Plus tard lorsque l’intox sera passée, lorsque la névrose aura été remplacée par une autre névrose et que les historiens jugeront avec recul la période en cours, la question centrale sera:

« mais comment ont-ils pu faire ce genre de choses ».

Et les explications ou rationalisations se multiplieront, toutes aussi idiotes les unes que les autres; la lecture des journaux, le visionnage des émissions de télévision et des vidéos n’apporteront aucune réponse satisfaisante.

La manière moderne d’écrire l’histoire en rapportant ce que dit la presse, comme le fait Adam Tooze n’apportera aucune réponse. Le sens de l’histoire ne se trouve pas dans les médias, il est enfoui, loin, au plus profond de l’insconscient du système, il est refoulé. on n’en veut rien savoir.

L’Histoire s’est remise en marche. Le mouvement a repris le dessus, la dialectique a vaincu le positivisme mécanique bourgeois. Le temps ne suspend plus son vol.

La chute de l’URSS n’était pas la fin de l’Histoire mais le début d’une nouvelle phase de réaménagement avec de nouveaux antagonismes mondialisés dont le symbole a été la mutation de l’OTAN d’une alliance défensive en une alliance offensive au profit de l’imperium américain. Au profitde The World America Made disent les neocons.

Les contradictions internes du capitalisme recommencent à faire bouger les plaques tectoniques. La vieille taupe s’est réveillée, quand on a touché les limites du système et qu’il a fallu s’envoyer en l’air dans les dettes, recourir à l’impérialisme, à l’inflationnisme, au financiariseme et à la guerre.

La guerre a agi comme un révélateur de tout ce qui était occulté et en particulier elle a donné à voir la compétition stratégique qui était cachée derriere la soi disant globalisation pacifique.

On s’est aperçu que la coopération ne résisterait pas à la stagnation séculaire, à la rareté du profit, aux tensions sur les ressources, à la compétition pour le pouvoir .

On s’est alors engagé dans l’affrontemnt d’abord « soft » puis de plus en plus « hard ».

Maintenant la bellicosité ne cache plus, les ennemis sont fabriqués, nommés, désignés. Les protagonistes sont sommés de choisir leur camp.

On ne se cache plus, on accepte la phase d’extériorisation ce qui crée des situations de non-retour.

Le combat fait ressortir les grands clivages systémiques et les camps sont sommés de se former. Au besoin en tordant les bras des soi disant alliés qui, ainsi, découvrent qu’ils n’ont jamais été que vassaux.

La marche vers l’affrontement est un engrenage puissant, irrésistible. Personne ne peut accepter de perdre. Cela implique que le fondamental joue et le fondamental c’est que les structures de l’Occident se sont ainsi construites au fil du temps que l’Europe est colonisée par l’Empire Anglo saxon.

L’Europe a vendu son autonomie, sa liberté de choix , sa dignité pour un plat de lentilles vertes, pour une poignée de dollars déversée sur ses élites, ses marchands, ses banques, ses gouvernants . Les élites européennes ont été transformées en Cheval de Troie d’un empire étranger.

Une poignée de dollars qui ne sera , on le verra à terme, qu’une poignée de lentilles quand les USA tireront le tapis et annonceront qu’ils n’honoreront pas leurs dettes comme ils l’ont fait en 1971 pour leur dette en or, et qu’ils imposeront à leurs alliés le même traitement que celui imposé aux Russes; la confiscation des réserves! Ce qui ne peut etre remboursé et honoré ne le sera pas.

La vassalitude de l’Europe, ses causes, ses mobiles, tout cela est refoulé, ce sont des non-sus, des non-dits , des vérités non supportables. Garder les raisons secrètes fait partie de la vassalitude, en même temps que cela en est une condition.

L’Occident n’a plus le choix, voila ce qu’il faut oser dire.

Il n’a plus le choix parce que se rebeller attirerait sur lui les foudres systémiques.

L’Occident est inséré dans un système de valeurs, d’échanges, dans un maillage financier et surtout monétaire, quasi sans faille. Au fil des années les Etats Unis ont tissé leur toile et non seulement ils ont acheté les élites, les bourgeosies compradores et les esprits mais ils ont enserré tout cela dans un filet juridictionnel, financier, monétaire et culturel qui ne laisse plus rien s ‘échapper.

