Les négociateurs du Groupe des Sept ont convenu que les discussions sur un éventuel plafonnement des prix du pétrole russe avaient suffisamment progressé pour envoyer la question aux dirigeants pour en discuter lors d’un sommet commençant dimanche en Allemagne, selon des personnes proches du dossier.

Les négociateurs connus sous le nom de sherpas ont tenu ce qu’un responsable a qualifié de pourparlers « intenses » sur la question dans les Alpes bavaroises avant le sommet.

Bien qu’il reste de nombreux problèmes à résoudre, ils sont parvenus à un accord selon lequel les dirigeants devraient avoir une discussion formelle sur un plafonnement des prix, a déclaré la personne, demandant à ne pas être identifiée en train de discuter de questions privées.

Un tel mécanisme de prix fixerait une limite supérieure aux importations de pétrole en provenance de Russie, qui serait imposée unilatéralement par chaque pays participant et empêcherait la Russie de vendre à un prix plus élevé. Pour les pays européens, c’est aussi un moyen de compenser potentiellement l’inflation induite par les prix de l’énergie alors qu’ils sont aux prises avec les retombées économiques de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

https://www.bloomberg.com/news/articles/2022-06-25/g-7-negotiators-put-russia-oil-price-cap-on-agenda-for-leaders?srnd=premium-europe

Bien que les sherpas soient doués pour transporter les bagages des autres, ils ne semblent pas comprendre le fonctionnement d’un marché.

Cette idée idiote, que la Russie vendra du pétrole à n’importe quel prix que l’acheteur veut, continue d’apparaître dans les nouvelles. C’est la même logique qui a fait dire aux États-Unis, il y a quelques mois, qu’ils continueraient à « acheter » du pétrole russe mais qu’ils ne le paieraient pas tant que la guerre ne serait pas terminée.