On voit de plus en plus de questions pertinentes sur Nord Stream , son sabotage, les révélations et sur ce que savaient ou ne savaient pas les Allemands.

Dans les deux cas, qu’ils aient su ou ignoré les projets de Biden , ils sont le dindon de la farce, les pigeons ou la grenouille ébouillantée.

Pourquoi les allemands sont ils aussi lâches, soumis et ridicules?

Vous connaissez ma réponse , c’est parce que l’Allemagne est « tenue »; c’est l’éléphnat rose dans la pièce. tellement gros qu’on ne veut pas le voir.

Elle est tenue par la position dramatiquement dollarisée de ses banques. La banque Allemande comme la Suisse par exemple est totalement prise dans le maillage du dollar. Elle est insérée, dans le tissus financier américain -et anglo saxon- pensez à la masse de dérivés. Et ce n’est qu’un exemple.

Elle est tenue par les liens honteux, coupables , voire scandaleux entre les élites allemandes et les USA lors du sauvetage des responsables nazis

Elle tenue par les positions compradores du capital allemand. Le capital national, a cessé de l’être.

Elle est tenue par l’erreur historique qui a conduit à accepter le « coûte que coûte » pour sauver la Construction Européenne, « coûte que coûte » qui a sapé les bases du capitalisme rhénan, qui a conduit à l’anglo saxonnisation de l’euro, qui a conduit au pourrissement du bilan de la BCE, qui a conduit à sa dépendance du marché international des capitaux par l’épée de damoclès que constituent les dettes gouvernementales en Europe.

Je le répète tout cela est de toutes façons sur-déterminé.

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Si le dirigeant allemand était au courant depuis le début du complot de bombardement de Biden, alors il est complice de trahison envers le peuple allemand, écrit Martin Jay.

Si le dirigeant allemand était au courant depuis le début du complot de sabotage de Biden, alors il est complice non seulement d’un acte de terrorisme international, mais aussi d’une trahison à grande échelle envers le peuple allemand. Celui ci a été conduit à la guerre en Ukraine sous des prétextes entièrement faux.

Tout le scandale Seymour Hersh produit plus de questions que de réponses, car cette légende de la salle de presse qui bouleverse les élites occidentales depuis le milieu des années 60 a vraiment secoué le bateau cette fois avec ce dernier exposé sur la façon dont les États-Unis ont détruit les pipelines Nord Stream.

Mais une question s’impose:

Si nous devons supposer que le chancelier caverneux allemand était au courant des intentions de Biden dès janvier 2022, lorsque Scholz était à la Maison Blanche, qu’est-ce que cela dit sur le rôle de l’Allemagne ou même celui de l’ensemble de l’UE ? Ces deux puissances sont-elles désormais toutes deux esclaves d’un nouvel ordre mondial qui attend de l’Europe qu’elle acquiesce à ses exigences, aussi extrêmes soient-elles, au nom du service de l’Oncle Sam ?

Biden prévoyait depuis le début que sa marine allait poser des bombes sur les pipelines qui détruiraient immédiatement l’économie allemande dépendante du gaz bon marché ; il savait aussi qu’il serait beaucoup plus facile d’entraîner l’Allemagne dans une guerre contre l’Ukraine une fois que le pays ne serait plus dépendant du gaz russe ; et il croyait aussi, à tort, que l’opération ébranlerait profondément l’économie russe.

Si nous supposons que cet acte de terrorisme international ne faisait pas partie d’un plan dont Scholz avait été informé à l’avance, que devraient alors faire l’UE et Berlin pour y répondre ?

La réponse est peut-être déjà là dans la presse allemande qui a décidé d’enterrer l’article de Hersh dans les pages étrangères savantes en l’attribuant aux « allégations russes ». C’est une histoire similaire avec la presse norvégienne qui la rejette comme une « absurdité », suivant le schéma établi par les médias occidentaux . Même Reuters ne peut s’empêcher de mettre la botte dans Hersh, se référant à son travail épique de journalisme d’investigation comme un « blog ».

Scholz aurait pu être informé à la Maison Blanche du stratagème. Il n’a peut-être pas aimé ce qu’il a entendu, mais que pouvait il faire ? 

Trois semaines plus tard, la guerre a commencé, et l’Allemagne a été très rapide à réagir avec sa position neutre alors que le nouveau chef de l’Allemagne hésitait et bafouillait sur la scène mondiale. 

Quelle triste spectacle pour un leader. Une sorte de version masculine allemande de Theresa May avec la compétence et l’agilité de Liz Truss.

Si Scholz savait ce qui allait arriver cet été, en juin, lorsque l’OTAN a effectué ses manœuvres militaires, cela pourrait expliquer pourquoi il a choisi d’aller dans la direction opposée à sa position initiale et de basculer complètement sur le réarmement de l’Allemagne. Mais s’il savait que Biden planifiait l’attaque du pipeline, alors il pouvait aussi se rendre compte que le président américain attirait Poutine dans un piège en laissant la guerre se dérouler alors qu’il y avait une option très simple pour l’arrêter. simplement en acceptant «d’examiner » l’idée que l’Ukraine ne devienne pas membre de l’OTAN. 

C’est tout ce qu’il aurait fallu faire.

Mais Biden était déterminé à laisser la guerre commencer et ensuite à choisir le bon moment pour faire sauter les pipelines et porter un triple coup dur aux européens:

-rendre l’Allemagne et l’UE plus servile aux objectifs géopolitiques de Washington,

-profiter des accords gaziers américains (vendus quatre fois plus cher que la Russie) et

-donner un énorme coup de pouce au complexe militaro-industriel américain .

Le rôle de l’Allemagne est sans précédent dans tout cela. Si Scholz connaissait la situation dans son ensemble, alors il a agi comme un traître envers ses propres compatriotes: ils paient maintenant un prix énorme dans la soumission de l’Allemagne aux États-Unis, au point que de nombreuses entreprises déménagent en Amérique simplement pour survivre.

Cependant, cet acte de Biden, -qui peut être considéré par de nombreux Américains comme étant patriotique car il a créé des emplois et aidé les entreprises américaines,- est encore plus inquiétant au niveau de l’UE. 

Oui, le projet de l’UE est jeune et inexpérimenté, mais si la vérité derrière les façades en carton des institutions à Bruxelles est que « l’Amérique prend les devants, l’UE suit », alors le projet de l’UE est condamné avant même que le jardin de Josep Borrell n’ait eu la chance de fleurir. 

Les Américains ont le jardin qu’ils veulent en Europe, ils ont le jardinier pour exécuter ses tâches selon leurs ordres et maintenant ils ont la confirmation ultime qu’il n’y a pas de limite à ce que le pays de l’UE le plus fort fera pour s’accrocher aux tentacules d’un rêve où Washington reste seule superpuissance du monde unipolaire.

La nostalgie joue un rôle énorme dans cette relation qui ne peut pas être décrite comme celle d’un maître et de sa concubine, mais plutôt comme celle de King Kong et la pathétique poupée blonde hurlante. 

Pas étonnant que Scholz et von der Leyen aient l’air de plus en plus hébétés et confus ces jours-ci. Ils se demandent combien de temps ce secret peut rester intact. 

Est-ce pour cette raison que l’UE vient d’annoncer encore plus de sanctions contre Russia Today, ou plutôt ses employés ? Un acte si extraordinairement désespéré que vous demandez si ces apparatchiks de l’UE ont une idée de la façon dont le public les voit.

Désespoir. 

Scholz a l’air particulièrement angoissé il est comme un homme torturé.

Scholz était-il au courant depuis le début du plan Biden pour bombarder Nord Stream ? 

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