Lisez « b » de MoA

L’OTAN poursuit son désarmement

L’OTAN poursuit sa mission de désarmement.

La France va envoyer 12 puissants obusiers César supplémentaires en Ukraine

L’annonce du ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, selon laquelle la France enverra 12 obusiers Caesar supplémentaires à Kyiv est « clairement importante pour les Ukrainiens, en particulier le système d’artillerie Caesar », a déclaré Robert Parsons, rédacteur en chef de FRANCE 24…. »Ils ont eu beaucoup de succès en Ukraine, donc les Ukrainiens seront ravis, j’en suis sûr, d’en obtenir 12 autres. Je pense que cela porte ce total à plus de 40 maintenant, clôturant 50 Césars en Ukraine.

La France n’a plus que 77 obusiers Caesar. D’autres cependant sont moins bien lotis.

L’Estonie envoie tous ses obusiers de 155 mm en Ukraine

L’Estonie fera don de tous ses obusiers de 155 millimètres à l’Ukraine dans le cadre de son assistance militaire la plus importante à ce jour.

Le paquet, d’une valeur de 113 millions d’euros (122 millions de dollars), devrait renforcer les capacités de défense de Kyiv dans un contexte d’agression russe continue.

L’Estonie exploite actuellement 24 obusiers tractés FH-70 standard de l’OTAN.

Outre les obusiers, Tallinn enverra des milliers d’obus d’artillerie de 155 mm et des centaines de lance-grenades antichars Karl-Gustaf.

Nous savons comment finira toute cette artillerie.

Il y a quelques semaines, la Russie a lancé une campagne spéciale de contre-artillerie. Il existe des radars de contre-artillerie dédiés, des systèmes de guerre électronique et de surveillance aéroportée et des batteries d’artillerie à longue portée avec des munitions de précision engagées dans cela.

Donc, aujourd’hui, j’ai fait un travail d’état-major et j’ai résumé la destruction d’artillerie revendiquée telle qu’elle est répertoriée dans la «liste de clobber» quotidienne fournie par le ministère russe de la Défense.

Voici les résultats:
plus gros

Au cours des sept derniers jours, la Russie a affirmé avoir détruit un total de 40 obusiers tirés par camion, 32 obusiers automoteurs, 8 systèmes de lanceurs à bascule multiples (MRLS), 15 radars de contre-artillerie et 23 dépôts locaux de munitions d’artillerie.

En plus de cela, il a engagé des positions d’artillerie ukrainiennes avec un contre-feu normal à 651 reprises. Cela aura causé des dommages et des pertes supplémentaires.

De plus, 55 roquettes MLRS et missiles anti-radar HARM ont été interceptés par les défenses aériennes russes.

Si vous pensez que les rapports de terrain que le ministère reçoit exagèrent les chiffres, ce qui est probable, divisez-les simplement par deux.

En seulement une semaine, c’était encore plus que ce que l’Estonie et la France avaient promis de livrer.

Hier, j’ai expliqué pourquoi une intervention de l’OTAN ou des États-Unis avec des troupes au sol est peu probable . Nous pouvons ajouter le manque criant d’artillerie et de munitions d’artillerie de l’OTAN aux raisons.

L’OTAN a désarmé ses forces terrestres et n’est plus apte au combat.

EN PRIME

Qu’est-ce qu’une base américaine?»: Zakharova répond

«Beaucoup en Europe ou dans l’UE prétendent qu’ils sont indépendants, qu’ils prennent eux-mêmes toutes ces décisions», a déclaré Maria Zakharova dans une interview à Zvezda.

«C’est ridicule»

Comment prendre des décisions indépendantes alors qu’on leur a imposé Bruxelles et la bureaucratie bruxelloise, a-t-elle observé, et «alors qu’ils ont des bases américaines?»

«Une base américaine, c’est des troupes, des armes, des communications, des satellites. C’est le contrôle de toute l’élite politique de ces pays».

Ou, même, d’un continent comme l’Europe.

Coincidence, le QG de l’OTAN et le QG de l’UE, la Commission européenne, sont tous deux à Bruxelles, à quelques rues l’un de l’autre.

➡️Fusionacquisition:von der Leyen et Stoltenberg annoncent la jonction finale de l’OTAN et de l’UE