La Chine a riposté lundi aux allégations des États-Unis selon lesquelles elle pourrait fournir à la Russie une assistance militaire non létale dans sa guerre contre l’Ukraine , disant à Washington de rester en dehors de ses relations avec le Kremlin.
« Les États-Unis ne sont pas qualifiés pour donner des ordres à la Chine« , a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Wang Wenbin lors d’un point de presse régulier. « Nous n’accepterons jamais les critiques américaines, même la coercition et la pression sur les relations sino-russes. »
Wang a déclaré que la position de la Chine sur l’Ukraine « peut être simplement définie comme la promotion des pourparlers de paix ».
« La Chine continuera à se tenir fermement du côté du dialogue et de la paix et jouera un rôle constructif dans l’apaisement de la situation », a-t-il déclaré.
Les États-Unis pensent que la Chine pourrait fournir une assistance militaire non létale à la Russie pour une utilisation en Ukraine, et qu’elle pourrait même envisager d’envoyer une aide létale, ont déclaré samedi à NBC News quatre responsables américains familiers avec l’ affaire . Ils n’ont fourni aucun détail sur les renseignements sous-jacents qui pourraient inciter à l’accusation.
La réponse de Pékin est intervenue alors que le président Joe Biden effectuait une visite surprise en Ukraine lundi avant le premier anniversaire de l’invasion russe.
S’exprimant plus tôt lundi à Ankara, en Turquie, le secrétaire d’État Antony Blinken a déclaré que Biden avait déclaré très tôt au président chinois Xi Jinping qu ‘ »il y aurait de réelles conséquences dans nos propres relations si la Chine fournissait une assistance meurtrière à la Russie dans cette agression contre l’Ukraine ou dans un une aide systématique au contournement des sanctions.
Blinken a refusé de préciser quelles pourraient être ces conséquences.
« Mais je pense que la Chine comprend ce qui est en danger si elle continuait à fournir un soutien matériel de ce type à la Russie », a-t-il déclaré, ajoutant que cela pourrait également affecter les relations de la Chine avec d’autres pays.
Peu de temps avant que la Russie n’envahisse l’Ukraine en février dernier, Xi et le président russe Vladimir Poutine ont publié une longue déclaration conjointe déclarant le partenariat « sans limites » entre leurs deux pays.
La Chine s’est abstenue de condamner l’agression de la Russie contre l’Ukraine tout en appelant à des pourparlers de paix, en exprimant sa préoccupation quant à la situation humanitaire et en prenant soin d’éviter de violer les sanctions internationales.
Lors de la conférence de Munich, M. Wang a déclaré que la Chine publierait dans les prochains jours un document expliquant sa position sur le règlement politique du conflit ukrainien. Une sorte de plan de paix.
Wang, qui était à la conférence dans le cadre d’un voyage plus large en Europe, devrait arriver à Moscou dès lundi pour des entretiens sur l’Ukraine et d’autres questions dans ce qui pourrait être un précurseur d’un voyage de Xi à Moscou.
Le commentaire de M. Wang donne tout de même à penser que les Américains peuvent avancer les pions qu’ils veulent, les Chinois menaçant avant et pendant de mesures de rétorsions, mais finalement ne suivant pas.
On se rappellera la visite de Pelosi sur Taïwan…
Il y a eu un tel abus de la politique du « fil rouge » ou du « pas un pas en arrière! », qu’elle en a perdu son intérêt premier : l’avertissement à l’ennemi, comme les bandes jaunes et noirs sur les guêpes. Soit l’ennemi s’en fiche, soit cela devient une justification après coup.
Est-ce un abus d’usage, un abus de simulation ou un abus médiatique ….?
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Ce pays de leaders exterminateurs de leurs indigènes (indiens) et de confiscateurs totaux du pouvoir aussi corrompus qu’avides se permet de donner des ordres façon cabot-chef… Les zélites US ne réalisent pas le ressentiment mondial qu’ils suscitent et les vocations de Jarnac qu’ils engendrent.
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A se demander si les USA ne veulent pas pousser la Chine dans la guerre pour justifier leur propre entrée en guerre. Des irresponsables arrogants et imbus d’eux-mêmes
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On commence par accuser quelqu’un d’être porteur d’intentions pour lesquelles on le menace. On compte alors sur les protestations de l’accusé qui permettent ainsi à l’accusateur de suggérer l’effet intimidateur de ses menaces et par là même la persistance de son autorité et le tour est joué !
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