RESUME DE L’ARTICLE:
MACRON EST UN GENIE.
LES AUTRES Y COMPRIS SES ALLIES SONT DES CONS.
TOUT SE QUI SE PASSE CONFIRME SA VISION DU MONDE
MACRON EST LE LARBIN DES ETATS UNIS ET DE L’UNILATERALISME MAIS EN MEME TEMPS IL EST UN FERVENT PARTISAN DE LA MULTIPOLARITE;
L’EMPIRE AMERICAIN, C’EST FINI MAIS MACRON RUINE LA FRANCE POUR LE DEFENDRE .
LA FRANCE VIT A GENOUX, MACRON RAMPE,
MAIS MACRON A RAISON DE CONSIDERER QUE LA SOUVERAINETE EST PLUS QE JAMAIS NECESSAIRE ET LA SOLUTION
MACRON C’EST LE CLONE DE CHEVENEMENT;
ETC
MACRON C’EST LE FILS NATUREL DE DE GAULLE.

La vision d’Emmanuel Macron d’une Europe plus musclée se réalise.
Mais ses alliés sont en désaccord sur ses stratégies et ses objectifs.
Mon opinion est que ce n’est pas un hasard si ce coup de pouce au Macron intervient apres la visite enigmatique de Scholz a washington. Il y a dans cette demande de Macron d’un soutien par The Economist, à la fois un besoin narcissique, mais aussi un besoin de poser certaines choses publiquement pour marquer les positions Françaises et leur originalité; ne pas laisser à Scholz le monopole de la parole face à Biden.

8 mars 2023|
PARIS
C’était un président français prudent mais plein d’espoir qui a pris place dans le bureau de l’avion à garniture beige, à destination de Moscou à Kiev le 8 février 2022. La nuit précédente, Emmanuel Macron avait passé plus de cinq heures étonnamment socialement éloignées assis en face de Vladimir Poutine à une table la longueur d’un conteneur maritime.
Leur échange était tendu, a-t-il raconté, mais M. Poutine avait juré que la Russie ne serait « pas la cause de l’escalade ». Deux semaines plus tard, des chars russes sont entrés en Ukraine, déclenchant le plus grand conflit en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale et révélant la futilité de l’entreprise de M. Macron.
Partout en Europe, les dirigeants sont aux prises avec les retombées de la guerre de Russie. En France, le conflit a mis en lumière l’ ambition de M. Macron de maintenir son pays de taille moyenne assis parmi les géants à la haute table diplomatique – et les frustrations d’essayer de le faire.
À bien des égards, l’Europe s’est ralliée à la façon de penser du président français. Le continent se réarme, s’affirme et apprend à parler le langage du pouvoir. Pourtant, sur des questions cruciales, notamment sa sécurité future, il n’est toujours pas convaincu par les idées de M. Macron.
Personne ne pouvait blâmer l’éthique de travail de M. Macron. Envoyant constamment des SMS à ses pairs, M. Macron a déjà accueilli cette année 16 dirigeants mondiaux différents à Paris. En avril, il se rend en Chine pour voir Xi Jinping. Cela fera de lui le premier dirigeant du g 7 à le rencontrer cette année (il devrait exhorter M. Xi à faire pression sur M. Poutine au sujet de la guerre en Ukraine). La semaine dernière, il a effectué une tournée dans quatre pays d’Afrique. Le 10 mars, il accueillera le gouvernement britannique, puis son roi lors de sa première visite à l’étranger en tant que monarque.
Il a des leviers de puissance dure qu’aucun autre membre de l’ UE ne possède . Dotée d’armes nucléaires, avec un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies, la France maintient une grande armée à portée mondiale. Ses bases militaires et ses territoires d’outre-mer s’étendent des Caraïbes au Pacifique. Avec 264 ambassades et missions, la France dispose du troisième réseau diplomatique mondial après la Chine (275) et l’Amérique (267).
Et il a une grande théorie du monde pour étayer tout cela. M. Macron aime parler du grand bouleversement . Il entend par là la fin du système mondial unipolaire dominé par les Américains qui a émergé après la guerre froide, et son remplacement par un monde plus fragmenté et un nouveau cycle de rivalité entre grandes puissances. Pour M. Macron, la meilleure réponse à ce changement est plus de « souveraineté », dit l’un de ses conseillers, c’est-à-dire « renforcer la capacité de décider par nous-mêmes, et continuer à pouvoir le faire ».
M. Macron et ses conseillers pensent que l’invasion de la Russie a confirmé leur vision du monde. Lorsqu’il a exposé ses idées en 2017, dans un discours à la Sorbonne, ses appels à la « souveraineté européenne » sonnaient comme de hautes abstractions. Ils sont plus concrets dans un monde où l’Europe ne parle plus seulement de règles, de commerce et de paix, mais aussi d’armes, d’autonomie et de puissance. Au lendemain de l’invasion, l’Allemagne a promis une énorme augmentation des dépenses militaires. L’ ue exporte des armes vers l’Ukraine et tente de réduire sa dépendance au gaz russe et de promouvoir l’autosuffisance énergétique. Elle affiche un goût nouveau pour la politique industrielle. « La conversation européenne a rarement semblé aussi française », déclare Georgina Wright, de l’Institut Montaigne, un groupe de réflexion à Paris.
