Avec la hausse des taux , tous les bilans des banques centrales et des autres sont massacrés.

Bien sur ces bilans sont faux , les comptabilités masquent la réalité.

On oublie que les banques centrales sont … des banques .

On oublie qu’en matière monétaire tout est affaire de confiance et de croyance,

On devrait relire Spinoza, il explique tout cela de façon claire et convaincante: la monnaie ne vient pas d’en haut, elle vient d’en bas, c’est une croyance collective pas un truc imposé par l’etat comme le croient les simplets de la MMT.

On lira aussi André Dorléan si on veut comprendre. par exemple

• La Monnaie souveraine chez Odile Jacob
• Sous la direction de Michel Aglietta, André Orléan

20 février – Bloomberg:

« La banque centrale suédoise pourrait avoir besoin de milliards de couronnes de nouveaux capitaux alors que la hausse des taux d’intérêt érode la valeur marchande des billets achetés dans le cadre de son programme d’assouplissement quantitatif. 

Les analystes de Swedbank AB estiment que la Riksbank manquera son objectif de fonds propres pour l’année, de 60 milliards de couronnes (5,8 milliards de dollars), en raison d’une chute de la valeur de ses avoirs. 

Cela obligera la banque centrale à demander une injection de capital de l’ordre de 20 à 40 milliards de couronnes… « Cette recapitalisation de la Riksbank est susceptible d’entraîner une augmentation des besoins d’emprunt du gouvernement », ont écrit les analystes de Swedbank Glenn Nielsen et Knut Hallberg… ”

19 février – Bloomberg :

« Les banques centrales de la zone euro divulgueront leurs premières pertes importantes liées à une décennie d’impression monétaire dans les semaines à venir, annonçant une nouvelle ère de contrôle et la perspective de renflouements par les contribuables… » les Résultats deviendront négatifs pour de nombreuses banques dès 2022, en raison de l’inadéquation des taux d’intérêt sur les actifs et les passifs », a déclaré le gouverneur de la Banque du Portugal, Mario Centeno…« Nous nous finançons maintenant à des taux d’intérêt plus élevés, qui ne correspondent pas au rendement des obligations et toutes sortes de dettes que nous portons dans le bilan de la banque centrale. »