Ici l’auteur met le doigt sur quelque chose d’important. Il entame son propos en évoquant: l’amnésie.
L’amnésie, si on le suit, tombe du ciel, il nous dit ; il y a amnésie. Il y a une occultation de l’histoire.
L’amnesie est un phénomène de société et presque un phénomène médiatique.
Le problème de la mémoire et du temps est peu étudié aussi bien en politique qu’en économie.
C’est une zone d’ombre, zone de non-su et de non-dit.
La conscience du présent passe par sa mise en liaison avec le passé et tout ce qui l’a précédé. La connaissance du passé et sa mémoire permettent les articulations, les apprentissages, les critiques, les luttes.
Le prix Nobel français Maurice Allais est l’un des rares à avoir effleuré cette question.
L’auteur , ici passe à coté de l’esssentiel à savoir que l’amnésie , l’occultation du passé ne tombent du ciel comme une fatalité, elles sont voulues en tant que mode de gestion sociale. La gestion sociale passe par la fragmentation, la kaleidoscopisation, les déversements qui occupent les esprits.
Elles ne tombent pas du ciel, elles sont construites, préparées.
Ce qui va dans le sens de sa thèse c’est vrai, c’est le fait que d’un seul coup quand un evénèment se produit, le présent devient envahissant.
Alors tous les fils , toutes les chaines de causalités, toutes les dimensions verticales, sont brisées parce que les journalistes s’en emparent et que ces journalistes sont nuls, incompétents, qu’ils n’ont ni mémoire, ni culture, ni dossier , ni archives, ni cadre analytique, ni spécialisation pour interpreter et situer les évènements.
Le phénomène s’est accentué avec la dictature de l’audiovisuel, les écrans, le digital, les brèves, les bizz-bars; la suppression des services de documenation , les facilités des dépêches d’agence et la googleisation. …
Quand un journaliste s ’empare d’un sujet il le présentifie c’est à dire qu’il le ramène au présent , au spectacle du moment, voire au niveau du micro-trottoir!
Toute notre vie économique et financière et monétaire est déterminée par ce qui s’est passé en 2008 , c’est à dire determinée par la crise de surendettement, la crise de solvabilité et de refinanceement des banques et du shadow, dite crise des subprimes.
Tout en découle .
Tout en est devenu prévisible et la grande crise qui surviendra un jour ou l’autre sera, elle aussi, determinée par ce qui s’est passé en 2008, par le refus de traiter le problème et la volonté de le repousser dans le futur. Tout est écrit et pourtant quand cela se produira on aura l’impression que cela tombe du ciel que c’est le hasard, que c’est la faute a pas de chance!
L’amnésie est voulue, entretenue afin d’exonérer les responsables de leur responsabilité, de les blanchir, de les rendre toujours vierges et donc les maintenir en place.
L’amnésie des peuples lave plus blanc. L’amnésie est au service du maintien de l’ordre du plus fort.
Les gens comme moi qui ont une mémoire terrible sont des terroristes.
Les puissants veulent un monde à deux dimensions, horizontal sans verticalité, sans mémoire, sans polysémie, sans intériroité. C’est pour cela qu’ils contrôlent les médias et que bientot ils vont vous faire controler par l’intelligence artificielle.
brunobertez 
Bonsoir M. Bertez
Ulysse, l’ingénieux Ulysse, Ulysse aux mille ruses, lorsqu’il aborda au pays des lotophages et fût confronté à l’amnésie de ses éclaireurs ne put que rembarquer immédiatement, faire attacher les amnésiques sous les bancs et fit force de rames pour fuir ce pays.
Il triompha de Polyphème, de Circé, des Sirènes de Charybde et de Scylla mais ne put rien contre les lotophages. Nous voici prévenus.
Cependant, si nous ne devons pas oublier de se souvenir, il n’en reste pas moins que selon P. Bayle, nous ne pouvons nous exempter de chercher la vérité, fut elle relative, et que nous ne pouvons le faire que seuls.
Cordialement.
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Oui, par exemple, Olivier Berruyer juste après le coup d Etat de Maïdan parle , sur BFMTV, du risque de conflit du fait de la présence de néo nazis …
8 an apres , la logique a fait son travail et on a une guerre…
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Ça n’est pas un hasard si l’arsenal numérique et médiatique a été énormément et vicieusement développé depuis les années 80/90. Ce feu roulant d’écrans de fumée, d’onanisme politico médiatique, de propagande, de fausse information mal digérée, de bavards incompétents, de scandales incroyables qui se chassent l’un l’autre etc donnent le tournis et favorisent cette ahurissement généralisé qui participe de l’amnésie par sidération et ensevelissement avec le sentiment qu’on ne peut rien y faire…Mais ces apprentis sorciers dépassent toujours la mesure et on finit par développer des anticorps, ainsi qu’une colère profonde…
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Vous oubliez que, même submergées les pensées alternatives circulent aussi grâce à ces outils. La preuve nous lisons Bruno Bertez et Michel Collon et débattons sur ce site.
Imaginez que nous n’ayons pas ces outils.
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Le rapport de force est sans commune mesure. De plus, une minorité va chercher l’info, la majorité la subit. C’est bien de principe de submersion.
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A_NONE_E_MOUSE, certes la désinformation, la futilité et surtout la conerie occupe la majorité du WEB mais internet permet aussi de diffuser bien plus facilement et largement les idées et informations alternatives. Pensez, sans internet, nous n’échangerons même pas.
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Bonjour
La mémoire permet de transmettre le savoir … la culture … les traditions … mais aussi de prévenir les événements … car le futur est inscrit dans le passé … ont le voi bien avec l’Ukraine … si tout tout ce qui a été mis en place dans le passé avec l’OTAN, les préparatifs de la guerre été dévoilé … il n’y a aucune surprise à avoir … mais cela permet de faire passer Poutine pour un fou et de dire que la Russie est l’agresseur …
Comme au temps des grands prêtres qui prédisé des éclipses … leurs savoirs secrets qui permettez de se faire passer pour des êtres exceptionnels digne des dieux …
La mémoire n’est utilisée aujourd’hui que pour nous culpabiliser … esclavage … colonisation …etc… mais tout le bien n’est pas mis en avant …
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Pour moi la culture est plus que la mémoire, elle est la mémoire, l´ouverture à la mémoire de l’autre et l’analyse critique.
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Je dirais plutôt que les gens cultivé sont l’ennemi du pouvoir et des incultes. De tout temps, les intellectuels, au sens noble, c’est à dire, ceux qui sont curieux, s’instrument, on un esprit critique et donc réfléchissent en toute indépendance, ont été considérés comme étant des empêcheurs de tourner en rond rant par le pouvoir que par tous ceux qui ne veulent pas que les choses changent sauf leur position égocentrique dans le système.
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