La militarisation de la police ne se cache plus; l’ennemi est intérieur. Macron joue avec le feu.

Je n’en crois pas mes yeux.

Mais c’est cohérent; Macron gouverne avec un socle de 25% de Français qui haïssent les autres car il leur a expliqué que les autres étaient haïssables.

Et les autres, il peut les menacer, leur taper dessus .

La pratique présidentielle ancienne qui consistait à tenter d’être président de tous les français est abandonnée. La recherche de l’unité ou même d’un relatif consensus n’est plus d’actualité.

L’unité du pays n’est plus un objectif.

C’est la grande innovation de Macron, sa valeur ajoutée politique; il a compris ce que ni Chirac ni Hollande n’avaient compris.

Dans le monde moderne on ne cherche plus à gagner positivement, on gagne le pouvoir négativement, par défaut; en rejetant les oppositions aux extrêmes.

Pour gagner il suffit de se positionner de façon à assurer un socle stable d’un quart de l’électorat et de pulvériser, de diviser les gens d’en face.

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La démocratie est renversée en son contraire en sa négation : diviser le peuple pour qu’il ne puisse s’exprimer.

La suite logique de la politique de Macron est évidente, un jour les citoyens se rendront compte que ces 25% de Macroniens sont leurs ennemis et les affrontements prendront des allures de guerre civile.

Il suffirait qu’un grand média ou une personnalité charismatique ouvrent les yeux du public pour que le feu soit mis aux poudres.

4 réflexions sur “La militarisation de la police ne se cache plus; l’ennemi est intérieur. Macron joue avec le feu.

  1. Je suis certain que Macron a intérêt à ce que ça dégénère, afin de justifier une répression extrême pour passer pour l’homme de l’ordre face aux séditieux.
    Et justifier des politiques de purges, de déportations et bien d’autres choses qui étaient jusqu’ici inconcevables en France et s’octroyer les plein pouvoirs dans le cadre du grand reset.

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  2. Le rattachement de la gendarmerie au ministère de l’intérieur intervenu en 2009 aurait dû nous mettre la puce à l’oreille quant à la société autoritaire en marche.

    Au moins Macron se chie dessus comme Trudeau qui s’est planqué. C’est déjà une petite satisfaction.

    Il éborgnera et arrachera encore des mains et puis un jour la roue tournera.

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