Pourtant, si le diagnostic de M. Macron est devenu populaire, ses prescriptions pratiques le sont moins. Lors de la conférence de Munich sur la sécurité, le 17 février, il a appelé à des discussions à Paris sur l’avenir des défenses aériennes du continent et a proposé de discuter de la « dimension européenne » de la dissuasion nucléaire française. Pourtant, les pays les plus proches de la fin de la guerre en Ukraine concluent que seule l’otan – et plus particulièrement l’Amérique, qui fournit la part du lion du muscle de l’alliance – peut garantir leur sécurité. Même l’Allemagne, malgré son discours sur un Zeitenwende historique (tournant), a été réticente à prendre de grandes décisions sans couverture américaine, et est plus désireuse que jamais d’acheter des armes américaines.
Jumelé?
M. Macron lui-même, qui en 2019 a déclaré à The Economist que l’otan était en « mort cérébrale », a changé de ton sur l’alliance. Il a contribué à renforcer le flanc Est de l’otan avec des troupes françaises, et parle plus d’une « composante européenne de l’otan » que d’une « autonomie stratégique » à part entière. Il a augmenté les dépenses de défense prévues de la France pour 2024-30 de plus d’un tiers, à 413 milliards d’euros (437 milliards de dollars), par rapport à 2019-25. « Je pense qu’il a enfin compris l’otan … et pourquoi c’est important », déclare François Heisbourg de l’Institut international d’études stratégiques.
Pourtant, les vieilles hypothèses ont la vie dure. En 1966, la France a retiré ses troupes de la structure de commandement intégrée de l’OTAN, pour n’y revenir qu’en 2009. Malgré les paroles chaleureuses et l’argent supplémentaire, de nombreux autres membres de l’alliance soupçonnent que la France gardera toujours une certaine distance . « Nous parlons toujours de l’otan comme si c’était ‘eux’ et non ‘nous' », déclare Camille Grand, un ancien responsable (français) de l’otan actuellement au Conseil européen des relations étrangères, un autre groupe de réflexion.
Une tension supplémentaire provient des ambitions françaises de construire la souveraineté européenne d’une part, tout en affirmant les intérêts nationaux français d’autre part. C’est une tension vieille de plusieurs décennies. Charles de Gaulle, premier dirigeant français de l’après-guerre, a cherché à reconstruire l’Europe comme une puissante assemblée de nations, tout en gardant les « mains libres » de la France pour mener une diplomatie de « l’équilibre » géopolitique. Aujourd’hui, M. Macron aime parler de la France comme d’une puissance d’équilibres , indépendante et ouverte à la parole de tous.
Même aujourd’hui, cette approche peut agacer les alliés. Pour M. Macron, la tentative de dissuader M. Poutine de faire la guerre a montré que les Européens pouvaient prendre les devants. Le président français a coordonné son voyage de 2022 à Moscou avec Olaf Scholz, le chancelier allemand, et Volodymyr Zelensky, le président ukrainien. Pour la Pologne et les États baltes, en revanche, longtemps effrayés par l’expansionnisme de M. Poutine, la visite a souligné que le président français ne parle pas pour eux. Ces pays « ne soutiendront jamais la conception de l’autonomie stratégique de Macron s’il persiste à penser qu’il pourra un jour travailler avec Poutine », a déclaré Michel Duclos, ancien ambassadeur de France.
Cette tension est « presque insurmontable », estime Benjamin Haddad, l’un des parlementaires de M. Macron : « C’est très difficile à la fois d’avoir un dialogue privilégié avec des pays comme la Russie ou la Chine, et d’agir comme pivot en Europe, en construisant un consensus et en tirant parti de l’Europe pour puissance du projet. Essayer d’avoir les choses dans les deux sens peut conduire à une ambiguïté exaspérante. M. Macron a durci son ton sur la Russie, déclarant qu’elle devait être « vaincue » et promettant de soutenir l’Ukraine « jusqu’à la victoire ». Mais il dit aussi que la Russie ne doit pas être « écrasée » et garde une ligne ouverte avec M. Poutine, à qui il s’est adressé pour la dernière fois en septembre.
En réalité, les opinions de M. Macron sont proches de celles de Joe Biden, bien que le président américain soit plus judicieux de les exprimer à voix haute. Le président français veut aider l’Ukraine à s’assurer un avantage territorial sur le champ de bataille afin qu’elle dicte les termes de la paix. Cependant, de nombreux compatriotes européens concluent que M. Macron est trop accommodant avec la Russie. Au moment des pourparlers, le président français tient à s’assurer que l’Europe a une place à la table. D’autres Européens ne sont pas sûrs de vouloir que ce siège soit occupé par M. Macron.
