Zelensky en France, il est en terrain conquis et occupé par les néocons Américains et le parti de la guerre.

Zelensky au Figaro: « si Poutine gagne cette guerre il recommencera la même chose ailleurs« .

Zelensky, c’est le parti de la guerre qui parle. il dit ce qu’on lui dit de dire . Peu importe la vérité, la logique ou meme l’adéquation des propos. Ce qui compte c’est la persuasion. Il faut faire croire aux Français contre toute logique que la guerre en Ukraine est leur guerre! Ils sont menacés.

Le Figaro ouvre ses colonnes à Zelensky afin qu’il puisse faire campagne directement auprès de l’Opinion Publique Française.

Nous sommes dans le domaine de la pure propagande de guerre d’une puissance étrangère et le Figaro collabore à la tromperie des Français.

Et manifestement il en est fier!

Les Français devraient savoir ce qu’est Le FIGARO surtout maintenant.

Ils n’ont jamais su qui étaient les vrais propriétaires du groupe Figaro/SOCPRESSE du temps d’Hersant et en particulier qui finançait/portait/garantissait ses dettes colosssales; on controle autant un journal par ses dettes que par son capital.

Ils n’ont jamais connu les « deals » qui ont présidé à la mise en avant de Robert Hersant malgré un passé sulfureux; visiblement c’est un Secret Défense.

Quand j’étais patron de presse je m’entendais bien avec Hersant et il me parlait, en particulier en matière de stratégie politique, de problèmes de personnel et de politique à l’égard du Syndicat du Livre. Je n’ai jamais vu écrite la vérité sur le controle effectif du Figaro par certains intérêts historiques …

Ce n’est pas un hasard si Le Figaro a atterrit chez Marcel Dassault . Marcel était passionné par la presse et il lui avait sacrifié beaucoup d’argent à de nombreuses reprises. En particulier par des lancements ratés.

J’étais assez proche des Dassault par l’intermédaire de certains de mes actionnaires minoritaires historiques – le Groupe Rivaud- lesquels étaient très proches de tout le secteur de l’armement et du militaire grace au parrainage et cousinage avec un ancien Premier Ministre, Ministre des Armées , Ministre de la Defense Nationale : Maurice Bourgès-Maunoury (Et toute la bande de Jacques Chaban Delmas)

Marcel, puis Serge m’honoraient de leur confiance même pour des choses très confidentielles.

A un moment donné Marcel m’a suggéré, avec insistance de faire un accord rédactionnel avec le journal americain Commentary avec échanges d’articles, reprises et parutions simultanées. Il avait un ou une de ses proches chez Commentary , Commentary de Podhoretz . Norman Oodhoretz est un des deux pères fondateurs du néoconservatisme, Norman Podhoretz a été l’un des cerveaux derrière le Project for a New American Century .

https://www.commentary.org/articles/john-podhoretz/neoconservatism-ukraine-russia/

Commentary est un magazine mensuel américain sur la religion, le judaïsme et la politique, ainsi que sur des questions sociales et culturelles. Fondé par l’American Jewish Committee en 1945 sous la direction d’Elliot E. Cohen, rédacteur en chef de 1945 à 1959, Commentary magazine est devenu le principal journal d’après-guerre sur les affaires juives.

Commentary est si on veut un journal, une publication, un Centre d ‘influence du parti de la Guerre.

A la disparition de Robert Hersant il est apparu que la situation était fragile et critique faute de base capitalistique suffisamment large face au montant colossal de la dette.

Pour les mileux concernés il fallait a tout prix éviter que le Figaro ne tombe en des mains non agrées.

Il fallai bloquer la situation et c’est ainsi qu’en 1999 le groupe néocon The Carlyle Group, « qui s’intéresse de près au secteur de la défense », est monté en puissance dans le capital du journal.

Voici Carlyle gentiment présenté par le Journal Suisse Le Temps:

Présidé par Frank Carlucci, un ancien directeur des services secrets américains, le groupe Carlyle se définit comme une compagnie d’investissement ayant placé plus de 2,5 milliards de dollars au cours d’une centaine de transactions.

Une des cibles de ce groupe est l’industrie militaire et aérospatiale. Carlyle a notamment racheté en 1997, pour 850 millions de dollars, la firme United Defense, premier sous-traitant du projet américain Crusader; dans le domaine des chars de combat, United Defense fabrique notamment les M109, M9 et autres M113 chers à l’armée suisse.

Mais Carlyle s’intéresse aussi aux secteurs de l’énergie, des télécoms, de la santé, de l’agroalimentaire et de la distribution.

Il est conseillé par une belle brochette d’hommes d’affaires et de politiciens de calibre international. On y retrouve, pêle-mêle, l’ancien secrétaire d’Etat américain James Baker, l’ex-premier ministre britannique John Major, Etienne Davignon, président de la Société générale de Belgique, Fritz Gerber, président du groupe Roche, Reto Domeniconi, ancien CFO de Nestlé, Pehr Gyllenhammar, ex-président de Volvo et, cerise sur le gâteau, Juan Villalonga, président du directoire de l’opérateur espagnol Telefonica, un des seuls dirigeants «aux affaires» parmi toutes ces anciennes gloires.

Dans un livre sur le National Security Council américain, Constantine Menges rappelle que Frank Carlucci avait notamment combattu, au Portugal, contre la Révolution des Œillets*. Il était alors ambassadeur des Etats-Unis à Lisbonne. En 1987, il devient conseiller du président auprès de la NSC avant d’être nommé secrétaire à la Défense, poste qu’il assurera entre novembre 1987 et janvier 1989. Dans l’ombre, il met notamment le pied à l’étrier à Colin Powell, le général américain qui s’illustrera lors de la guerre du Golfe. Après ses charges dans l’administration, il devient directeur puis président (dès 1993) du groupe Carlyle.

Carlyle n’était qu’une solution de court terme, de blocage pour ainsi dire en attendant une vraie solution. La lesgislation française n’accepte pas (!) que des actionnaires étrangers détiennent plus de 20% du capital d’un média.

Mais il fallait que le groupe Hersant reste un support d’influence proaméricain et préférence néocon. L’affaire fut donc bouclée avec Serge Dassault avec de multiples accords …

Au terme, à la fois de la filiation éditoriale qui date de la guerre froide -Raymond Aron- , au terme des accords financiers et des relations personnelles, le Figaro a été confirmé comme le Cheval de Troie non seulement des intérêts Américains en France mais comme espace vassal, colonnes ouvertes , au service des neocons les plus durs comme les Kagan et leur bande.

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3 réflexions sur “Zelensky en France, il est en terrain conquis et occupé par les néocons Américains et le parti de la guerre.

  1. Bonjour M. Bertez

    [Figaro -ci Figaro- là! …. l’entremetteur, le discoureur, le serviteur virevoltant, mais aussi le nigaud maladroit, le cabotin provocateur et finalement le valet résigné…]
    Tel le définit Wikipedia. Ils ont juste oublié de dire de quels princes il se faisait le valet.
    Merci pour vos précisions.

    Cordialement

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  2. Merci de nous faire partager cette expérience très intéressante.

    Il serait temps que les gens se rendent compte que nous sommes dans une situation similaire à celle des années 30 mais en pire.

    Pire car la crise du capital est plus grave et pire car les bellicistes n’ont plus seulement des intérêts financiers mais sont associés à des hystériques animés d’un projet messianique.

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