé en baisse de 1,5%.
Cela ressemblait au début d’une belle correction, longuement attendue .
La raison pour laquelle tout le monde a vendu en même temps était la peur de la variante Delta.
La bouffée de peur a apparemment été vaincue … en une journée, malgré des nouvelles économiques décevantes.
-les demandes de prêts hypothécaires ont chuté de 4% la semaine précédente.
-l’indice national d’activité de la Fed de Chicago est tombé à 0,09 tandis que les inscriptions au chômage ont bondi à 419 000.
-l’ indice Markit Services Flash s’est affiché 5 points en dessous des attentes du consensus.
Donc, vous avez eu une chance d’acheter à la baisse, mais cela n’ a duré qu’un peu plus d’une séance de bourse.
Il semble que maintenant, en 2021, les investisseurs aient oublié à quoi ressemblait l’année 2008. On se précipite pour acheter toutes les baisses, la mentalité « buy the dip » est ancrée. Chaque plongeon est une occasion d’achat.
Les « investisseurs » achète tout, des actions, des obligations et des maisons.
La majeure partie va dans les ETF plutôt que dans les fonds communs de placement et une bonne partie va dans l’ouest sauvage des crypto-monnaies. Il y a une énorme réserve de disponiblités et si vous ne pouvez pas acheter de voiture et que vous ne pouvez pas obtenir de réservation dans un hôtel où que ce soit, et si la liste d’attente pour un canapé est de 9 mois, alors que faire de votre cash?
Laisser votre argent en banque à 0,1% ? Bien sur que non.
Les actions sont chères. très chères? Peu importe.
Peut-être pas aussi chères que pendant la bulle des mers du Sud ou la bulle du Mississippi. Car la comparaison est là, elle est avec les bulles historiques.
La hausse boursière n’est pas financière, elle n’a rien avoir avec les valorisations ou les rendements attendus. Beaucoup de gens n’ont aucune idée de la chose boursière. Aucune idée. Ils ne savent pas quel est le P/E pour le S&P 500. Ils ne connaissent pas le ratio des prix/ventes. Ils ne connaissent pas le Shiller P/E. Les fondamentaux n’ont aucune importance si la plupart des participants aux marchés ne savent meme pas que cela existe! Ils ne savent pas que le P/E Shiller est de 38. Ils n’ont aucune idée de ce qu’est un P/E et encore moins un P/E Shiller.
Et surtout ils ignorent l’Histoire. Leur référence c’est le présent, c’est hier.
Et surtout il n’y a personne, aux niveaux les plus élevés, pour essayer de la leur faire découvrir.
Je fais ce métier depuis plus de 50 ans et je peux vous assurer que ce n’est pas de l’appétit pour le risque comme essaient de nous le faire croire les responsables de la conduite des affaires, c’est simplement l’inverse; c’est la certitude qu’il n’y a aucun risque. C’est de l’argent à court terme, aveugle, moutonnier qui vient chevaucher une vague de liquidités irresponsable, rien d’autre.
Si l’objectif de la Fed est, cyniquement, de pousser les gens hors des banques et de les faire venir sur les marchés, pour, un jour , quand cela l’arrangera, le détruire car il est excédentaire, eh bien, alors là, mission accomplie.
La politique monétaire enfle les prix des actifs et tous les gens qui ont des responsablités aux affaires le savent. Il leur suffit si ils en doutent encore de lire le récent rapport d’une soixantaine de pages de la Banque d’Angleterre:
C’est la politique monétaire qui produit la hausse démesurée de tous les actifs ; et comme personne ne l’ignore dans les hautes sphères, cela signifie que cela est accepté, voulu.
Voulu.
Je dis bien voulu délibérément, volontairement comme une conséquence inévitable des politiques suivies pour sauver le système.
La hausse des bourses est un coût.
C’est même le vrai coût des politiques choisies. Mais l’avantage c’st que ce n’est pas ceux qui engagent la dépense qui la paient.
Et quand ils disent « coûte que coute » c’est cela qu’ils visent, c’est ce coût terrible qui est concrétisé dans l’envolée folle des indices boursiers. Le coût, du « coûte que coûte » c’est l’ensemble des dégâts collatéraux qui se manifestent dans le symptôme des hausses boursières.
La hausse des Bourses est une consequence voulue, c’est un dégât collatéral des actions qui sont menées pour soutenir le système.
Ils savent que coût va être supporté par le public, venu si tardivement se faire « tarter » sur les marchés, mais qu’importe car le risque aura été disséminé. Les gros acteurs systémiques eux, auront vendu ou se seront couverts. Le public, lui se retrouvera avec le Mistigri.
Ce sera, un jour, le grand coup d ‘accordéon , celui qui va ratisser le public et lui prélever tout l’argent excédentaire qui a été créé depuis … 2009. L’argent du public ira au Paradis de la Monnaie.
J’ai du mal avec ces termes : marché boursier surévalué, marché immobilier surévalué , inflation en hausse ou même « ménage ». Ce qui monte est ce que veut acquérir un riche (impression monétaire, inflation) et ce qui baisse est ce que veut acquérir un pauvre (revenu du travail, déflation) . Il n’y a pas UN marché immobilier ,boursier ou inflation généralisé … Si cela tourne mal pour les banques en cas de krach, les riches auront peur de perdre de l’argent ,ils iront se cacher . La classe moyenne doit se placer sur ces bulles en devenir quand ça tournera mal.
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