Les marchés en appellent du bluff bancaire. La liquidité disparait.

Non le secteur bancaire n’est pas solide.

Tous ses comptes sont faux pour quatre raisons au moins!

-les valeurs portées a l’actif ne tiennent pas compte de la fantastique dépréciation produite par la hausse des taux; plus les taux montent plus les actifs anciens se déprécient;

-tout est en réalité illiquide et non réalisable car tout le monde est dans le meme sens , du meme côté du bateau

-le risque colossal qui est dans le systme n’est pas a son prix car ce risque est dissimulé par la politique de la Fed et les assurances qu’elle donne, ces assurances elles aussi sont bidons

-les dérivés qui permettent de réduire les value@risk sont fantaisistes , si ils venaient à jouer , toutes les contreparties se déroberaient

-tout repose sur le bluff et sur l’idée fausse que le pire n’arrivera jamis or le pire, il est certain!

Le monde entier était positionné sur des taux ultra bas, or ils ont monté , beaucoup et plus longtemps que prévu donc tout le monde perd globalement . Sauf si la planète terre a reussi a vendre son risque de hausse des taux… aux martiens. Les taux bas étaient un mistigri et ce mistigri ne peut etre refilé à personne. Des trillions et des trillions d’actifs financiers sont maintenant dévalorisés, invendables sans pertes colossales.

Le besoin de création monétaire de monnaie de base dans le système mondial est incroyablement élevé, et ce besoin potentiel peut devenur manifeste à tout moment, tous les actifs ont été vendus comme des money-like, des near money, comme des des titres négociables, or ils ne le sont plus… sauf si on injecte de la monnaie de base en quantité telle que le système saute.

La liquidité disparait. « La liquidité c’est quand les gens croient qu’ils vont vendre plus cher ce qu’ils ont acheté », c’est du mercure, cela fuit.

 Le secteur bancaire européen évoluait en forte baisse vendredi en Bourse, dans le sillage de la chute la veille du compartiment à Wall Street, après les déboires de la banque américaine SVB Financial Group qui a annoncé une augmentation de capital surprise pour faire face à un risque de liquidités.

La banque, maison-mère de la société de capital-risque Silicon Valley Bank, a plongé de 60% jeudi à Wall Street, faisant chuter l’indice S&P des banques de 6,6%.

En Europe, l’indice Stoxx 600 des banques reculait de 4,18% dans la matinée vendredi, accusant de loin la plus forte baisse sectorielle.

A Paris, BNP Paribas reculait de 4,2%, Société générale perdait 5,6% et Crédit agricole lâchait 3,7%.

Deutsche Bank perdait 7,8% à Francfort, ING reculait de 5% à Amsterdam et Barclays abandonnait 4,3% à Londres.

A New-York, les craintes autour de SVB ont fait évaporer environ 80 milliards de dollars de capitalisation boursière des 18 établissements composant l’indice S&P 500 sectoriel, dont 22 milliards pour la seule banque JPMorgan (-5,4%).

D’autres banques majeures de Wall Street ont aussi souffert : Wells Fargo a chuté de 6% et Citigroup de 4%.

La banque First Republic, basée à San Francisco, a plongé de 16,5% et touché un plus bas depuis octobre 2020.

SVB a lancé mercredi une augmentation de capital de 1,75 milliard de dollars afin de consolider son bilan.

Dans un document destiné aux investisseurs, la société a indiqué avoir besoin de ces fonds pour compenser la perte de 1,8 milliard de dollars causé par la vente de son portefeuille obligataire, composé essentiellement de bons du Trésor américain d’une valeur de 21 milliards de dollars. Ce portefeuille lui procurait un rendement moyen de 1,79%, bien inférieur au rendement actuel des bons du Trésor à 10 ans, qui est d’environ 3,9%.

Ce revers est lié à la hausse continue des taux d’intérêts de la Réserve fédérale au cours de l’année écoulée dans un contexte d’inflation élevée.

Les investisseurs redoutent que la levée de fonds de SVB soit insuffisante compte tenu de la détérioration de la trésorerie de nombreuses start-up technologiques que la banque finance.

SVB est le partenaire bancaire de près de la moitié des start-up américaines financées par capital-risque qui ont été cotées en bourse en 2022.

RETRAIT DE LIQUIDITÉS

Certaines start-up ont conseillé à leurs fondateurs de retirer leur argent de SVB par mesure de précaution, ont déclaré deux sources proches du dossier.

Parmi elles, le véhicule d’investissement Founders Fund fondé par Peter Thiel, créateur de PayPal et gourou de la Silicon Valley, d’après une des sources.

Une start-up basée à San Francisco a dit à Reuters qu’elle avait réussi à sortir tous ses fonds de SVB jeudi après-midi et qu’ils étaient « en attente » de transfert sur un autre compte bancaire.

SVB n’a pas répondu à de nombreuses demandes de commentaires. Son cours chutait encore de 26% dans les transactions électroniques.

« Alors que le déploiement de capital-risque a été conforme à nos attentes, la consommation de trésorerie des clients est restée élevée et s’est encore accrue en février, ce qui s’est traduit par des dépôts inférieurs aux prévisions », a expliqué le PDG de SVB Gregory Becker dans une lettre adressée aux investisseurs et qu’a pu consulter Reuters.

« Nous prenons ces mesures parce que nous nous attendons à des taux d’intérêt toujours plus élevés, à des marchés publics et privés sous pression et à des niveaux élevés de consommation de trésorerie de la part de nos clients », écrit-il encore dans sa lettre.

Selon deux sources, le dirigeant a appelé les clients pour leur assurer que leur argent était en sécurité.

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