Le troisième point de tension se situe entre les ambitions et les moyens. M. Macron a aidé à lancer une « Communauté politique européenne » qui s’étend de la Grande-Bretagne à la Moldavie, a convoqué des pourparlers de paix entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie et a réchauffé les liens avec l’Algérie, riche en gaz. Paris bourdonne d’idées pour de grandes causes : préserver la biodiversité, améliorer la sécurité alimentaire, assurer un multilatéralisme « efficace », freiner l’extrémisme en ligne. Overstretch fait signe. Comme Michael Shurkin de l’Atlantic Council, un autre groupe de réflexion, l’a dit diplomatiquement, la France est un « allié fort à bout de bras ».

La décision de M. Macron l’année dernière de mettre fin à l’opération Barkhane, une opération antiterroriste menée par la France dans le Sahel africain commencée en 2014, illustre ce point. Dans un premier temps, la France a aidé à repousser une incursion djihadiste au Mali. Mais cela ne pouvait pas contrer le sentiment anti-français, de plus en plus attisé par la Russie. Finalement, le Mali a embauché le groupe Wagner, une société de mercenaires dirigée par l’un des copains de M. Poutine. Après avoir retiré toutes les troupes françaises du Mali, M. Macron est en train de fermer la plupart des bases militaires de la région. Face à la Russie et à la Chine, la France est en train de perdre la bataille d’influence.
Une autre illustration est aukus , un pacte de défense entre l’Amérique, l’Australie et la Grande-Bretagne dévoilé en 2021. Cela a fait couler un accord français d’une valeur de 90 milliards de dollars australiens (60 milliards de dollars) pour fournir à l’Australie des sous-marins, a torpillé la stratégie indo-pacifique de la France et a enragé son gouvernement. Si les alliés peuvent se faire ça les uns aux autres, a conclu Paris, alors la France a raison de renforcer son indépendance. M. Macron a depuis cultivé des liens avec d’autres pays de l’Indo-Pacifique, dont l’Inde, le Japon et la Thaïlande.
Le prochain voyage en Chine sera le prochain test diplomatique de M. Macron. Le président français estime que l’Europe devrait maintenir son propre dialogue avec la Chine, y compris sur la guerre de M. Poutine, et que la poursuite des pourparlers peut aider à réduire les tensions entre l’Occident et la Chine. Il avait initialement voulu se rendre à Pékin l’année dernière conjointement avec M. Scholz (au final, la chancelière allemande s’y est rendue en solo). Cette fois, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, pourrait le rejoindre. Même si elle le fait, de nombreux Européens n’auront pas l’impression que M. Macron fait le voyage à leur place.
En plus ça change
Certains de ces points de tension sont structurels. L’ambivalence française envers l’otan est bien antérieure à M. Macron. Mais la manière personnelle du président peut aggraver les choses. « Son style est d’y aller, de ne jamais abandonner, de pousser aussi fort que possible et de prendre des risques », explique un assistant. Il écoute beaucoup, mais n’est redevable à personne. En fin de compte, dit Bruno Tertrais de la Fondation pour la recherche stratégique, un groupe de réflexion, « le conseiller diplomatique en chef de Macron, c’est Macron ».
Pour les détracteurs du président, c’est précisément cet unilatéralisme, un échec à forger des alliances significatives et une tendance à dire à haute voix des choses qu’il serait plus utile de taire, qui irritent les autres et sapent son influence. Du Liban à la Russie, M. Macron a peu à montrer pour son rayonnement personnel. « Il a trop d’idées, tout le temps », dit un diplomate européen, « il est donc difficile d’en faire tenir aucune ».
Mais M. Macron ne va pas cesser de les suggérer.
Cela fera de lui un partenaire à la fois impressionnant et délicat. « Le président n’acceptera jamais que la France soit une puissance moyenne », déclare un assistant présidentiel. « Il croit que sans une ambition de rayonnement , d’ouverture sur le monde, de parler à tout le monde, la France ne serait pas elle-même. ■
les gens ne se mefient pas assez de macron: c’est un adepte de la dark triade . Il est machiavelique,narcissique et sociopathique. Tres dangereux parce qu’intelligent ,il nous voit tous comme ses jouets et va tous nous sacrifier si tel est son bon plaisir…
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Faut dire que là, je reste sans voix
et je ne sais pas de qui il s’agit
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Bonjour.
Oh ! Tient ! Une brosse à reluire le baudet .
Vas y frotte !!!!!
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Bonjour M. Bertez
« Il croit que sans une ambition de rayonnement [ ….] la France ne serait pas elle-même! »
Après le Chef de guerre, le Chef de rayon !
Récemment, le Président de la R.P.C.,M. Tshilombo, n’a pas franchement apprécié ses produits.
Cordialement
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