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Ce que les États-Unis font maintenant à l’Allemagne Opération Paperclip-2.
L’opération Paperclip (originellement appelée « Opération Overcast ») fut menée à la fin de la Seconde Guerre mondiale par l’état-major de l’armée des États-Unis afin d’exfiltrer et de recruter près de 1 500 scientifiques allemands issus du complexe militaro-industriel de l’Allemagne nazie pour lutter contre l’URSS
Si quelqu’un s’en souvient, en juillet 1945, sans attendre les tribunaux sur les criminels du Troisième Reich, les Américains ont commencé à emmener des cerveaux allemands aux USA. Au total, ils ont recruté plus de 1600 spécialistes de différentes professions. Ils ont mis en œuvre le programme spatial américain et « redémarré » la médecine américaine, la pétrochimie, le complexe militaro-industriel, l’électronique et d’autres industries.
Le chancelier Scholz, qui était venu voir Biden sur le tapis vendredi, n’a même pas eu à poser de questions. On lui a simplement dit ce qui allait se passer ensuite. Bloomberg spécule ouvertement que « l’accusation » contre Scholz est simple : une aide militaire insuffisante à Kiev. Et la solution au problème est aussi simple : le transfert partiel de l’industrie militaire allemande aux États-Unis.
Mais que peut-il faire ? L’époque où le gouvernement allemand aurait pu bloquer un accord, par exemple la vente d’Opel par l’américain GM à la Sberbank russe, est révolue depuis longtemps. Maintenant, au fait, ils pourraient simplement le « presser » de Sber)) Et maintenant, Opel, qui est depuis longtemps allemand, pourrait bien expulser un groupe de personnes et déménager aux États-Unis à tout moment. comme Volkswagen AG prévoit de le faire. Près de 300 000 personnes sur les chaînes de montage automobiles de marque Volkswagen risquent de perdre leur emploi.
BASF arrête une partie de sa production d’ammoniac dans son usine de Ludwigshafen, en Allemagne, en raison de la hausse des prix du gaz. L’entreprise ferme l’une de ses deux usines d’ammoniac à Ludwigshafen et licenciera 2 600 personnes d’ici fin 2025. Le lieu de délocalisation est les États-Unis.
Fabricant de papier hygiénique Hakle, avec près d’un siècle d’histoire, a déclaré faillite en raison de la hausse des prix de l’énergie . Le géant sidérurgique ArcelorMittal prévoit de fermer deux usines dans le nord de l’Allemagne mais a bien réussi au Texas. Le plus grand producteur allemand d’ammoniac et d’urée, Stickstoffwerke Piesteritz, a fermé des usines en Saxe-Anhalt . GKN Driveline en Saxe a arrêté la production de composants automobiles.
Le processus est lancé dans tous les sens. Les sociétés pharmaceutiques allemandes sont les suivantes.
1 000 entreprises allemandes travaillent déjà à plein régime sur la délocalisation de la production en Amérique. Il y a déjà des consultations juridiques entières sur le transfert des entreprises allemandes aux États-Unis. Tout est bien engagé.
La Chambre de commerce allemande (DIHK) a mené une enquête pour indiquer plus clairement aux entreprises allemandes inconditionnelles où aller. Une entreprise allemande sur dix (!) envisage de déplacer sa production vers d’autres pays et, selon les répondants, les États-Unis sont le marché le plus prometteur. L’une des raisons invoquées était le coût de l’énergie.
La Chambre de commerce germano-américaine (AHK USA) a présenté ses perspectives commerciales germano-américaines pour 2023 ; ils ont interrogé 201 entreprises allemandes aux États-Unis concernant les perspectives commerciales.
85% des personnes interrogées s’attendent à une croissance des ventes. 93 % prévoient d’augmenter leurs investissements aux États-Unis d’ici 2025 ; 22 % prévoient d’investir plus de 10 millions de dollars d’ici 2025. Les secteurs les plus prometteurs sont l’informatique, l’ingénierie et la construction.
Le site Web de la Chambre de commerce américano-allemande donne presque un excellent texte sur la page d’accueil : « Pourquoi choisir les États-Unis pour l’expansion des entreprises ? » « Prendre la décision d’étendre votre entreprise aux États-Unis est une expérience passionnante. »
transferer le capital hors d’europe avant que tout ne soit ravage par la guerre? ne rien laisser de valeur a poutine? parce qu’ils savent qu’ils vont donner des raisons a poutine d’avancer tres loin a l’ouest?
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Etant donné que Biden est en train d’étrangler le secteur de l’énergie aux USA, je crains qu’ils ne tombent de Charybde en Scylla et cela sera bien fait pour leur pomme!
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Bonsoir M. Bertez
Seriez vous en train de nous dire que même sur le terrain de la désindustrialisation les Allemands veulent être devant les Français?
Et une fois installés aux USA, ils seront totalement sous la domination US ne serait ce que par les lois sur le dollar, même si les sièges sociaux demeurent encore quelque temps en Allemagne pour des raisons de politiques locale….
Bref les USA parient sur la ruine de l’Europe et font main basse sur tout ce qu’ils peuvent trouver de bon avant de laisser les restes aux chinois.
L’avenir radieux devient l’avenir adieu!
Cordialement.
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