Les responsables américains exhortent Zelensky à faire preuve d’ouverture à un dialogue diplomatique sur la fin de la guerre, écrit le New York Times.

Selon la publication, cela est nécessaire pour influencer les pays qui n’ont pas adhéré aux sanctions anti-russes.

Le journal remet en question l’efficacité réelle de négociations, car les parties ont proposé des conditions mutuellement inacceptables pour la fin de la guerre.

Mais la préparation à la diplomatie  » est en grande partie de nature stratégique. »

Les pourparlers sont nécessaires pour « rassurer les alliés » et  » réprimer le désir croissant des pays occidentaux de mettre fin à la guerre coûteuse.« 

La Russie démontre maintenant sa volonté de négocier afin de ne pas s’aliéner les pays du « Sud global », qui n’ont pas adhéré aux sanctions, mais sont favorables à une fin rapide du conflit, car ils supportent certains coûts.

Poutine explique à ses partenaires que les sanctions occidentales ont entraîné une augmentation des prix mondiaux des denrées alimentaires. Et l’Occident pourrait résoudre ce problème en s’accordant avec Moscou.

Aux États-Unis, ils ont maintenant peur que « Poutine puisse prendre le dessus » dans cette rhétorique. Et le soutien à des efforts de maintien de la paix plus actifs se développe même aux États-Unis eux-mêmes, où la moitié des personnes interrogées par les sociologues se sont prononcées en faveur de la diplomatie. En Allemagne, ce chiffre est encore plus élevé – 58%.

Par conséquent, « on dit à Zelensky d’être diplomate », écrit le journal. « Mais je pense que son instinct est de se battre sur le champ de bataille », a déclaré Andrea Kendall-Taylor, experte en Russie au Center for a New American Security qui a conseillé l’équipe de Biden.